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- #Générale#Antoine Rolin, chevalier, chambellan du duc, puis du roi Louis XI, maréchal, grand-veneur héréditaire du Hainaut, nommé en 1476 grand-bailli et capitaine général de cette province, seigneur d'Aymeries, Raismes, Lens, Monetoy, Illan, Cussy, Mervans, partie de Bragny-lez-Verdun et de Fontaine-lez-Dijon et autres lieux, fut du nombre des jeunes seigneurs qui, en attendant le tournoi préparé par le seigneur de Charny au pied de l'arbre de Charlemagne, dans la plaine de Marcennay, s'amusèrent à jouter pour apprendre le métier. Cette joute se fit à selle platte et en harnois de joûte, au commencement de l'année 1443. Le comte d'Etampes le fit chevalier avec plusieurs autres en 1451 le jour qu'il marcha contre les Gantois pour leur faire lever le siége d'Oudenarde. ll se trouva l'année suivante à la défaite de Nivelle et assista en 1454 avec le chancelier son père au contrat de mariage de Guigonne Bouton avecJacques de Montmartin. Ce fut à son occasion que Philippe le Bon se brouilla avec le comte de Charollais son fils qui voulait faire exercer à Antoine la charge de son chambellan préférablement à Philippe de Croy que le duc lui avait donné '. Il fut fait prisonnier à la bataille de Montlhéry et accusé de n'y avoir pas fait le devoir d'un bon gentilhomme pour s'être enfui avec quelques autres. Après la réunion du duché à la couronne, Antoine Rolin ayant pris le parti de Marie de Bourgogne, ses seigneuries d'Autume, Toulouse, Prusilly, Eigny, la Tour du Bled, la maison de Châlon, Gergy, Baudrieres, Brébentois, Flagey, la Roche-sur-Ognon, furent confisquées et données par le roi, en 1487, à Jacques de Luxembourg, chevalier de l'ordre, seigneur de Richebourg, pour le récompenser de ses bons services. (Peincedé, tome XXV, p. 332.)
Il avait sa sépulture à la Chartreuse de Marly. M. de Sars rapporte ainsi son épitaphe d'après un ancien manuscrit.
« Chi gist noble et puissant seigneur messire Antoine Rollin, » sr d'Anthoing, d'Aimeries et de Lens, maréchal et veneur héréditable » du Hainaut , en son temps grand-bailli et capitaine-général dudit « pays, qui trespassa l'an de grâce 1497, le 4 de septembre et auprès « de lui noble et puissante Daine madame Marie d'Ailly, sa compagne » et espouse qui trespassa l'an de grâce 1498, le 8 de juin. »
Sources : La splendeur des Rolin: Brigitte Maurice-Chabard, Société éduenne des lettres, sciences et arts (Autun, France) - 1999 - 327 pages
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