Généalogie de la famille Méresse - Facon

Notre Généalogie Familiale

Adalbert Ier DE MAASGAU

M


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Génération: 1

  1. 1.  Adalbert Ier DE MAASGAU (fils de Giselbert ou Gieslebert DE MAASGAU et Ermengarde D'ITALIE).

    Famille/Conjoint(e): X DE SAAR. [Feuille familiale] [Tableau familial]

    Enfants:
    1. Arnsfried DE MAASGAU est né en 0868 à ?, ?, , ?, ?, ; est mort après 0904 à ?, ?, , ?, ?, .
    2. Balderich DE MAASGAU

Génération: 2

  1. 2.  Giselbert ou Gieslebert DE MAASGAU est né vers 0825 à ?, ?, , ?, ?, (fils de Giselbert DE MAASGAU et Bertswinda DE HESBAYE); est mort après 0877 à ?, ?, , ?, ?, .

    Autres événements:

    • Origine de la source: Histoire généalogique de la maison souveraine de Hesse depuis les .. Volume n°1 page n°49

    Notes:

    #Générale#Comte de Basse Lorraine

    Giselbert a épousé Ermengarde D'ITALIE vers 0846 à ?, ?, , ?, ?, . Ermengarde (fille de Lothaire Ier D'ITALIE ET DU SAINT EMPIRE DE GERMANIE et Irmengarde ou Ermengarde D'ALSACE) est née vers 0827 à ?, ?, , ?, ?, ; est morte avant 0864 à ?, ?, , ?, ?, . [Feuille familiale] [Tableau familial]


  2. 3.  Ermengarde D'ITALIE est née vers 0827 à ?, ?, , ?, ?, (fille de Lothaire Ier D'ITALIE ET DU SAINT EMPIRE DE GERMANIE et Irmengarde ou Ermengarde D'ALSACE); est morte avant 0864 à ?, ?, , ?, ?, .

    Autres événements:

    • Origine de la source: "Histoire de la maison Royale de France" Tome Ier par le Reverend Pere Anselme en 1673 page n° 54

    Enfants:
    1. Régnier Ier "au" Long Col ou Rainier DE HAINAUT est né vers 0850 à ?, ?, , ?, ?, ; est mort estimé 25 août 0915 à Meerssen, , , , , .
    2. Adelais Werra D'AUTUN
    3. 1. Adalbert Ier DE MAASGAU


Génération: 3

  1. 4.  Giselbert DE MAASGAU est né vers 0800 à ?, ?, , ?, ?, (fils de Adalbert II ou Gainfroi DE MANSUARIE et Theidlinde DE BLOIS); est mort estimé 0842 à ?, ?, , ?, ?, .

    Giselbert a épousé Bertswinda DE HESBAYE. Bertswinda (fille de Eberhard DE HESBAYE) est née vers 0800 à ?, ?, , ?, ?, . [Feuille familiale] [Tableau familial]


  2. 5.  Bertswinda DE HESBAYE est née vers 0800 à ?, ?, , ?, ?, (fille de Eberhard DE HESBAYE).
    Enfants:
    1. 2. Giselbert ou Gieslebert DE MAASGAU est né vers 0825 à ?, ?, , ?, ?, ; est mort après 0877 à ?, ?, , ?, ?, .

  3. 6.  Lothaire Ier D'ITALIE ET DU SAINT EMPIRE DE GERMANIE est né vers 0795 à Altdorf, ?, , ?, Allemagne, (fils de Louis Ier le Pieux ou le Débonnaire DE FRANCE et Ermengarde DE HESBAYE); est mort le 29 sept 0855 à Prüm, ?, , ?, Allemagne, ; a été enterré à , , , , , Église de Saint Sauveur.

    Autres événements:

    • Origine de la source: "Histoire de la maison Royale de France" Tome Ier par le Reverend Pere Anselme en 1673 page n° 52

    Notes:

    #Générale#LOTHAIRE Ier
    (né en 795, mort le 28 septembre 855)
    Roi de Francie médiane et empereur d'Occident : règne 840-855
    Empereur Germanique de 840 à 855
    Empereur d'Occident (840 - 855) de la dynastie carolingienne.
    Troisième empereur d'Occident depuis Charlemagne, Lothaire Ier était le fils aîné de Louis le Débonnaire et de la reine Ermengarde, sa première femme. Né vers l'an 795, il fut associé à l'empire de son père le 31 juillet 817, et nommé roi des Lombards ou d'Italie en 820.
    On a beaucoup blâmé Louis le Débonnaire de s'être pressé de donner des royaumes à ses fils et d'en associer un à l'empire ; mais on oublie que dans les mœurs de ce temps, où les peuples n'étaient pas formés à l'obéissance, où les impôts et les troupes ne se levaient pas comme de nos jours, où les grands dans chaque État avaient le droit de participer au gouvernement, l'unique moyen de régir des pays lointains était de leur donner un roi.
    Charlemagne lui-même avait pris ce parti pour l'Italie et l'Aquitaine ; Louis le Débonnaire l'imita en donnant l'Italie à Lothaire, l'Aquitaine à Pépin, et la Germanie à Louis. L'empire d'Occident était trop nouvellement dans la famille de Charlemagne,
    pour qu'on sût auquel des enfants de l'empereur vivant il appartiendrait de droit par héritage. Etait-ce un titre dévolu au premier-né ? Ce titre donnait-il à celui qui le possédait une prééminence politique sur ses frères rois ?
    Dans ce cas, la couronne impériale aurait toujours dû rester unie à la couronne de France ; car on ne pouvait supposer que, de l'aveu des Français, toutes leurs conquêtes n'eussent eu pour résultat que de subordonner leur prince et leur patrie à un monarque qui régnait loin deux. On pouvait douter également, si la couronne impériale était héréditaire ou élective, si l'élection appartenait au pape ou à l'assemblée des seigneurs et des évêques ; car rien n'était fixé par les lois, et l'usage n'avait pu se former.
    Doit-on s'étonner que Louis le Débonnaire se soit empressé de diminuer des causes de discorde qu'il ne lui était que trop facile de prévoir, en s'associant l'aîné de ses fils à l'empire afin que les esprits s'accoutumassent à reconnaître celui qui devait lui succéder ? Il fit plus : il essaya de subordonner les royaumes de ses autres fils au pouvoir impérial de Lothaire, et c'était effectivement l'unique moyen de conserver l'empire dans une famille où le trône se partageait entre plusieurs héritiers.
    Mais les mœurs de ce temps ne se prêtaient pas à une semblable subordination : le titre d'empereur ne disait rien aux descendants des barbares qui avaient formé tant de royaumes aux dépens de l'empire ; et les efforts mal suivis de Louis le Débonnaire ne servirent qu'à exciter, on pourrait même dire qu'à justifier l'ambition du prince qu'il il s'était associé. En effet, lorsque Louis, par un second mariage, eut un quatrième fils, connu sous le nom de Charles le Chauve, il voulut revenir sur le partage qu'il avait fait, afin de former. un royaume pour cet enfant.
    Lothaire sut engager ses frères à la révolte, et se montra toujours le plus violent à poursuivre la déposition de son père, qui deux fois ne remonta sur le trône que par l'impossibilité où ses fils furent de s'entendre ; le premier réclamant la suprématie comme empereur, les deux autres ne consentant point à reconnaître de pouvoir au-dessus de celui des rois.
    Après la mort de ce prince, Lothaire crut qu'il parviendrait à réduire Louis le Germanique à la Bavière, et Charles le Chauve à l'Aquitaine (Pépin était mort à cette époque) : les deux frères s'unirent contre lui et donnèrent cette fameuse bataille de Fontenoy dans laquelle les historiens prétendent qu'il périt 100 000 gentilshommes, ce qui décida la chute de la monarchie carolingienne, en ôtant aux trois souverains les moyens de résister aux invasions étrangères ; et de là sortit l'établissement du gouvernement féodal.
    Lothaire fut vaincu. Les trois frères conclurent une trêve par l'impuissance de lever de nouvelles troupes ; et dans l'année 843, ils signèrent à Verdun un traité de paix, par lequel l'empire fut partagé en trois royaumes égaux en forces, et surtout indépendants l'un de l'autre. Lothaire garda le titre d'empereur, l'Italie et quelques provinces de France ; Louis eut la Germanie (Louis II le Germanique), c'est-à-dire les immenses États situés au delà du Rhin, et quelques villes sur la rive gauche ; Charles le Chauve resta roi de France, c'est-à-dire de la Neustrie, conservant encore l'Aquitaine.
    Lothaire saisit toutes les circonstances qui lui parurent favorables pour revenir à ses projets ambitieux ; mais il fut rarement servi par la victoire, et sa turbulente activité prouve qu'il n'avait pas assez de constance dans l'esprit pour suivre les desseins qu'il formait. Il fixa sa cour à Aix-la-Chapelle pour être à portée de repousser les incursions des Normands. Se sentant frappé d'une maladie mortelle, il abdiqua l'empire, et alla se faire moine dans le couvent de Prum en Ardennes, où il expira le 28 septembre 855, la 60e année de son âge, la quinzième depuis la mort de son père, et le sixième jour de son abdication.
    Il laissa trois fils, Louis, Charles et Lothaire, entre lesquels il divisa ses États : Louis eut le royaume d'Italie avec le titre d'empereur (Louis II le Jeune) ; Charles, la Provence jusqu'à Lyon, et Lothaire, le reste des domaines de son père en deçà des Alpes, jusqu'aux bouches du Rhin et de la Meuse (Lothaire II).

    Lothaire a épousé Irmengarde ou Ermengarde D'ALSACE le 10 oct 0821 à Thionville, 57, Moselle, Moselle, France, . Irmengarde (fille de Hugues Hugues III DE HABSBOURG et Bara Ava ou Ada DE MORVOIS) est née vers 0804 à ?, ?, , ?, ?, ; est morte le 20 mars 0851 à ?, ?, , ?, ?, . [Feuille familiale] [Tableau familial]


  4. 7.  Irmengarde ou Ermengarde D'ALSACE est née vers 0804 à ?, ?, , ?, ?, (fille de Hugues Hugues III DE HABSBOURG et Bara Ava ou Ada DE MORVOIS); est morte le 20 mars 0851 à ?, ?, , ?, ?, .

    Autres événements:

    • Origine de la source: "Histoire de la maison Royale de France" Tome Ier par le Reverend Pere Anselme en 1673 page n° 53

    Notes:

    #Générale#ERMENGARDE (née en 804, morte le 20 mars 851)
    Épouse Lothaire Ier (pas encore roi de Francie médiane ni empereur d'Occident) en 821
    Ermengarde, fille de Hugues II dit le Timide ou le Peureux , comte de Tours et du Sundgau, et d'Ava de Morvois d'Alsace, épousa Lothaire le 15 octobre 821 à Thionville. Elle fut son unique femme, et n'est nommée qu'à l'occasion des fêtes magnifiques de son mariage.

    E lle donna naissance à trois fils : Louis, né vers 822, qui eut le royaume d'Italie avec le titre d'empereur, sous le nom de Louis II le Jeune ; Lothaire, né vers 825, qui obtint le reste des domaines de son père en deçà des Alpes, jusqu'aux bouches du Rhin et de la Meuse, sous le nom de Lothaire II, roi de Lotharingie ; Charles dit l'Enfant , né en 845, qui hérita de la Provence jusqu'à Lyon.

    Elle eut aussi trois filles : Irmengarde de Germanie, duchesse de Moselle (née vers 827 et morte en 864) ; Berthe d'Avenay (née en 830 et morte en 852), qui devint abbesse ; Rotrude de Germanie (née vers 836 et morte en 882).

    Enfants:
    1. Louis II le Jeune D'ITALIE est né vers 0822 à ?, ?, , ?, ?, ; est mort le 31 août 0875 à Milano, Milano, , Lombardia, Italie, ; a été enterré à Milano, Milano, , Lombardia, Italie, Eglise Saint Ambroise de Milan.
    2. 3. Ermengarde D'ITALIE est née vers 0827 à ?, ?, , ?, ?, ; est morte avant 0864 à ?, ?, , ?, ?, .
    3. Lothaire II DE LORRAINE est né vers 0835 à ?, ?, , ?, ?, ; est mort le 07 août 0869 à Plaisance, ?, , ?, Italie, ; a été enterré à Plaisance, ?, , ?, Italie, Église de Saint Antoine.
    4. Rotrude DE GERMANIE est née vers 0836 à ?, ?, , ?, ?, ; est morte estimé 0882 à ?, ?, , ?, ?, .
    5. Charles DE PROVENCE est né vers 0845 à ?, ?, , ?, ?, ; est mort vers 0863 à ?, ?, , ?, ?, ; a été enterré à ?, ?, , ?, ?, Abbaye de Saint Pierre de Lyon.
    6. X D'ITALIE


Génération: 4

  1. 8.  Adalbert II ou Gainfroi DE MANSUARIE est né estimé 0730 à ?, ?, , ?, ?, (fils de Watfiried ou Matfred DE MANSUARIE); est mort en 0818 à ?, ?, , ?, ?, .

    Adalbert a épousé Theidlinde DE BLOIS. [Feuille familiale] [Tableau familial]


  2. 9.  Theidlinde DE BLOIS
    Enfants:
    1. 4. Giselbert DE MAASGAU est né vers 0800 à ?, ?, , ?, ?, ; est mort estimé 0842 à ?, ?, , ?, ?, .

  3. 10.  Eberhard DE HESBAYE (fils de Ingramm ou Ingelram DE HESBAYE et Landree ou Lambree D'HERBAUGES); est mort en 0824 à ?, ?, , ?, ?, .
    Enfants:
    1. 5. Bertswinda DE HESBAYE est née vers 0800 à ?, ?, , ?, ?, .

  4. 12.  Louis Ier le Pieux ou le Débonnaire DE FRANCE est né le 16 avr 0778 à Chasseneuil-du-Poitou, 86, Vienne, Vienne, France, (fils de Charlemagne DE FRANCE et Hildegarde DE VINTZGAU); est mort le 20 juin 0840 à Ingelheim, Rpf, , Rheinland-Pfalz, Allemagne, ; a été enterré le 01 juil 0874 à Metz, 57, Moselle, Moselle, France, .

    Autres événements:

    • Origine de la source: Histoire de la maison Royale de France Tome Ier par le Reverend Pere Anselme en 1673 Page n° 42
    • Rubrique libre: + sur une ile du Rhin en aval de Mayence

    Notes:

    #Générale#Louis Ier dit le Pieux ou le Débonnaire
    (778, Chasseneuil Gironde France-20 juin 840 près de Mayence Allemagne), fut roi d'Aquitaine (781-814) et empereur d'Occident (814-840). Le règne de Louis le Pieux est marqué par de nombreuses menaces sur l'unité de l'empire carolingien légué par son père Charlemagne : les fils de Louis le Pieux se sont révoltés contre lui et il dut faire face aux raids des Vikings. Enfin, les ambitions des aristocrates s'affirment de plus en plus et menacent le pouvoir impérial durant cette période.
    C'est en tant que dernier fils survivant que son père Charlemagne lui donne le titre d'empereur d'Occident, en automme 813 à Aix la Chapelle. L'empire ne sera donc pas découpé, comme il était coutume de le faire à l'époque. En octobre 816, il est sacré par le pape Etienne IV à Reims.
    L ouis reçut une éducation brillante ; il savait le latin et le grec ; la nature lui avait donné une figure heureuse, une force corporelle extraordinaire ; il était religieux, libéral, brave, d'une probité scrupuleuse ; ses mœurs furent exemplaires ; mais, d'un caractère faible et indécis, il ne montra, dans les premières années de son gouvernement, qu'une impuissance extrême à faire le bien et une facilité déplorable à laisser faire le mal : dès lors il laissa avilir son autorité en renvoyant absous Chorson, duc de Toulouse, qui avait souscrit une capitulation honteuse.

    Charlemagne, indigné, fit venir le duc et le roi à Aix-la-Chapelle. Le premier fut condamné à mort par l'assemblée des grands ; mais l'empereur commua sa peine, et fit au jeune monarque une sage et ferme réprimande, afin de lui donner une idée plus juste de la dignité royale. Dans le même temps, Charlemagne se vit obligé de rétablir les finances du royaume d'Aquitaine, que Louis avait laissé dissiper par ses favoris. Ainsi l'on doit avouer que les vertus qui distinguaient ce monarque, fort honorables d'ailleurs, étaient peu faites pour le trône.

    Les défauts de son caractère, si funestes même dans le souverain d'un petit royaume, le furent bien davantage lorsqu'il devint le maître d'un grand empire. Cependant il est juste de montrer combien étaient difficiles les circonstances dans lesquelles il parvint à cette éminente dignité, ou, pour mieux dire, l'époque où il fut accablé de ce pesant fardeau. Plus son empire était grand, plus il avait d'ennemis à redouter, et plus il aurait été nécessaire de conserver l'unité du pouvoir ; mais non seulement les lois de Charlemagne autorisaient le partage du royaume, elles appelaient encore les assemblées de la nation à prononcer sur tous les intérêts de l'État, même sur l'ordre de succession au trône.

    C es assemblées étaient composées de deux ordres entre lesquels il existait la plus vive opposition d'intérêts et de vues. La noblesse, qui avait été longtemps le seul ordre politique du royaume, et qui n'avait appuyé l'usurpation des maires du palais que dans l'espoir de se rendre indépendante, souffrait avec une extrême impatience que le clergé fût devenu un ordre politique qui s'arrogeât la suprématie et qui prétendît disposer de la couronne.

    L es nobles préféraient la multiplicité des royaumes comme plus favorable à leurs prétentions, et consacré d'ailleurs par l'usage. Les évêques, assez éclairés pour sentir qu'une grande domination ne se conserve qu'à l'appui d'une autorité indivisible et absolue, appuyaient toutes les mesures qui tendaient à l'unité du trône. C'est entre la noblesse et le clergé réunis dans les mêmes assemblées avec des droits égaux et des projets différents, c'est au milieu des efforts faits par tous les peuples conquis pour recouvrer leur liberté, que Louis le Débonnaire fut appelé à gouverner et la France et l'empire.

    Proclamé empereur en 814, il signala le commencement de son règne par la permission qu'il accorda aux Saxons, transportés par Charlemagne dans les pays étrangers, de retourner tans leur patrie. La reconnaissance que ces peuples lui témoignèrent fit qu'il n'eut jamais à se repentir de cet acte de clémence ; mais, à la même époque, il déploya, dans d'autres circonstances, une sévérité peut-être inutile et qui n'était pas dans son caractère.

    A peine Charlemagne avait-il cessé de vivre que Louis obligea ses sœurs à se retirer dans des couvents, afin d'éviter les intrigues du palais ; qu'il fit crever les yeux à plusieurs de leurs amants, et qu'il consacra à la vie religieuse les derniers fils de Charlemagne, dont les factieux pouvaient s'appuyer pour causer du trouble dans l'État. Il ne déploya pas moins de fermeté contre le pape Pascal Ier, qui, ayant osé se faire sacrer sans avoir obtenu, suivant l'usage, l'agrément de l'empereur, encourut toute sa disgrâce. Ce monarque menaça même les Romains des plus terribles châtiments si jamais ils se portaient à de semblables attentats.

    Ainsi, loin de renoncer au droit de confirmer les papes, Louis le consacra tellement que, plusieurs années après, Grégoire IV ne voulut pas être installé sans que l'empereur eût confirmé son élection. Bernard, petit-fils de Charlemagne et roi d'Italie, avait pris les armes en 818 dans l'espoir de se faire empereur : Louis marcha contre lui à la tête d'une armée nombreuse. Bernard, intimidé, vint se jeter aux pieds de son oncle, et prouva, par cette démarche précipitée, qu'il était plutôt l'instrument que l'auteur de cette révolte. Il fallait sauver ce monarque qui n'avait que vingt ans, et punir ses complices : Louis les confondit tous dans la même condamnation, ils eurent les yeux crevés ; la plupart périrent des suites de ce supplice.

    Plus tard, les évêques, qui ne pardonnaient pas à l'empereur d'avoir voulu les rappeler aux mœurs de leur état profitèrent des scrupules et des remords que lui inspirèrent tous ces actes de cruauté, pour l'humilier à son tour, et ils le poussèrent à paraître couvert d'un cilice, comme pénitent, dans l'assemblée d'Attigny, où il s'exprima avec l'humilité d'un sujet et dégrada la majesté du trône. Averti par son bon sens des mauvais conseils que lui donnaient les évêques, il porta sa confiance vers les seigneurs ; mais il lui fut aussi impossible de satisfaire les prétentions des nobles que celles du clergé.

    Dans son dépit contre ces deux ordres, il se livra à des hommes qu'il avait tirés du néant, et son favori Adbelard fut l'arbitre de toutes ses actions. Alors les évêques et les nobles, oubliant leur animosité réciproque, s'unirent, profitèrent des divisions qui régnaient dans la famille impériale, et se servirent des enfants de l'empereur pour venger leurs injures personnelles.

    Louis le Débonnaire avait trois fils, Lothaire, Pepin et Louis ; Lothaire fut fait roi d'Italie et associé à l'empire (Lothaire Ier), Pepin eut le royaume d'Aquitaine (Pépin Ier d'Aquitaine), et Louis celui de Bavière (Louis II le Germanique). Mais l'empereur, devenu veuf, épousa Judith de Bavière, dont il eut un fils connu sous le nom de Charles le Chauve. Voulant aussi laisser un royaume à cet enfant, il lui fallut revenir sur le partage déjà fait : les trois frères, qui n'avaient jamais été d'accord entre eux, s'entendirent alors pour prendre les armes, et Louis le Débonnaire, maître de la moitié du monde, se trouva sans appui contre ses enfants.

    En 821, sept ans après la mort de Charlemagne, il avait avili la royauté par une confession publique des torts du gouvernement ; en 830, on enlève sa femme, et après l'avoir accusée sans la moindre preuve de toutes sortes de désordres, on la jette dans un couvent, on la force de prendre le voile, et dans une assemblée où il n'ose monter sur son trône que lorsque tous les assistants l'en conjurent, il approuve tout ce qui a été dit et fait contre lui.

    Mais la division se met bientôt parmi ses fils : les mécontents, trompés dans leurs espérances, lui rendent son épouse et l'empire. En 833, les fils de Louis se liguèrent de nouveau contre lui. Contraints de se soumettre à la force des armes, ils venaient de lui jurer une fidélité inviolable, lorsque la jalousie, l'ambition et surtout la haine de leur belle-mère les réunirent encore en armes près de Rothfeld, entre Bâle et Strasbourg. Le pape Grégoire IV ne craignit pas de se rendre au camp de ces rebelles, et de les aider des foudres de l'Église, dont il menaça tous ceux qui ne se déclareraient pas contre l'empereur.

    Il alla ensuite comme négociateur dans le camp du monarque, qui, après lui avoir reproché d'être venu eu France sans sa permission, entra néanmoins avec lui en pourparler. Pendant ce colloque, les émissaires des princes agissaient auprès des soldats de l'empereur ; et au moment où le pontife prit congé de lui, l'empereur se vit entièrement abandonné, et déjà il entendait des cris de mort autour de sa tente.

    Ce malheureux prince prit alors le parti le plus désespéré, celui de se mettre dans les mains de ses enfants, avec sa femme et son fils. Il montra dans cette circonstance le calme d'une résignation héroïque, et parut se souvenir une fois qu'il était fils de Charlemagne. « Dans l'indigne état où m'a réduit votre perfidie sacrilège, dit-il à ses enfants, je suis tranquille sur ce qui me regarde ; résigné à tout, je ne crains rien. Mais les promesses que vous avez tant de fois faites et tant de fois violées en ce qui concerne l'impératrice et son jeune fils, puis-je enfin m'y fier ? Les voilà ces deux objets de ma tendresse, qui doivent l'être de vos égards : je m'en sépare ; je vous les livre. Princes, souvenez-vous de ce que vous devez à leur rang et à leur sang. »

    Des paroles aussi touchantes firent peu d'impression sur ces enfants dénaturés. Judith fut confiée au roi de Bavière, qui la relégua dans une forteresse de la Lombardie ; et Lothaire, après s'être fait proclamer empereur, emmena à sa suite son malheureux père jusqu'à Soissons, où il le fit enfermer dans le couvent de Saint-Médard, lui ôtant le jeune Charles, qu'il envoya à l'abbaye de Prüm dans les Ardennes.

    Il fit ensuite prononcer sa déposition par une diète, ou plaid général, convoquée au château de Compiègne. Les archevêques Agobard, de Lyon, et Ebbon, de Reims, se firent les instruments de ce fils dénaturé. Réunis à d'autres évêques, ils déclarèrent que Louis, ayant laissé dépérir l'héritage du très grand empereur Charles son père, et scandalisé l'Église en mille manières, avait été déposé par un juste jugement de Dieu, et qu'il devait se retirer dans un cloître.

    Cet arrêt fut notifié à Louis dans l'abbaye de Saint-Médard. Là, prosterné sur un cilice, tenant un papier où ses crimes étaient écrits, ce prince fut obligé de s'accuser devant le peuple d'avoir usé du gouvernement que Dieu lui avait confié ; d'avoir scandalisé l'Église par son indocilité ; d'avoir fait marcher ses troupes en carême ; enfin d'être cause de tous les maux qui désolaient l'empire.

    Après cette honteuse cérémonie, on le déclara pour jamais interdit de toutes ses fonctions ; on lui ôta ses armes, on le dépouilla de ses habits impériaux, on le revêtit d'un habit de pénitent ; il fut chassé de l'église et enfermé dans une cellule pour le reste de ses jours. Après ces odieux attentats, Lothaire, craignant sans doute que sa victime ne vint à lui échapper, la traîna encore à sa suite jusqu'à Aix-la-Chapelle, où il tint son malheureux père toujours étroitement enfermé.

    Enfin sa cruauté finit par révolter contre lui ceux-là mêmes qui avaient concouru à la satisfaire ; et ses frères, Louis de Bavière et Pépin, se rendant à leur devoir, marchèrent de concert pour délivrer leur père. Lothaire n'osa pas les attendre ; il se réfugia à Vienne en Dauphiné, laissant Louis à Saint-Denis, où l'on se rendit aussitôt en foule pour le prier de reprendre la couronne. La révolution fut complète : tous les actes du parlement de Compiègne furent annulés ; on rappela la reine, et Louis remonta sur le trône, pour pardonner encore à Lothaire et à tous ses ennemis.

    Mais il ne devait pas jouir longtemps de son triomphe, auquel la faiblesse de son esprit et de sa santé ne lui permit pas d'ailleurs de prendre beaucoup de part. Le dernier acte de son autorité fut de déclarer le fils de Judith roi de toute la France méridionale et occidentale, à peu près telle qu'elle est aujourd'hui.

    Ce prince mourut le 20 juin 840, à l'âge de 62 ans, dans une île du Rhin, au-dessus de Mayence, lorsqu'un de ses fils, Louis de Bavière, qui avait concouru à le rétablir, s'était de nouveau révolté contre lui. Ses dernières paroles furent : « Je lui pardonne, mais qu'il sache que c'est par lui que je meurs. » Depuis plus d'un mois il ne prenait, dit-on, plus d'autre nourriture que le pain et le vin de l'eucharistie. Ses forces morales s'étaient extrêmement affaiblies avec ses forces physiques ; et dans ses derniers moments il donna réellement des preuves d'absence.

    Louis laissa l'empire à deux pas de sa ruine, le domaine affaibli par la dissipation des terres, l'autorité suprême avilie par la subordination à l'aristocratie épiscopale, qui, après avoir rendu des services durant la première dynastie, était devenue factieuse et usurpatrice. Le malheur de Louis fut de ne pouvoir se décider entre le choix de deux principes, celui de la succession par primogéniture, qui pouvait seul conserver l'unité de l'empire, et celui du droit égal des enfants à l'héritage paternel, consacré par le vieux droit germanique. Louis prit un moyen terme, en associant Lothaire à l'empire, et donnant à ses cadets des royaumes séparés, mais dépendants de l'empereur.

    Cette imprudente division amena la chute de l'empire de Charlemagne, et prépara la séparation de nationalités qui n'étaient plus retenues que par un lien purement personnel. Cette séparation fut la cause de violents déchirements ; le pouvoir central périt tout entier non seulement à Aix-la-Chapelle, siège de l'empire, mais encore dans chacun des nouveaux royaumes qui, fondés à l'abri de la couronne impériale, voulurent se maintenir malgré elle.

    Le clergé et la noblesse, qui n'avaient pu réussir à maintenir à leur profit l'unité de l'empire franc, réussirent à se saisir du pouvoir dans les Etats démembrés. Louis se mit à dos le clergé en voulant le réformer. Ce clergé ignorant et ambitieux, qui comptait dans son sein un grand nombre d'hommes de guerre et beaucoup de prélats qui n'avaient pas même lu l'Évangile, et étaient incapables d'en comprendre le texte, ce clergé prépara ainsi avec les comtes et les leudes l'avènement du système féodal.

    L'administration de la justice s'était corrompue entre les mains des missi. La faiblesse de l'empereur était incapable de combattre tant de difficultés ; il eut le tort de faire une folle opposition aux projets de Wala, homme supérieur, allié par le sang à la famille impériale, et qui, impuissant à faire le bien à la cour de Charlemagne, s'était d'abord retiré dans le cloître. Wala voulait que l'empereur prît des serviteurs plus intègres, et qu'il laissât au clergé et au peuple leurs droits respectifs.

    Plus fait pour être clerc qu'empereur, Louis possédait une connaissance approfondie du latin et avait aussi appris le grec ; il associait son goût pour la littérature ecclésiastique à des habitudes toutes monastiques ; il faisait sans cesse de riches aumônes et des actes d'humilité, aussi le peuple l'appelait-il le roi-prêtre.

    Louis montra toujours beaucoup d'éloignement pour le luxe, et ses règlements sur le costume des ecclésiastiques et des guerriers sont nos premières lois somptuaires : il interdit aux uns et aux autres les robes de soie et les ornements d'or et d'argent. Sous le règne de ce prince, la France commença à perdre une partie de ses conquêtes ; les Saxons revinrent dans leur pays ; les Danois se montrèrent plus hardis dans leurs courses maritimes ; les Sarrasins reprirent courage ; et c'est de cette époque que date le royaume de Navarre.

    Louis a épousé Ermengarde DE HESBAYE vers 0796 à ?, ?, , ?, ?, . Ermengarde (fille de Ingramm ou Ingelram DE HESBAYE et Landree ou Lambree D'HERBAUGES) est née vers 0778 à Hesbaye, Lge, , Liège, Belgique, ; est morte le 03 oct 0818 à Angers, 49, Maine et Loire, Maine-et-Loire, France, ; a été enterrée à Angers, 49, Maine et Loire, Maine-et-Loire, France, . [Feuille familiale] [Tableau familial]


  5. 13.  Ermengarde DE HESBAYE est née vers 0778 à Hesbaye, Lge, , Liège, Belgique, (fille de Ingramm ou Ingelram DE HESBAYE et Landree ou Lambree D'HERBAUGES); est morte le 03 oct 0818 à Angers, 49, Maine et Loire, Maine-et-Loire, France, ; a été enterrée à Angers, 49, Maine et Loire, Maine-et-Loire, France, .

    Autres événements:

    • Origine de la source: Histoire de la maison Royale de France Tome Ier par le Reverend Pere Anselme en 1673 Page n° 42
    • Rubrique libre: Couronnée à Reims en 816 avec son mari par le pape Estienne IV

    Enfants:
    1. Alpaïde ou Alpaïs DE FRANCE est née vers 0793 à ?, ?, , ?, ?, ; est morte estimé 29 mai 0852 à ?, ?, , ?, ?, .
    2. 6. Lothaire Ier D'ITALIE ET DU SAINT EMPIRE DE GERMANIE est né vers 0795 à Altdorf, ?, , ?, Allemagne, ; est mort le 29 sept 0855 à Prüm, ?, , ?, Allemagne, ; a été enterré à , , , , , Église de Saint Sauveur.
    3. Rotrude ou Hildegarde DE FRANCE est née vers 0803 à ?, ?, , ?, ?, ; est morte le 23 août 0860 à ?, ?, , ?, ?, .
    4. Pépin Ier D'AQUITAINE est né vers 0803 à ?, ?, , ?, ?, ; est mort le 13 jan 0838 à Poitiers, 86, Vienne, Vienne, France, ; a été enterré à Poitiers, 86, Vienne, Vienne, France, Eglise Collégiale de Sainte Radegonde de Poitier.
    5. Louis DE GERMANIE est né vers 0806 à ?, ?, , ?, ?, ; est mort le 28 août 0876 à Francfort-sur-le-Main (Frankfurt-am-Main), Hes, , Hesse, Allemagne, ; a été enterré à Lersch, All, , All, Allemagne, Eglise de Saint Nazaire de l'Abbaye de Laureschain.

  6. 14.  Hugues Hugues III DE HABSBOURG est né vers 0775 à ?, ?, , ?, ?, (fils de Luitfrid II DE SUNDGAU et Hiltrude DE WORMSGAU); est mort le 20 oct 0837 à ?, ?, , ?, ?, .

    Autres événements:

    • Source complémentaire: L'art de vérifier les dates des faits historiques- Clément François (1713-1793). Tome n°14-page n°4
    • Origine de la donnée: MERESSE PHILIPPE
    • Origine de la source: "Histoire de la maison Royale de France" Tome Ier par le Reverend Pere Anselme en 1673 page n° 53
    • Origine de la source: L'art de vérifier les dates des faits historiques Tome III page n°74
    • Origine de la source: Site Web de M Guy De Munck et fichier de M Alfons Meurant MERESSEP.GED

    Hugues a épousé Bara Ava ou Ada DE MORVOIS vers 0803 à Thionville, 57, Moselle, Moselle, France, . Bara (fille de Gehrard Ier DE PARIS et Rothaide ou Rothrude MORVOIS) est née vers 0780 à ?, ?, , ?, ?, ; et est morte. [Feuille familiale] [Tableau familial]


  7. 15.  Bara Ava ou Ada DE MORVOIS est née vers 0780 à ?, ?, , ?, ?, (fille de Gehrard Ier DE PARIS et Rothaide ou Rothrude MORVOIS); et est morte.

    Autres événements:

    • Origine de la donnée: MERESSE PHILIPPE
    • Origine de la source: L'art de vérifier les dates des faits historiques Tome III page n°74
    • Origine de la source: L'art de vérifier les dates des faits historiques- Clément François (1713-1793). Tome n°14-page n°4
    • Origine de la source: Site Web de M Guy De Munck et fichier de M Alfons Meurant MERESSEP.GED

    Enfants:
    1. Irmingard VAN TOURS est née vers 0800; est morte le 20 mars 0851.
    2. 7. Irmengarde ou Ermengarde D'ALSACE est née vers 0804 à ?, ?, , ?, ?, ; est morte le 20 mars 0851 à ?, ?, , ?, ?, .
    3. Adelheid (Adélaïde) VAN TOURS est née vers 0805 à ?, ?, , ?, ?, ; est morte vers 0892 à ?, ?, , ?, ?, .
    4. Eve ou Berthe DE TOURS est née vers 0806 à ?, ?, , ?, ?, ; est morte vers 0891 à ?, ?, , ?, ?, .
    5. Hugues III DE TOURS est né vers 0810 à ?, ?, , ?, ?, ; est mort vers 0840 à ?, ?, , ?, ?, .
    6. Luitfrid II DE HABSBOURG