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- #Générale#Nicolas Ier de Rumigny, né vers 1050/1055, écuyer de Rumigny en 1070, mort après 1096 (on dit aussi après 1100), épousa une dame, dont l'identité est inconnue.
Il est cité avec son père en 1070.
Il est probablement mort avant son frère Godefroid V de Florennes, cité comme chevalier à l’acte de vente du château de Couvin en 1096, qui meurt sans postérité.
La terre de Rumigny passa à son neveu Nicolas II de Rumigny (fils de son frère Nicolas Ier) et celle de Florennes passe à son autre neveu Ebles de Viesville (fils de sa sœur Pétronille). Cependant la terre de Florennes repassa à la famille de Rumigny.
Bibliographie:
ROLAND, "Histoire Généalogique de la Maison de Rumigny-Florennes", dans Annales de la Société Archéologique de Namur, tome 19, 1891 et tome 20, 1893.
Nicolas III de Rumigny et de Florennes, né vers 1115/1120, il est déjà mentionné dans la charte de 1132, avec ses parents. En 1147, il est cité en qualité d’ avoué de l’abbaye de Saint-Jean. mort vers février 1175, seigneur de Rumigny, de Florennes et de Chièvres en 1147, croisé en 1147, épousa avant 1149 Eve de Chièvres (dite aussi Damison ou Ide), dame de Chièvres et du Sart , fille de Guy de Chièvres et d’ Ide d’ Ath, née vers 1123/1128, veuve de deux illustres chevaliers.
Les historiens du Hainaut ont attribué à cette dame le nom d’ Ide. C’est une erreur qui s’est fondée sur l’épitaphe relativement moderne du mausolée de Gilles de Chin, où, sous le ciseau du lapidaire, Damison s’est vue transformer en Dame Idon, voir cette épitaphe dans VINCHANT
- Extrait de la chronique de Gislebert : « Nicholaus hic bona terrae suae plurimum ampliavit et de uxore suâ Damison de Cirvia filios habuit probos ».
- Extrait de la chronique de Baudouin d’Avesnes : « Praedicti vero Hugonis (Nicolai) de Rummengni filius Nicholaus, patri succedens in terra de Rummengni et de Florines, uxorem duxit dominam Domitionem, dominam allodii de Chirve ac terrarum circumjacentium, relictam domini Rassonis de Gavre ».
Elle avait épousé en premières noces, Gilles de Chin, seigneur de Berlaimont et chambellan du Hainaut, le héros légendaire qui tua le dragon de Wasmes, et soutint au delà des mers un combat terrible contre un lion. Ce vaillant guerrier périt d’un coup de lance au siège de Raucourt en Ostrevant, le 12 août 1137.
En 1143, Nicolas Ier évêque de Cambrai, confirme à l’abbaye de Ghislenghien la partie du village de Gisbecq, que lui a donnée dame Eve, surnommée Damison, pour l’âme de Gilles, son mari, et la sienne.
MIRAEUS : « Domina Aeva, quae cognominatur Domoisuns, pro anima viri sui Aegidii et sua ».
Elle épousa en secondes noces, Rasse de Gavre, grand boutillier de Flandre, qui, lui aussi, par une fatale coïncidence, fut tué, en 1148, en défendant ce même château de Raucourt.
En 1161, Nicolas Ier évêque de Cambrai, rappelle que Eve de Chièvres, dite Damison, a donné à l’église de Ghislenghien, pour l’âme de son mari, Rasse de Gavre, la moitié du village d’Erbisoeul, sous la signature de Rasse et de Gui, fils de la dite Eve.
« Sciant igitur tam presentes quam posteri, quod domina Eva de Cirvia, que dicitur Domisons, dedit in elemosinam pro anima viri sui Razonis de Gavara, ecclesiae sancte Marie in Gislengem, medietatem ville que dicitur Erbisul… Signum Razonis et Widonis, filiorum ipsius Eve. ».
Nicolas III de Rumigny confirma en 1163, en présence de l’archidiacre Baudouin son frère, à l’abbaye de Signy, l’entière possession d’une terre située près de Librecy, provenant de ses parents et que l’abbaye tenait de Saint-Nicaise, sauf qu’il s’y réserva certains droits d’avouerie.
« Nicholaus de Ruminiaco terram adjacentem Liberceio quam praedicta ecclesia habebat de Sancto Nichasio totam sicut parentes ejus concesserant recognovit et laudavit, praesente Balduino archidiacono fratre suo et Rohardo de Prea presbytero et Gozuino castelleno, id tantum in praedicto fundo retinens, ut si quam in eo fratres injuriam sustinuerint primo ad ipsum querelam deferant ipsique salva dumtaxat censura ecclesiastica emendationem reservent ».
Eve de Chièvres est morte religieuse à l’abbaye de Ghislenghien vers 1193.
Les quelques lignes qui suivent sont empruntées aux Annales du Hainaut : « Le fils donc fut Nicolas, homme belliqueux, qui épousa Ide, fille héritière de messire Widon ou Guy, seigneur de Chièvres, du Sart, etc., qui florissait l’an 1126. Ladite Ide avait épousé auparavant, en premières noces, messire Gilles de Chin, duquel se voit encore de présent son tombeau en l’église de l’abbaye de Saint-Ghislain ; en secondes noces, messire Rasse de Gavre, en troisièmes noces, messire Nicolas de Rumigny. Du premier mari elle eut une fille appelée Marie ou Mahaut, qui fut femme de messire Gilles de Saint-Aubert. Du second, elle eut une fille, qui fut femme d’Eustache, seigneur du Roeulx. Du troisième, elle eut deux fils et trois filles, etc. ».
Enfants du premier lit d'Eve :
Mahaut de Chin, épousa Gilles de Saint-Aubert, sénéchal du Hainaut.
Enfants du second lit d'Eve :
Rasse IV de Gavre, né vers 1140, mort après 1190.
Berthe de Gavre, née vers 1145, épousa Eustache II de Roeulx, le Valet .
Wuidon de Gavre, cité en 1161.
Enfants du troisième lit :
Julienne de Rumigny, née vers 1155, morte vers 1211, épousa Renaud de Rosoy.
Hugues de Rumigny, né vers 1155, il reçut en succession la seigneurie de Florennes, mort en 1226, sans enfant.
Clémence de Rumigny, née vers 1156, épousa Gérard de Hasselt (ou de Halut).
Yolande de Rumigny, morte avant 1235, épousa Henri de Hierges. Il furent les parents d'Eve de Hierges, épouse de Gobert d'Orbais, seigneur de Bioul.
Nicolas IV seigneur de Rumigny.
une fille, née vers 1160, morte le 13 août 1207, épousa Louis de Chiny, seigneur de Lummen, voué de Hesbaye.
Mathilde de Rumigny, épousa Godefroid de Winti
Bibliographie:
ROLAND, "Histoire Généalogique de la Maison de Rumigny-Florennes", dans Annales de la Société Archéologique de Namur, tome 19, 1891 et tome 20, 1893.
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