Généalogie de la famille Méresse - Facon

Notre Généalogie Familiale

Mahaut DE COURTENAY

Mahaut DE COURTENAY

F 1188 - 1256  (68 ans)

Générations:      Standard    |    Vertical    |    Compact    |    Boîte    |    Texte seul    |    Ahnentafel    |    Roue d'ascendance    |    Médias

Génération: 1

  1. 1.  Mahaut DE COURTENAYMahaut DE COURTENAY est née en 1188 (fille de Pierre II DE COURTENAY et Agnes DE NEVERS); est morte le 12 déc 1256 à Fontevraud, 49, Maine et Loire, Maine-et-Loire, France, ; a été enterrée à Fontevraud, 49, Maine et Loire, Maine-et-Loire, France, .

    Autres événements:

    • Description du blasonnement: D'or aux trois tourteaux de gueules
    • Origine de la source: Histoire de la maison Royale de France Tome n° 3 par le Reverend Pere Anselme en 1673 page n° 200

    Notes:

    #Générale#Vicomtesse de Tonnerre, Comtesse d'Auxerre et de Nevers.

    Mahaut a épousé Hervé IV DE DONZY le 20 oct 1199 à ?, ?, , ?, ?, . Hervé (fils de Hervé III DE DONZY et Mathilde GOUET) est né vers 1173 à ?, ?, , ?, ?, ; est mort le 22 jan 1223 à Saint-Agnant, 17, Charente Maritime, Charente-Maritime, France, . [Feuille familiale] [Tableau familial]

    Notes:

    #Générale#20/10
    Le mariage fut l'objet d'un traité entre Pierre deCourtenay, prisonnier, et Hervé de Donzy son vainqueur,traité ratifié par le Roi de France Philippe Auguste.
    La dispense de mariage fut accordée par le Pape le 20décembre 1213 !

    Enfants:
    1. Agnès DE DONZY est née vers 1205 à ?, ?, , ?, ?, ; est morte en 1225 à ?, ?, , ?, ?, .

    Mahaut a épousé Guigues IV DE FOREZ en 1225 à ?, ?, , ?, ?, . Guigues (fils de Guigues III DE FOREZ et Alix ou Ascuraa DE SUILLY) est né vers 1190 à ?, ?, , ?, ?, ; est mort le 29 oct 1241 à Castellaneta, 74011, , Puglia, Italie, . [Feuille familiale] [Tableau familial]

    Enfants:
    1. Renaud Ier DE FOREZ est né après 1225 à ?, ?, , ?, ?, ; est mort le 13 nov 1270 à ?, ?, , ?, ?, .

Génération: 2

  1. 2.  Pierre II DE COURTENAYPierre II DE COURTENAY est né vers 1167 à Courtenay, 45, Loiret, Loiret, France, (fils de Pierre Ier DE FRANCE et Elisabeth DE COURTENAY); est mort après juin 1219 à Epire, , , , Grece, .

    Autres événements:

    • Description du blasonnement: D'or aux trois tourteaux de gueules
    • Origine de la source: Histoire de la maison Royale de France Tome n° 3 par le Reverend Pere Anselme en 1673 page n° 200
    • Rubrique libre: Croisé contre les Albigeois en 1210

    Notes:

    #Générale#Naissance : 1155, 1160 ou 1167
    Profession : Seigneur de Courtenay & Montargis, Comte deNeverre, d'Auxerre et de Tonnerre, Marquis de Namur,
    Empereur Latin de Constantinople du 19 avril 1217 à avant1218,
    Décès : avant 1218 ou dans l'été 1219, captif de ThéodoreComnène.

    Pierre a épousé Agnes DE NEVERS vers 1184 à ?, ?, , ?, ?, . Agnes (fille de Guy Ier DE NEVERS et Mahaut ou Mathilde DE BOURGOGNE) est née vers 1170 à ?, ?, , ?, ?, ; est morte le 06 fév 1192 à ?, ?, , ?, ?, . [Feuille familiale] [Tableau familial]


  2. 3.  Agnes DE NEVERSAgnes DE NEVERS est née vers 1170 à ?, ?, , ?, ?, (fille de Guy Ier DE NEVERS et Mahaut ou Mathilde DE BOURGOGNE); est morte le 06 fév 1192 à ?, ?, , ?, ?, .

    Autres événements:

    • Description du blasonnement: D'azur semé de billettes d'or au lion du même, armé et lampassé de gueules, brochant sur le tout
    • Origine de la source: Histoire de la maison Royale de France Tome n° 3 par le Reverend Pere Anselme en 1673 page n° 200

    Enfants:
    1. 1. Mahaut DE COURTENAY est née en 1188; est morte le 12 déc 1256 à Fontevraud, 49, Maine et Loire, Maine-et-Loire, France, ; a été enterrée à Fontevraud, 49, Maine et Loire, Maine-et-Loire, France, .


Génération: 3

  1. 4.  Pierre Ier DE FRANCEPierre Ier DE FRANCE est né vers 1126 à ?, ?, , ?, ?, (fils de Louis VI CAPET et Adelaide (Alix) DE SAVOIE); est mort le 10 avr 1183 à Palestine, , , , , .

    Autres événements:

    • Description du blasonnement: D'or à trois tourteaux de gueules
    • Origine de la source: Histoire de la maison Royale de France Tome Ier par le Reverend Pere Anselme page n°474
    • Rubrique libre: Il accompagna son frère le Roi Louis le Jeune en Terre Sainte en 1147

    Notes:

    #Générale#Décès : 10 avril 1183 ou bien encore en 1187 ou 1179.
    Profession : Seigneur de Courtenay.

    Pierre a épousé Elisabeth DE COURTENAY après 1150 à ?, ?, , ?, ?, . Elisabeth (fille de Renaud DE COURTENAY et Elizabeth DU DONJON) est née vers 1138 à ?, ?, , ?, ?, ; est morte le 14 sept 1206. [Feuille familiale] [Tableau familial]


  2. 5.  Elisabeth DE COURTENAYElisabeth DE COURTENAY est née vers 1138 à ?, ?, , ?, ?, (fille de Renaud DE COURTENAY et Elizabeth DU DONJON); est morte le 14 sept 1206.

    Autres événements:

    • Description du blasonnement: D'or aux trois tourteaux de gueules
    • Origine de la source: Histoire de la maison Royale de France Tome Ier par le Reverend Pere Anselme page n°474

    Enfants:
    1. Alix ou Adélaïde DE COURTENAY est née vers 1160 à ?, ?, , ?, ?, ; est morte en 1218.
    2. 2. Pierre II DE COURTENAY est né vers 1167 à Courtenay, 45, Loiret, Loiret, France, ; est mort après juin 1219 à Epire, , , , Grece, .
    3. Clemence DE COURTENAY
    4. Robert Ier DE COURTENAY est né en 1168 à ?, ?, , ?, ?, ; est mort en 1239 à Palestine, , , , , .
    5. Constance DE COURTENAY est née en 1168; est morte vers 1231.
    6. Eustachie DE COURTENAY est née vers 1175; est morte après 1235.

  3. 6.  Guy Ier DE NEVERSGuy Ier DE NEVERS est né en 1151 (fils de Guillaume III DE NEVERS et Mahaud Mathilde ou Ide DE CARINTHIE); est mort le 18 oct 1175.

    Autres événements:

    • Description du blasonnement: D'azur semé de billettes d'or au lion du même, armé et lampassé de gueules, brochant sur le tout
    • Origine de la source: Histoire de la maison Royale de France Tome n° 3 par le Reverend Pere Anselme en 1673 page n° 200

    Guy a épousé Mahaut ou Mathilde DE BOURGOGNE en 1168. Mahaut (fille de Raymond DE BOURGOGNE et Agnès DE THIERN) est née vers 1150; est morte après 1219 à Fontevraud, 49, Maine et Loire, Maine-et-Loire, France, ; a été enterrée à Fontevraud, 49, Maine et Loire, Maine-et-Loire, France, . [Feuille familiale] [Tableau familial]


  4. 7.  Mahaut ou Mathilde DE BOURGOGNE est née vers 1150 (fille de Raymond DE BOURGOGNE et Agnès DE THIERN); est morte après 1219 à Fontevraud, 49, Maine et Loire, Maine-et-Loire, France, ; a été enterrée à Fontevraud, 49, Maine et Loire, Maine-et-Loire, France, .

    Autres événements:

    • Description du blasonnement: Bandé d'or et d'azur à la bordure de gueules
    • Origine de la donnée: MERESSE PHILIPPE
    • Origine de la source: Histoire de la maison de Wavrin par F V Goethals en 1866 page n°17

    Notes:

    #Générale#Comtesse de Grignon et de Tonnerre, Dame de Vitteaux.
    Elle se fait religieuse après 1192 à Fontevraud.

    Enfants:
    1. 3. Agnes DE NEVERS est née vers 1170 à ?, ?, , ?, ?, ; est morte le 06 fév 1192 à ?, ?, , ?, ?, .


Génération: 4

  1. 8.  Louis VI CAPETLouis VI CAPET est né vers 1081 à Vincennes, 94, Val de Marne, Val de Marne, France, Chateau de Vincennes (fils de Philippe Ier CAPET et Berthe DE HOLLANDE); est mort le 01 août 1137 à PAris, 75, Paris, Paris, France, ; a été enterré à Saint-Denis, 93, Seine Saint Denis, Seine-Saint-Denis, France, .

    Autres événements:

    • Description du blasonnement: D'azur semé de lys d'or
    • Origine de la donnée: Geneatique2018
    • Origine de la source: "Histoire de la maison Royale de France" Tome Ier par le Reverend Pere Anselme page n° 74 et 75
    • Rubrique libre: Fut sacré et couronné Roi de France dans l'église de sainte Croix d'Orleans le 02 Aout 1108

    Notes:

    #Générale#LOUIS VI le Gros ou le Batailleur
    (né en décembre 1081, mort le 1er août 1137)
    Roi de France : règne 1108-1137
    Blason: D'azur semé de lys d'or.
    Surnommé le Gros ou Thibaut, il fut aussi appelé le Batailleur. Il était fils de Philippe Ier et de la reine Berthe. Né en 1081, il fut associé par son père au gouvernement en l'année 1100, et lui succéda au mois de juillet 1108. Il fut sacré à Orléans par l'archevêque de Sens.
    Louis VI monta sur le trône n'ayant que des domaines peu considérables, séparés les uns des autres par des fiefs qui appartenaient à des seigneurs rivaux de leur roi, tyrans de leurs vassaux, ennemis de leurs voisins, et ne reconnaissant d'autre droit que la force, d'autre honte que la défaite, d'autre gloire que le succès. Le monarque devait assistance à ses vassaux, c'est-à-dire qu'il était obligé de les secourir
    quand ils réclamaient son appui ; de sorte qu'avec peu de forces à sa disposition (puisqu'il ne pouvait lever de troupes que dans ses domaines) il était appelé par les querelles des grands à se mêler de toutes les guerres qui éclataient dans le royaume.
    Philippe, qui n'avait jamais eu d'affaires plus importantes que ses plaisirs, était mort généralement méprisé. Louis, son fils, en prenant les rênes du gouvernement, eut pour ennemis tous les seigneurs que par son courage il avait ramenés au devoir pendant l'excommunication de son père ; leurs projets n'allaient pas moins qu'à le priver du trône. Louis les prévint par son activité ; il poussa si rudement les révoltés qu'il les battit, les divisa, et devint en moins de deux ans plus puissant qu'aucun de ses prédécesseurs depuis Hugues Capet.
    A peine ce monarque avait-il obligé à se soumettre un de ces petits seigneurs qui de leurs châteaux faisaient sans cesse des incursions dans le voisinage, et pillaient les peuples et les églises, qu'il était obligé de marcher contre un autre de ces véritables tyrans. Comme un nouvel Hercule, il les réduisit tous successivement, ce qui le rendit en même temps le restaurateur de l'autorité royale et le bienfaiteur de ses peuples.
    Ce fut ainsi qu'il eut à combattre son propre frère Philippe, comte de Mantes, fils d'une autre mère, Bertrade ; celle-ci poussait Philippe à disputer à Louis le Gros la couronne. Une ligue s'était formée entre le comte de Mantes, son oncle, Amauri, comte de Montfort, et Foulques, comte d'Anjou. Louis cita son frère devant les pairs du duché de France, s'empara de Mantes et d'Arpajon et détermina ses gens de Montlhéry à chasser les gens de Philippe. Louis eut ensuite à combattre Guy de Rochefort, son fils, Hugues de Créci, et Eudes, fils de Bouchard de Montmorency, ainsi que plusieurs autres barons.
    Ces guerres toutes de sièges et d'escarmouches se continuèrent pendant toute la première partie du règne du monarque. L'une de ses entreprises les plus difficiles fut l'attaque du château du Puiset, qu'occupait Hugues le Beau, qui exerçait son brigandage dans toute la Beauce : ce seigneur fut fait prisonnier et envoyé à la forteresse de Château-Landon. Enfin tous les seigneurs insurgés furent soumis et firent leur hommage au roi ; la plupart devinrent ses défenseurs les plus zélés.
    Sa puissance eût été alors établie sans la moindre contestation ; mais il comptait parmi ses vassaux Henri Ier, roi d'Angleterre, et malheureusement duc de Normandie. Il était de la politique de Henri de seconder tous les mécontents de France, afin de conserver les domaines qu'il y possédait : par le même motif, les possesseurs de grands fiefs s'unissaient volontiers à lui ; car si le duché de Normandie rentrait dans les domaines de la couronne, il n'y avait plus de garantie pour eux contre le pouvoir des rois de France.
    Ces intérêts produisirent beaucoup de guerres qui ne furent ni vives, ni longues, et autant de traités qui ne durèrent pas davantage. Si le roi d'Angleterre trouvait des alliés dans les seigneurs français, le roi de France trouvait de puissants appuis dans les neveux du roi d'Angleterre, qui excitaient en leur faveur des révoltes dans cette Normandie, objet de tant de contestations. On laissa d'abord avec trop d'indifférence le monarque anglais s'établir dans le Vexin : il avait promis dès le commencement de raser la forteresse de Gisors ; mais plus tard il s'y refusa, et le roi de France se vit obligé de marcher contre lui en l'an 1109.
    Les deux armées étaient en présence à Néaufle, sur la rivière d'Epte, lorsque Louis fait proposer à son ennemi de vider leur différend par un combat singulier de roi à roi, pour épargner le sang de leurs sujets. Le monarque anglais ne répond à ce défi que par une plaisanterie ; et l'on en vient à une bataille, où il est défait et obligé de prendre la fuite. La guerre continua, avec des alternatives de revers et de succès, jusqu'à l'an 1113, où la lassitude des peuples obligea Louis VI d'abandonner Gisors au monarque anglais, et celui-ci d'en faire hommage au roi de France.
    Cet arrangement avait mis fin aux hostilités ; mais elles recommencèrent bientôt lorsque Louis voulut prendre sous sa protection Guillaume Cliton, fils de Robert Courtecuisse, qui avait été dépouillé de la Normandie par son frère Henri. Le monarque français, malgré la valeur personnelle qu'il déploya, fut battu au combat de Brenneville en 1119. Après cet échec, Louis consentit à la paix ; mais le roi d'Angleterre ayant perdu toute sa famille et une grande partie de sa noblesse qui périt dans un naufrage, Cliton profita de cette circonstance pour lui faire encore la guerre, qu'appuyait secrètement Louis.
    Henri s'en vengea en suscitant au roi de France un ennemi puissant dans la personne de Henri V, empereur, qui haïssait Louis comme protecteur du pape Calixte II, par lequel il avait été excommunié. Henri V leva une armée formidable composée de Lorrains, d'Allemands, de Saxons, de Bavarois et de tous les autres peuples au delà du Rhin, avec l'intention de venir brûler la ville de Reims, où s'était tenu le concile qui avait fulminé contre lui la sentence d'excommunication.
    Louis convoqua une assemblée générale des seigneurs, et leur représenta qu'il s'agissait d'une guerre étrangère, dans laquelle les intérêts et l'honneur de la France étaient compromis : il avait de l'éloquence, et passait avec raison pour le plus intrépide soldat de son royaume. Il s'empara si bien des esprits que toutes les querelles particulières cessèrent aussitôt : les seigneurs les plus dévoués au roi d'Angleterre se montrèrent dignes de leur patrie, et la France trouva deux cent mille hommes à opposer à ses ennemis.
    D'autres grands vassaux éloignés accouraient encore à la tête de leurs troupes afin de grossir l'armée royale. Pour rencontrer un pareil exemple d'union, de promptitude et de patriotisme, il faudrait remonter jusqu'à Charlemagne. L'empereur, étonné de voir un roi si faible contre ses feudataires déployer tant de forces contre l'étranger, retourna sur ses pas ; et la tranquillité de la France fut assurée sans combat. Louis le Gros aurait bien voulu profiter d'une si belle occasion pour enlever le duché de Normandie au roi d'Angleterre ; mais l'intérêt des grands s'y opposa : ils distinguaient les guerres de la nation d'avec les guerres du prince, et n'étaient pas tentés d'augmenter son pouvoir ; ils intervinrent pour ménager la paix entre les deux royaumes, et cette fois elle fut durable.
    Louis ne se reposa cependant point : les querelles entre les grands n'avaient cédé qu'à un intérêt national ; le danger passé, chacun reprit ses animosités, ses prétentions ; et le roi continua d'avoir les armes à la main pour se faire obéir. En 1126 il marcha au secours de l'évêque de Clermont, chassé de son siège par le comte d'Auvergne ; et il fut accompagné dans cette expédition par plusieurs grands seigneurs qui avaient d'abord été ses ennemis, tels que Conan, duc de Bretagne, Foulques d'Anjou et le comte de Nevers. Il força les passages des montagnes, assiégea le château de Montferrand, près de Clermont, qu'il prit, et obligea le comte rebelle à rétablir le prélat.
    Quelques années plus tard, le même seigneur, oubliant son serment, recommença ses premières vexations contre l'évêque. Le monarque franchit de nouveau les montagnes, et obligea encore le comte à reconnaître son autorité, malgré le duc d'Aquitaine, qui était accouru à son secours, mais qui, ayant vu les forces du roi, se soumit lui-même et lui fit hommage de la manière la plus humble.
    Enfin le monarque jouissait des douceurs de la paix, lorsqu'il se vit obligé d'aller punir les assassins du comte de Flandre. Ce comte ne laissant point d'enfants, il lui fit donner pour successeur le fils du duc de Normandie, Cliton, dont il chercha toujours à augmenter la puissance, afin d'en faire au roi d'Angleterre un ennemi plus redoutable. Mais ce jeune prince périt peu de temps après, les armes à la main, en poursuivant les troupes de son compétiteur, le comte d'Alsace, qu'il avait battu dans les plaines d'Alost.
    Vers le même temps, l'évêque de Paris, sans aucune considération des services que Louis avait rendus à l'Eglise, se plaignant de la nomination faite par ce monarque à quelques bénéfices, avait été jusqu'à prononcer une excommunication contre son souverain : mais, malgré les plaintes de Bernard, abbé de Clairvaux, qui s'était réuni au prélat, le pape Honoré II déclara l'excommunication abusive, et leva l'interdit. Si l'on en excepte cette circonstance, Louis fut toujours parfaitement d'accord avec l'autorité ecclésiastique.
    La pureté de ses mœurs, l'amour qu'il conserva toujours envers Alix ou Adélaïde de Savoie, sa femme, le soin qu'il mit à défendre le clergé de l'avarice et de la brutalité des nobles, le sauvèrent de toute discussion avec la cour de Rome. On vit sous son règne cinq papes venir chercher un asile en France ; et il eut besoin de beaucoup de prudence pour terminer le schisme né de la rivalité d'Innocent II et d'Anaclet, revêtus ensemble, par des partis opposés, de la dignité papale.
    En 1128, il fit couronner à Reims son fils aîné, Philippe ; mais ce prince mourut d'une chute de cheval le 13 octobre 1131. Louis avait trop de vertus pour n'être pas un excellent père ; et quoiqu'il eût beaucoup d'enfants, on n'en vit aucun dans ces temps de révoltes prêter son nom aux rebelles. Il se montra fort sensible à la perte de son fils aîné ; mais le pape Innocent II, qui était alors à Paris, l'abbé Suger et ses courtisans intimes lui firent sentir que l'intérêt du royaume exigeait qu'il ne mît aucun retard à désigner son successeur : il choisit Louis, son second fils, qui fut sacré à Reims par le pape Innocent, douze jours après la mort de Philippe.
    La dernière expédition de Louis VI eut lieu en 1135, contre le seigneur de Saint-Brisson-sur-Loire, qui exerçait toutes sortes de brigandages dans les environs de son château. Le roi assiégea cette forteresse, et après l'avoir prise d'assaut, il la réduisit en cendres. Mais les fatigues qu'il essuya dans cette occasion lui causèrent une dysenterie qui le conduisit au tombeau, après deux ans de souffrances.
    Avant de fermer les yeux, il eut la satisfaction d'apprendre que le duc d'Aquitaine, qui n'avait qu'une fille nommée Eléonore, l'offrait par testament au jeune Louis, avec les immenses domaines qu'il possédait ; il envoya son fils en Guyenne pour accomplir ce mariage, et mourut avant le retour du prince, le 1er août 1137, dans sa 57e année, comblé des bénédictions du peuple, dont il avait toujours été le défenseur. Les historiens ne lui reprochent que d'avoir manqué de cette politique qui ne s'accordait pas toujours avec les vertus qu'il possédait dans un degré éminent.
    Il laissa en mourant, outre Louis VII, qui lui succéda, cinq fils et une fille. La reine Adélaïde, sa veuve, épousa Matthieu de Montmorency, connétable de France. On attribue à Louis le Gros l'établissement des communes, desquelles est sorti le tiers état ou troisième ordre ; car il est remarquable que sous la première dynastie il n'y eut qu'un ordre politique, celui des conquérants ou gentilshommes (gentis homines), hommes de la nation.
    Sous la seconde dynastie le clergé devint un ordre politique, c'est-à-dire qu'il prit place dans les assemblées nationales ; et ce fut lui particulièrement qui fit passer la couronne sur la tête de Pépin. Sous la troisième dynastie s'éleva le tiers état, qui n'était pas alors composé du peuple, mais des bourgeois (burgenses), des propriétaires en charge, et des chefs de corporations.
    Les guerres continuelles des seigneurs et le mouvement donné par les croisades ayant relâché les liens de la servitude, il se forma des bandes de brigands, qui pillaient indistinctement tous les partis : le commerce sentit qu'il le devait attendre de protection que de lui-même ; et l'on vit se relever peu à peu le pouvoir municipal, origine et soutien de toutes les libertés.
    Les paysans avaient été organisés par le clergé en communautés paroissiales conduites par leurs curés ; ces communautés prêtèrent plusieurs fois secours au roi, ainsi que cela eut lieu notamment au siège du château de Puiset. Déjà antérieurement à Louis le Gros, Beauvais, St-Quentin, Noyon avaient obtenu de leurs seigneurs des chartes de commune. La ville de Laon eut une charte en 1112 ; et deux ans après, Amiens en eut à son tour. Puis un grand nombre d'autres villes obtinrent des franchises analogues, dont on trouve du reste des traces avant le règne de Louis VI.
    Dès lors, le contingent des troupes à fournir, la part à prendre dans les contributions, la police à exercer dans le territoire, le droit même de juger, en un mot tout ce qui constituait le pouvoir des grands passa aux communes, que gagna aussi l'esprit d'indépendance qui régnait à cette époque. L'usage de présenter aux rois les clefs des villes qu'ils traversent rappelle le temps où l'on refusait souvent de les y recevoir. Les villes affranchies devinrent d'autant plus fortes, que les châtelains des environs se faisaient recevoir membres de la cité, afin de profiter des avantages de l'association : ils donnaient leur esprit guerrier aux citadins en échange de l'esprit d'ordre et d'union qu'ils en recevaient.
    Le pouvoir municipal existait dans les Gaules lors de la conquête franque, et s'était conservé sous la première dynastie : il se perdit sous la seconde, mais le souvenir n'en fut jamais anéanti. Louis le Gros en a secondé le rétablissement, décidé en grande partie par la force même des circonstances ; car on voit ce pouvoir se reproduire à la même époque en Italie, en Allemagne, en Angleterre où il a gardé le nom de communes : il n'avait jamais été totalement aboli dans la Flandre, où l'activité du commerce rendait les bourgeois des personnages considérables. La preuve s'en trouve dans le règne même de Louis le Gros, qui fut obligé de marcher contre les bourgeois de Bruges, assez puissants en richesses et en nombre pour tenter une révolution contre leur souverain.
    Louis VI est le premier de nos rois qui soit allé prendre l'oriflamme à Saint-Denis, à l'occasion de la guerre nationale dont on a parlé. Cette espèce d'étendard rouge, suspendu au bout d'une lance dorée, avait d'abord été porté dans les guerres que le monastère de Saint-Denis soutenait pour la défense de ses domaines avant leur réunion à la couronne. L'oriflamme parut pour la dernière fois à la bataille d'Azincourt, en 1415.

    Décès:
    Il mourut d'une Diarrhée

    Louis a épousé Adelaide (Alix) DE SAVOIE vers 03 août 0115 à PAris, 75, Paris, Paris, France, Notre Dame. Adelaide (fille de Humbert II DE MAURIENNE et Gisèle DE BOURGOGNE-COMTÉ) est née vers 1092 à ?, ?, , ?, ?, ; est morte le 18 nov 1154 à Paris, 75, Paris, Paris, France, Montmartre; a été enterrée à Paris, 75, Paris, Paris, France, Eglise Saint Pierre de Montmartre. [Feuille familiale] [Tableau familial]


  2. 9.  Adelaide (Alix) DE SAVOIEAdelaide (Alix) DE SAVOIE est née vers 1092 à ?, ?, , ?, ?, (fille de Humbert II DE MAURIENNE et Gisèle DE BOURGOGNE-COMTÉ); est morte le 18 nov 1154 à Paris, 75, Paris, Paris, France, Montmartre; a été enterrée à Paris, 75, Paris, Paris, France, Eglise Saint Pierre de Montmartre.

    Autres événements:

    • Description du blasonnement: D'or à l'aigle de sable
    • Origine de la source: "Histoire de la maison Royale de France" Tome Ier par le Reverend Pere Anselme page n° 75

    Notes:

    #Générale#Adèle de Savoie,
    Blason: D'or, à l'aigle de sable.
    Alix ou Adélaïde de Maurienne (vers 1100-1154, à Montmartre), reine de France, est la fille du comte Humbert II de Savoie et de Gisèle de Bourgogne, et nièce du pape Calixte II.

    Elle épousa en seconde noce, le 3 août 1115, en l'église Notre-Dame de Paris, le roi Louis VI le Gros, au passé mouvementé, mais qui à 35 ans aspire à une vie calme.

    Avec Adèle de Savoie, une branche des Bosonides se fonde dans les Capétiens, c'est une femme réputée laide mais attentive et pieuse, et enfantera de six fils et deux filles :

    Philippe (1116-1131), à ne pas confondre avec son frère du même nom, mort des suites d'une chute de cheval.
    Louis VII le Jeune (1120-1180), roi de France.
    Henri (1121-1175), sans alliance ni postérité, évêque de Beauvais (1149-1161) puis archevêque-duc de Reims (1161-1175)
    Hugues (v. 1123, mort jeune)
    Robert Ier de Dreux (v. 1123-1188), dit Robert le Grand, comte de Dreux (1137-1184), comte du Perche
    Constance de France (v. 1124-1180), épouse (1) en 1140 Eustache IV (1127-1153), dit Eustache de Blois, comte de Boulogne - sans postérité connue épouse (2) en 1154 Raymond V (1134-1194), comte de Toulouse
    Philippe (v. 1125-1161), à ne pas confondre avec son frère aîné du même nom - sans alliance ni postérité, évêque de Paris
    Pierre Ier de Courtenay (v. 1125-v. 1182), marié vers 1152 avec Élisabeth de Courtenay (v. 1135-1206), dame de Courtenay
    Robert de Dreux et Pierre de Courtenay, sont les souches de deux importantes lignées.

    Après la mort du roi, en 1137, d'un excès de bonne chère, elle fait un second mariage avec le connétable Mathieu de Montmorency, dont elle eut une fille.

    En 1153, elle obtient de son mari, de se retirer à l'abbaye de Montmartre qu'elle avait fondé avec le roi Louis VII, et y meurt le 18 novembre 1154. Son tombeau est en l'église Saint-Pierre-de-Montmartre.

    Enfants:
    1. Philippe DE FRANCE est né le 29 août 1116 à Reims, , , , France, ; est mort le 13 oct 1131 à Vincennes, 94, Val de Marne, Val de Marne, France, Château de Vincennes.
    2. Louis VII CAPET est né vers 1120 à ?, ?, , ?, ?, ; est mort le 18 sept 1180 à Paris, 75, Paris, Paris, France, ; a été enterré en 1180 à Fontainebleau, 77, Seine et Marne, Seine-et-Marne, France, Abbaye de Notre Dame de Barbeau.
    3. Henri Caper de Bauvais DE FRANCE est né en 1121 à Reims, , , , France, ; est mort le 13 nov 1175 à Reims, , , , France, .
    4. Robert Ier DE FRANCE est né vers 1123 à Reims, , , , France, ; est mort le 11 oct 1188 à Braine, 02, Aisne, Aisne, France, ; a été enterré à Braine, 02, Aisne, Aisne, France, Abbaye de Sainte Ived.
    5. Constance DE FRANCE est née vers 1124 à Reims, , , , France, ; est morte vers 1180 à Reims, , , , France, .
    6. Philippe DE FRANCE est né en 1125 à Reims, , , , France, ; est mort le 04 sept 1161 à Vincennes, 94, Val de Marne, Val de Marne, France, Chateau de Vincennes.
    7. 4. Pierre Ier DE FRANCE est né vers 1126 à ?, ?, , ?, ?, ; est mort le 10 avr 1183 à Palestine, , , , , .
    8. Marie DE FRANCE est née en 1145; est morte en 1198.

  3. 10.  Renaud DE COURTENAYRenaud DE COURTENAY est né vers 1105 à ?, ?, , ?, ?, (fils de Milon DE COURTENAY et Ermengarde DE NEVERS); est mort vers 1160 à ?, ?, , ?, ?, .

    Autres événements:

    • Description du blasonnement: D'or aux trois tourteaux de gueules
    • Origine de la source: Annales de la Société Historique et Archéologique du Gâtinais Volumes 38 à 40 page n°154
    • Rubrique libre: Participa à la deuxième Croisade avec son frère Guillaume

    Renaud a épousé Elizabeth DU DONJON. Elizabeth (fille de Frederic DU DONJON) est née vers 1110. [Feuille familiale] [Tableau familial]


  4. 11.  Elizabeth DU DONJON est née vers 1110 (fille de Frederic DU DONJON).
    Enfants:
    1. 5. Elisabeth DE COURTENAY est née vers 1138 à ?, ?, , ?, ?, ; est morte le 14 sept 1206.

  5. 12.  Guillaume III DE NEVERSGuillaume III DE NEVERS (fils de Guillaume II DE NEVERS et Adelais X); est mort le 21 nov 1161 à Auxerre, 89, Yonne, Yonne, France, .

    Autres événements:

    • Description du blasonnement: D'azur semé de billettes d'or au lion du même, armé et lampassé de gueules, brochant sur le tout
    • Origine de la source: Histoire de la maison Royale de France Tome n° 3 par le Reverend Pere Anselme en 1673 page n° 198
    • Rubrique libre: se croisa pour la Terre Sainte à Vezelay et accompagna le Roi Louis le jeune en son voyage outremer

    Notes:

    #Générale#Comte de Nevers.

    Guillaume a épousé Mahaud Mathilde ou Ide DE CARINTHIE. Mahaud (fille de Engilbert II DE SPONHEIM et Uta DE PASSAU) est née vers 1106 à ?, ?, , ?, ?, ; est morte le 13 déc 1160 à ?, ?, , ?, ?, . [Feuille familiale] [Tableau familial]


  6. 13.  Mahaud Mathilde ou Ide DE CARINTHIE est née vers 1106 à ?, ?, , ?, ?, (fille de Engilbert II DE SPONHEIM et Uta DE PASSAU); est morte le 13 déc 1160 à ?, ?, , ?, ?, .

    Autres événements:

    • Origine de la donnée: MERESSE PHILIPPE
    • Origine de la source: Histoire de la maison Royale de France Tome n° 3 par le Reverend Pere Anselme en 1673 page n° 199
    • Origine de la source: Le grand dictionnaire historique ou le mélange curieux de l ...Volume 3 page n°454

    Notes:

    #Générale#Mathilde de Carinthie (v.1106 ou 1108 - † 13 décembre 1160),

    fille de Engilbert III de Carinthie et de Sponheim (v.1084 - †1152) et de Utta de Passau von Putten ( ? - †1140)[1].


    En 1123, Mathilde épouse Thibaut IV de Blois (1093 - †1151), comte de Champagne, de Troyes, de Blois, de Chartres et de de Meaux. Avec ce dernier elle eut les enfants suivants :

    Henri Ier, († 1182), comte de Champagne et de Brie
    Thibaut V, († 1191), comte de Blois et de Chartres, connétable de France
    Étienne Ier de Sancerre, († 1191), comte de Sancerre
    Guillaume aux Blanches Mains, († 1202), archevêque de Reims, cardinal et légat pontifical
    Adèle de Champagne, († 1206), épouse de Louis VII, roi de France
    Mathilde, († v.1130), décédée jeune
    Elisabeth, († v.1180), épouse de Guillaume IV de Gouët, seigneur de Montmirail
    Marie, épouse Eudes II, duc de Bourgogne
    Agnès, († 1207), épouse de Renaud II, comte de Bar
    Marguerite, religieuse à Abbaye de Fontevraud
    Notes et références :

    http://genealogos.free.fr/dat154.htm#

    Enfants:
    1. Aelis DE NEVERS
    2. Adèle DE NEVERS est née vers 1145 à ?, ?, , ?, ?, ; est morte vers 1192.
    3. 6. Guy Ier DE NEVERS est né en 1151; est mort le 18 oct 1175.

  7. 14.  Raymond DE BOURGOGNE est né en 1125 à ?, ?, , ?, ?, (fils de Hugues II DE BOURGOGNE et Mathilde DE TURENNE); est mort le 28 juin 1156 à ?, ?, , ?, ?, .

    Autres événements:

    • Description du blasonnement: Bandé d'or et d'azur à la bordure de gueules

    Notes:

    #Générale#Profession : Comte de Grignon, Seigneur de Vitteaux puis de Montpensier du chef de sa femme.

    Raymond a épousé Agnès DE THIERN vers 1145 à ?, ?, , ?, ?, . Agnès (fille de Guy DE THIERN) est née vers 1130 à ?, ?, , ?, ?, . [Feuille familiale] [Tableau familial]


  8. 15.  Agnès DE THIERN est née vers 1130 à ?, ?, , ?, ?, (fille de Guy DE THIERN).

    Autres événements:

    • Description du blasonnement: De gueules à la bande d'or
    • Origine de la source: Topographie Historique du département de l'Ain page n°448

    Notes:

    #Générale#Dame de Montpensier en Auvergne.

    Notes:

    #Générale#ABT
    Mariage : avant ou vers 1140

    Enfants:
    1. 7. Mahaut ou Mathilde DE BOURGOGNE est née vers 1150; est morte après 1219 à Fontevraud, 49, Maine et Loire, Maine-et-Loire, France, ; a été enterrée à Fontevraud, 49, Maine et Loire, Maine-et-Loire, France, .