Autres événements:

• Description du blasonnement: D'or à la croix de gueules cantonnée de 4 alérions d'azur
• Origine de la donnée: Geneatique2018
• Origine de la source: "Histoire de la maison Royale de France" Tome 3 par le Reverend Pere Anselme en 1673 page n° 664
• Origine de la source: La cité historique de Montlhéry de Jean Hugues Decaux page n°103

Notes:

#Générale#Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Guy Ier est un seigneur de Montlhéry mort en 1095. Il est probablement fils de Thibaud File Etoupe, mais certains ouvrages le donnent comme fils d'un Milon. Ce Thibaud de Montmorency serait alors son grand-père ce qui ne semble pas chronologiquement extraordinaire.

Il épousa Hodierne de Gometz, fille de Guillaume, seigneur de Gometz, et eut :

Milon Ier le Grand, seigneur de Monthléry
Mélisente de Montlhéry, mariée à Hugues comte de Réthel (†1118)
Elisabeth de Montlhéry, mariée à Josselin, seigneur de Courtenay
Gui Ier le Rouge (†1108), seigneur de Rochefort
Béatrice de Rochefort, mariée à Anseau de Garlande (1069 † 1117)
Hodierne de Montlhéry, mariée à Gauthier de Saint-Valéry
Alix de Montlhéry (1040 † 1097), mariée à Hugues Ier du Puiset (1035 † 1094)
Il mourut l'année où Urbain II lança son appel pour la Croisade, et plusieurs de ses fils et petits fils s'illustrèrent en Terre Sainte.

Famille/Conjoint(e): Hodièrne DE GOMETZ. Hodièrne (fille de Guillaume Ier DE GOMETZ et Albérède X) est née vers 1014 à ?, ?, , ?, ?, ; est morte vers 1075 à ?, ?, , ?, ?, . [Feuille familiale] [Tableau familial]

1. Mélissende DE MONTLHERY
2. Milon II DE MONTLHERY
3. Hodierne DE MONTLHERY
4. Guy II DE ROCHEFORT est né vers 1040 à ?, ?, , ?, ?, ; est mort vers 1108 à ?, ?, , ?, ?, ; a été enterré à , , , , , Prieuré de Gournay.
5. Elisabeth DE MONTLHÉRY
6. alix DE MONTLHERY

Autres événements:

• Source complémentaire: "Histoire de la maison Royale de France" Tome 3 par le Reverend Pere Anselme en 1673 page n° 664
• Description du blasonnement: D'or à la croix de gueules cantonnée de 4 alérions d'azur
• Origine de la donnée: Geneatique2018
• Origine de la source: L'art de vérifier les dates de Nicolas Viton de Saint-Allais Tome n°12 (1818) page n°4
• Origine de la source: Montlhéry son château et ses seigneurs Notice historique et archéologique page n°7
• Rubrique libre: Bâti le chateau de Montlhery en 1015

Notes:

#Générale#Thibault de Montlhéry “ File-étoupe” ° ~970 +1031
seigneur de Bray-sur-Seine (77) et 1er seigneur de Montlhéry
(07/991) (2ème fils de Bouchard 1er de Montmorency)

Autres événements:

• Description du blasonnement: D'or à la croix de gueules cantonnée de seize alérions d'azur ordonnés 2 et 2
• Origine de la donnée: Geneatique2018
• Origine de la source: Montlhéry son château et ses seigneurs Notice historique et archéologique page n°6
• Origine de la source: Nobiliaire Universel de France par Viton de Saint-Allais, Nicolas (1773-1842) Tome n°1 p n°70 à 72
• Rubrique libre: fonde le monastère de Bray . Devise; Dieu aide au premier baron chrétien

Notes:

#Générale#Le chevalier Guillaume Betham (c’est le d’Hozier de l’Angleterre), roi d’armes d’Irlande, et conservateur des registres généalogiques du royaume, homme savant et des plus honorés, s’est occupé à établir, d’une manière authentique et pleine d’érudition, la généalogie de cette maison, et après avoir réfuté les erreurs de Playfair, et suppléé aux omissions de Duchesne, il établit ses filiations sur des titres incontestables, et sur des matériaux et des monumens avoués et reconnus par l’Histoire.
Bouchard Ier, seigneur de Montmorency, chef général de l’armée navale que Charlemagne envoya en Italie Contre les Maures et les Sarrasins. Ce Bouchard était en outre chef des armées de terre, ce qui correspondait alors à la dignité de connétable, car on le vit constamment accompagner Charlemagne dans ses guerres, et nommément dans celle qu’il fit aux Espagnols. Bouchard apporta de Gironne le corps de S.-Félix, martyr, et en fit prisent à l’église catholique de S.-Martin de Montmorency, fondée par ses aïeux. Il souscrivit avec les grands seigneurs de France, la plupart des chartes de son tems. Il avait épousé Ildegarde ; de ce mariage vinrent :
Bouchard II, dit le Barbu, dont l’article viendra :
Thibault, dit Fille-Etoupe, souche des branches de Bray, de Montlhéri, et des comtes de Rochefort, seigneurs de Gometh, de Gournay et de Crécy,
Albéric.

Maison de Montmorency
Famille française, l'une des plus anciennes maisons féodales du royaume, dont le membre le plus illustre fut Anne de Montmorency (1493-1567), connétable de France et favori de François Ier.
1 L'ASCENSION D'UNE FAMILLE
Issue de Bouchard Ier, contemporain de Hugues Capet, cette famille possédait de vastes fiefs en Ile-de-France, couvrant l'ensemble d'un territoire compris entre Montmorency et Saint-Denis. Dès le XIIe siècle, la maison de Montmorency contracta de flatteuses alliances ; ainsi, Matthieu Ier, baron de Montmorency (mort vers 1160), épousa une fille d'Henri Ier d'Angleterre, puis Adélaïde de Savoie, veuve du roi Louis VI le Gros. Son petit-fils, Matthieu II, baron de Montmorency (v. 1174-1230), contribua à la conquête de la Normandie sur les Anglais, et se distingua à la bataille de Bouvines et dans la lutte contre les albigeois. Il fut, en 1218, le premier membre de la famille à recevoir le titre de connétable. Au XIIIe siècle, la famille se divisa en deux branches : les Montmorency et les Montmorency-Laval.
La branche aînée se divisa à son tour en trois tiges, issues de Jean II, mort en 1477. De Jean, sire de Nivelle, déshérité par son père à la suite de son refus de combattre avec ce dernier contre Charles le Téméraire, et établi en Flandre, descendent les comtes de Hornes, dont l'un des représentants fut exécuté avec le comte d'Egmont pour avoir appuyé Guillaume Ier d'Orange-Nassau (le Taciturne) contre les Espagnols. De Louis descendent les familles de Fosseux, de Thury et les Montmorency-Bouteville. François, comte de Montmorency-Bouteville (1600-1627), exécuté sur l'ordre de Richelieu pour avoir enfreint l'édit interdisant le duel, laissa un fils posthume, François Henri (1628-1695), qui prit le titre de duc de Luxembourg après son alliance avec l'héritière de cette maison. L'un des plus grands soldats de son temps, il se distingua pendant la guerre de Hollande, reçut le bâton de maréchal de France et se distingua encore à Fleurus et Steinkerque. Son fils Christian Louis et le neveu de ce dernier, Charles François Frédéric (1702-1764), l'hôte de Jean-Jacques Rousseau au château de Montmorency, furent également maréchaux de France. La dernière tige, issue de Guillaume, conserva la baronnie de Montmorency.
2 ANNE, DUC DE MONTMORENCY
Fils de Guillaume, baron de Montmorency, Anne de Montmorency (1493-1567) fut élevé avec le futur François Ier. Homme de guerre, il s'illustra lors des guerres d'Italie, notamment à Ravenne (1512), à Marignan (1515) et à La Bicoque (1522), où il reçut le titre de maréchal de France. Fait prisonnier avec le roi à la bataille de Pavie en 1525, il fut l'un des négociateurs du traité de Madrid (14 janvier 1526), qui mit fin à la guerre contre Charles Quint. Nommé gouverneur du Languedoc la même année et grand maître du royaume peu après, il vainquit les Impériaux en Provence (1536) et reçut la charge de connétable de France.
Eloigné de la cour à partir de 1541, il rentra en grâce après l'avènement d'Henri II qui, en 1551, érigea la baronnie de Montmorency en duché-pairie. Capturé à la bataille de Saint-Quentin (1557), il fut libéré après la signature du traité du Cateau-Cambrésis, dont il avait été l'un des négociateurs. Ecarté de la faveur royale au profit des Guise pendant l'intermède du règne de François II, il fut rappelé par Catherine de Médicis à l'avènement de Charles IX.
Son intransigeance en matière religieuse et sa haine des protestants motiva son rapprochement avec François Ier de Guise et le maréchal de Saint-André, avec qui il constitua un triumvirat, hostile à la politique d'apaisement voulue par la reine mère. Fait prisonnier en 1562 à la bataille de Dreux, lors de la première guerre de Religion, il succomba aux suites d'une blessure reçue en 1567, lors de la bataille de Saint-Denis où il affrontait Louis Ier, prince de Condé. Grand seigneur fastueux, il fit édifier le château d'Ecouen et fit remanier celui de Chantilly.
3 LES DERNIERS REPRESENTANTS DE LA BRANCHE AINEE
De son mariage avec Henriette de Savoie, Anne de Montmorency avait eu deux fils. L'aîné, François, duc de Montmorency (1530-1579), maréchal de France, se distingua dans le Piémont et dans l'Artois contre les Impériaux. Epoux de Diane de France, fille légitimée d'Henri II, il s'attira, en raison de sa modération vis-à-vis des protestants, l'hostilité des Guise et n'échappa que de justesse au massacre de la Saint-Barthélemy.
Son frère, Henri Ier de Montmorency (1534-1614), porta le titre de comte de Damville jusqu'à la mort de François. Gouverneur du Languedoc à partir de 1563, maréchal de France en 1567, de plus en plus proche des protestants, il devint l'un des chefs du parti des Politiques, opposé à la Ligue et à l'influence espagnole, et combattit avec Henri de Navarre qui, devenu roi sous le nom d'Henri IV, le nomma connétable de France. Son fils, Henri II, duc de Montmorency (1595-1632), filleul d'Henri IV, fut amiral de France à dix-sept ans, vice-roi de la Nouvelle-France et gouverneur du Languedoc. Il participa aux guerres contre les protestants, et battit la flotte de Soubise devant La Rochelle en 1625. Maréchal de France en 1630, il intrigua avec Gaston d'Orléans, frère du roi, qui le convainquit de soulever le Languedoc. Capturé à Castelnaudary par Schomberg (1632), il fut, malgré de nombreuses interventions en sa faveur, notamment celles du pape et de Charles Ier d'Angleterre, condamné à mort et décapité à Toulouse. Avec lui s'éteignit la branche aînée des Montmorency, dont le duché passa à la maison de Condé.
4 LES MONTMORENCY-LAVAL
La branche cadette des Montmorency-Laval donna notamment François de Montmorency-Laval (1623-1708), vicaire apostolique de la Nouvelle-France et premier évêque de Québec, béatifié en 1960, et Mathieu Jean Félicité, duc de Montmorency-Laval (1767-1826), émigré lors de la Révolution française, pair de France en 1815, figure du parti ultra, qui fut ministre des Affaire étrangères dans le gouvernement Villèle (1821-1822) puis gouverneur du duc de Bordeaux

Bouchard a épousé Ildegarde DE BLOIS. [Feuille familiale] [Tableau familial]

Autres événements:

• Source complémentaire: L'art de vérifier les dates de Nicolas Viton de Saint-Allais Tome n°12 (1818) page n°4
• Description du blasonnement: D'azur, à une bande d'argent, côtoyée de deux cotices d'or
• Origine de la source: Nobiliaire Universel de France par Viton de Saint-Allais, Nicolas (1773-1842) pages n°70 à 72

Autres événements:

• Origine de la source: L'art de vérifier les dates de Nicolas Viton de Saint-Allais Tome n°12 (1818) page n°4

Alberic a épousé X D'ANGLETERRE. [Feuille familiale] [Tableau familial]

Autres événements:

• Origine de la source: L'art de vérifier les dates de Nicolas Viton de Saint-Allais Tome n°12 (1818) page n°4

Autres événements:

• Description du blasonnement: D'azur à une bande d'argent côtoyée de deux cotices d'or
• Origine de la source: F.Lesueur Thibaud le Tricheur Comte de Blois, Blois 1963

Notes:

#Générale#Thibaud Ier de Blois,
dit le Tricheur, mort un 16 janvier entre 975 et 977, fut comte de Blois, de Chartres, de Châteaudun et comte de Tours.


Généalogie :
Il est le fils de Thibaud l'Ancien, vicomte de Tours et de Richilde, veuve du roi Charles le Simple.

Il épouse entre 942 et 945 Liegeard de Vermandois, veuve de Guillaume Longue-Épée, duc de Normandie, qui lui donne 4 enfants :

Thibaud († 962)
Hugues, archevêque de Bourge († 985)
Eudes Ier, comte de Blois († 996)
Emma de Blois, épouse de Guillaume Fierabras, comte de Poitiers
Sa femme lui apporte le comté de Provins et procurera à sa descendance la succession de Champagne.

Sa sœur épousa Alain dit Barbe-Torte, duc de Bretagne et pendant la minorité de leur fils, Drogon, il exerça sa tutelle sur le duché de Bretagne, créant une zone d'influence dans le comté de Rennes.

Règne :
Il est d'abord l'un des vassaux du duc de France Hugues le Grand. Vers 945, il garde prisonnier le roi Louis IV au profit de Hugues le Grand et reçut en contrepartie la cité de Laon extorqué au roi pour le prix de sa liberté. Il prend à Tours le titre de comte. Il s'empare de Chartres, puis de Châteaudun. Puis il remarie sa sœur au comte d'Anjou Foulque le Bon. En 958, lors d'une rencontre avec Foulques d'Anjou, à Verron, les deux hommes se qualifient de « gouverneur et administrateur du royaume de Neustrie » et « comtes par la grâce de Dieu ».

Il ne tarde pas, dans les années 960, à s'opposer à Richard Ier de Normandie. En 961, il attaque le comté d'Évreux. En réaction, les Normands attaquent le Dunois. En 962, il lance une puissante expédition contre Rouen, qui échoue ; en représailles les Normands pénétrent en Chartrains et brûlent Chartres.

De son vivant il s'assure le contrôle des forteresse de Saint-Aignan-sur-Cher, de Vierzon, ainsi que peut-être celle d'Anguillon, en Berry. Pendant la minorité d'Hugues Capet il renforce les défenses de Chartres et de Châteaudun et vers 960 construit la forteresse de Saumur. Sa principauté devient une puissance sur la Loire, menaçante pour le Robertien Hugues Capet, lequel renforce alors son alliance avec l'Anjou.

Autre article tiré de http://www.francebalade.com/blois/ctblois.htm:


Thibaud le Tricheur (+ en 977)

Thibaud est le fils du precedent, il est né autour de 910. Il épouse en 943 Luitgarde fille de Herbert II Comte de Vermandois.

Thibaud le Tricheur est un des exemples les plus accomplis de ces Seigneurs terribles du début de la féodalité additionnant audace, duplicité et cruauté à un niveau qui dépassait les usages du temps.
Il a réuni sous sa domination les Comtés de Tours, Blois, Chartres et Chateaudun. Il s'est trouvé melé aux luttes opposant entre eux les plus grands personnages du temps: Hugues le Grand Duc de France, son suzerain, Herbert II Comte de Vermandois, le Duc de Normandie et le Comte de Bretagne.
Dans la première période de sa vie, Thibaud se comporte en vassal fidèle d'Hugues le Grand Duc de France. Hugues l'en a largement récompensé, ainsi il fait Thibaud Comte de Tours en 941.
Mais la mort du Roi Louis IV en 954, puis celle d'Hugues le Grand en 956 lui permettent de développer une politique personnelle et de se rendre autonome par rapport au nouveau Duc de France Hugues Capet. Ainsi il profite de la minorité de celui-ci pour s'approprier les Comtés de Chartres et de Dunois à la fin des années 950 à la fois aux dépens du Robertien mais aussi de l'Eveque de Chartres. Les Vicomtes de Chartres et de Chateaudun sont vassaux du Comte de Blois au début des années 960.
Il est alors en relation directe et s'associe avec Lothaire le nouveau Roi de France contre son suzerain Hugues Capet. En 960 Richard de Normandie se marie avec Emma soeur d'Hugues Capet qui devient ainsi son allié. Hugues restera neutre dans le conflit entre Thibaud et Richard qui se terminera au profit de ce dernier. Thibaud et ses fidèles en feront d'ailleurs toujours le reproche à Hugues.

Thibaud dans le nord-est de la France (Austrasie)
C'est en Avril 945 que Thibaud apprait dans l'histoire. Il est associé au Comte Herbert III Comte de Vermandois pour prendre un chateau royal à Montigny près de Soissons. A la fin de cette meme année, Louis IV Roi de France se retrouve prisonnier d'Hugues le Grand Duc de France, et c'est à Thibaud que ce dernier confie la garde du Roi. Un an après, a l'issue d'une assemblée des Grands du Royaume, Louis IV est libéré contre la remise de Laon à Hugues le Grand.
C'est Thibaud qui assure la garde de la ville. Il apparait ainsi comme le plus fidele des vassaux d'Hugues le Grand. Une armée conduite par le Roi de Germanie Otton et Louis IV veut reprendre Laon mais renonce rapidement. En 948 une nouvelle offensive contre Laon est conduite par le Duc de Lorraine Conrad le Roux, à nouveau sans succès. Enfin en 949, Louis IV parvient à reprendre la cité de Laon, mais non la citadelle. Celle ci lui est finalement remise un an après quand Hugues le Grand et Louis IV font la paix.
Les héritiers de Herbert II de Vermandois n'ont pas admis la destitution d'Hugues comme Archeveque de Reims par le Concile d'Ingelheim, et ils conservent le controle de nombreux domaines de cet archeveché. Ainsi en 948, Thibaud détient Coucy. Il le perd puis le reprend au Roi en 949. Ceci se reproduit en 958 avec contre lui cette fois l'Archeveque de Reims Artaud et ses partisans. Finalement la solution est trouvée en 965, Thibaud rend Coucy à Odalric le nouvel Archeveque qui le reconcède aussitot à Eudes, le fils de Thibaud.

Thibaud dans le nord-ouest de la France (Neustrie)
Alain Barbetorte est le Comte de Bretagne qui a libéré celle ci de la tutelle des Normands. Quand il meurt en 952, il confie la garde de la Bretagne à Foulques II le Bon Comte d'Anjou (qui épouse sa veuve) et à Thibaud de Blois, son beau-frère. Lors d'un plaid tenu dans le pays de Veron (entre Chinon et Bourgueil), quelques années après, ces deux Comtes se présentent comme les gouverneurs de la Neustrie, ils se considèrent comme investis de l'autorité princière et Comtes "par la Grace de Dieu". En effet Hugues le Grand est mort et Hugues Capet est encore mineur.



Entre 956 et 960, profitant de la minorité d'Hugues Capet et avec l'assentiment du Roi Lothaire, Thibaud s'empare des Comtés de Chartres et de Chateaudun, les Vicomtes de ces deux cités glissent de la tutelle des Robertiens vers celle de la Maison de Blois. Mais en 960, les Normands (avec des Danois) attaquent Nantes. Poussé par sa femme, jalouse de son beau-fils Richard de Normandie, Thibaud avec l'aide du Roi Lothaire attaque la Normandie en 962 et s'empare d'Evreux. Mais il essuie ensuite une grave défaite à Hermentruville où son jeune fils Thibaud est tué. Les Normands dévastent Chartres, le Dunois, le Blésois et les autres territoires du Comte de Blois. La paix est établie en 966. Thibaud, politiquement affaibli, rend Evreux au Duc de Normandie. Le développement vers l'ouest a échoué.

Thibaud reussit également à étendre son influence au Nord du Berry où par deux fois un membre de sa maison devient Archeveque de Bourges.


Thibaud dans la dernière période
Les dernières années de Thibaud ont certainement été plus calmes car il apparait peu dans les textes.
Thibaud est (dans les années 950) un batisseur de donjons (Blois, Chartres, Chateaudun, Chinon) et d'Eglises, mais c'était le propre de tous les grands seigneurs du temps. C'est aussi lui qui a fondé l'Abbaye Saint Florent de Saumur.
Il est mort le 16 janvier 977. Avec le temps ce personnage est devenu légendaire. Il a eu trois fils et une fille de sa femme Luitgarde. L'ainé Thibaud est mort à la bataille d'Hermantruville contre les Normands. le second est Eudes I qui suit. Enfin Hugues devint Archeveque de Bourges en 969 à la mort de son oncle Richard, il y resta jusqu'à sa mort en 985. La fille s'appelait Emma, elle épousa Guillaume Fier à Bras Comte de Poitou et Duc d'Aquitaine en 968. Elle obtint en dot le Chateau de Chinon et son territoire.
Après la mort de Thibaud, sa femme Leutgarde de Vermandois, a résidé principalement à Chartres où elle est morte en 982. Elle a été inhumée dans l'Abbaye Saint Père de Chartres.

Bibliographie: F.Lesueur Thibaud le Tricheur Comte de Blois, Blois 1963

Thibaut a épousé Leutgarde ou Liégearde DE VERMANDOIS vers 0916 à ?, ?, , ?, ?, . Leutgarde (fille de Herbert II DE VERMANDOIS et Liegearde ou Adèle DE FRANCE) est née vers nov 0915 à ?, ?, , ?, ?, ; est morte le 09 fév 0978 à ?, ?, , ?, ?, ; a été enterrée à ?, ?, , ?, ?, Abbaye de Mairemontier. [Feuille familiale] [Tableau familial]

Autres événements:

• Description du blasonnement: Échiquetées d'or et d'azur
• Origine de la source: "Histoire de la maison Royale de France" Tome Ier par le Reverend Pere Anselme en 1673 page n° 49

Notes:

#Générale#Elle est citée dans une charte de l'abbaye de Saint-Père en Vallée (près de Chartres) le 9 février 978.