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- #Générale#Zefer ou Sohier ou Soyer d’Antoing vers 1082.
En 1096, un frère de Zefer, le chevalier Gilbert ou Ailbert d’Antoing figure à la première croisade et meurt en 1122. Zefer a comme héritier Goscelin 1er.
LA BARONNIE D’ANTOING
1. Situation géographique de la seigneurie
Ville située sur l’Escaut à 6 km de Tournai , à l’ancien lieu-dit « rupture de charge » ou « trou d’Antoing » à 30 km de Lille et à 45 km de Mons .
2. Etymologie – Toponymie du lieu
Antoing est citée en 868 dans un texte de l’abbaye de Lobbes , sous la mention « Antonium » qui signifie « ville d’Antonius ». L'imposant tombeau romain au lieu dit "trou Billemont" est sans doute celui de dignitaires romains qui supervisèrent le commerce de la pierre au Ier et IIème siècles.
3. Armes des premiers seigneurs
De gueules à un lion d’argent
4. Cri d’arme : Bury
5. Généalogie succincte des seigneurs de la localité
Antoing est comprise dans la part du roi Charles le Chauve lors du partage du royaume de Lothaire en 870. Elle fait partie de l’ancien Burbant et dépend de la seigneurie de Leuze , et du comté de Flandre et enfin, du comté de Hainaut . A l’origine, un couvent de religieuses, dépendance de l’abbaye de Lobbes , se trouve à Antoing. Vers 959, lorsque Saint-Brunon (Boniface) convertit un grand nombre de couvents en chapitres, les chanoines remplacent les religieuses d’Antoing. Le seigneur d’Antoing est avoué du chapitre et le château englobe l’église collégiale. D'un point de vue stratégique et pécuniaire, la localité d’Antoing est d’une importance capitale à cause de l’ancien lieu-dit « Le trou d’Antoing », c’est-à-dire une chute d’eau de l'Escaut d’un mètre de hauteur qui nécessite la décharge des marchandises et le paiement d’un droit de passage. A la fin du Xe siècle, le comte de Flandre s’empare de la rive droite de l’Escaut et y place une garnison. Les capitaines d’armes qui commandent la garnison deviennent rapidement de riches seigneurs d’Antoing. Il existe une généalogie assez précise en ce qui concerne les premiers seigneurs du nom, notamment, celle établie par M. Carpentier – Histoire de Cambrai et Cambrésis – Leide 1664 – qui est confirmée par d’autres sources, à l’exception de certains prénoms qui différent d’un auteur à l’autre. Lorsqu’il existe une divergence, nous indiquerons les divers prénoms mentionnés.
On cite un Armoricus, seigneur d’Antoing , vers la fin du XIe siècle.
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