Généalogie de la famille Méresse - Facon

Notre Généalogie Familiale

Geoffroy DE DREUX

M 1200 - 1219  (19 ans)


Générations:      Standard    |    Vertical    |    Compact    |    Boîte    |    Texte seul    |    Ahnentafel    |    Roue d'ascendance    |    Médias

Génération: 1

  1. 1.  Geoffroy DE DREUX est né en 1200 (fils de Robert II le Jeune DE DREUX et Yolande DE COUCY); est mort en 1219.

Génération: 2

  1. 2.  Robert II le Jeune DE DREUXRobert II le Jeune DE DREUX est né vers 1154 à Braine, 02, Aisne, Aisne, France, (fils de Robert Ier DE FRANCE et Agnès DE TRAINEL); est mort le 28 déc 1218; a été enterré à Braine, 02, Aisne, Aisne, France, .

    Autres événements:

    • Description du blasonnement: Échiqueté d'or et d'azur à la bordure de gueules
    • Origine de la source: "Histoire Genealogique des maisons de Guines-d'Ardres-de Gand et de Coucy" par André du Chesne p 215

    Notes:

    #Générale#Profession : Comte de Dreux et de Braine & de Longueville.
    Fondateur du prieuré drouais de Fermaincourt en 1185 ;
    Croisé en 1190, contribue à la reddition de Saint-Jeand'Acre le 13 juillet 1191 ;
    Participe au siège de Rouen en 1204 ;
    Combat les albigeois en 1209 ;
    Combat à la bataille de Bouvines le 27 juillet 1214.
    (Ribaldone Thierry)

    Robert a épousé Yolande DE COUCY vers 1184 à ?, ?, , ?, ?, . Yolande (fille de Raoul Ier DE COUCY et Agnes DE HAINAUT) est née vers 1161 à ?, ?, , ?, ?, ; est morte le 18 mars 1222 à Braine, 02, Aisne, Aisne, France, ; a été enterrée à Braine, 02, Aisne, Aisne, France, . [Feuille familiale] [Tableau familial]


  2. 3.  Yolande DE COUCYYolande DE COUCY est née vers 1161 à ?, ?, , ?, ?, (fille de Raoul Ier DE COUCY et Agnes DE HAINAUT); est morte le 18 mars 1222 à Braine, 02, Aisne, Aisne, France, ; a été enterrée à Braine, 02, Aisne, Aisne, France, .

    Autres événements:

    • Description du blasonnement: Fascé de vair et de gueules de six pièces
    • Origine de la source: "Histoire Genealogique des maisons de Guines-d'Ardres-de Gand et de Coucy" par André du Chesne p 215

    Enfants:
    1. Robert III DE DREUX est né vers 1185 à ?, ?, , ?, ?, ; est mort le 03 mars 1234 à Braine, 02, Aisne, Aisne, France, ; a été enterré à Braine, 02, Aisne, Aisne, France, l'Église abbatiale Saint-Yved de Braine.
    2. Eleonore DE DREUX est née en 1186; est morte après avr 1248.
    3. Isabelle DE DREUX est née en 1188; est morte après sept 1242.
    4. Alix (Adelaide) DE DREUX est née en 1189 à ?, ?, , ?, ?, ; est morte en 1258 à ?, ?, , ?, ?, .
    5. Pierre Ier Mauclerc DE DREUX est né vers 1191 à ?, ?, , ?, ?, ; est mort en 1250 à En Mer Méditerranée, , , , , ; a été enterré à Braine, 02, Aisne, Aisne, France, .
    6. Philippine (Philippa) DE DREUX est née vers 1192 à ?, ?, , ?, ?, ; est morte le 17 mars 1242 à ?, ?, , ?, ?, .
    7. Henri DE DREUX est né en 1192.
    8. Agnes DE DREUX est née en 1195; est morte en 1258.
    9. Yolande DE DREUX est née en 1196; est morte en 1239; a été enterrée en 1239 à Foucarmont, 76, Seine Maritime, Seine-Maritime, France, .
    10. Jean DE DREUX est né en 1198; est mort en 1239.
    11. 1. Geoffroy DE DREUX est né en 1200; est mort en 1219.


Génération: 3

  1. 4.  Robert Ier DE FRANCERobert Ier DE FRANCE est né vers 1123 à Reims, , , , France, (fils de Louis VI CAPET et Adelaide (Alix) DE SAVOIE); est mort le 11 oct 1188 à Braine, 02, Aisne, Aisne, France, ; a été enterré à Braine, 02, Aisne, Aisne, France, Abbaye de Sainte Ived.

    Autres événements:

    • Description du blasonnement: Échiqueté d'or & d'azur à la bordure de gueules
    • Origine de la source: "Histoire de la maison Royale de France" Tome Ier par le Reverend Pere Anselme page n° 361
    • Rubrique libre: Surnomé le Grand par Bauduin d'Avesnes

    Notes:

    #Générale#Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

    Robert Ier de Dreux, dit le Grand,

    naquit vers 1123 et mourut le 11 octobre 1188, comte de Dreux, cinquième fils de Louis VI le Gros, roi de France et d'Adèle de Savoie.

    En 1137, il reçut, en apanage, de son père, le comté de Dreux, dont il garda le titre jusqu'en 1184 quand il le cèda à son fils Robert II et épousa en 1139 Agnès de Garlande.

    Par son mariage, en 1145, avec Harvise d'Évreux, il devint comte du Perche ; à l'occasion de ses noces, en 1152, avec Agnès de Braine, dont il adopta les armes, il reçut le comté de Braine-sur-Vesle et les seigneuries de Fère-en-Tardenois, de Pontarcy, de Nesle, de Longueville, de Quincy-en-Tardenois, de Savigny et de Baudement.

    Robert Ier participa à la deuxième croisade en 1147 et au siège de Damas en 1148. En 1158, il combattit contre les Anglais et participa au siège de Séez en 1154.

    Il mourut en 1188. Ce prince accorda en 1159 une charte communale à la ville de Dreux, déjà depuis longtemps érigée en commune, et fonda la ville de Brie-Comte-Robert, ainsi appelée de son nom.


    Mariages et enfants :
    Marié en premières noces vers 1140 avec Agnès (1122 † 1143), fille d'Anseau de Garlande, comte de Rochefort, d'où :

    Simon (1141-av.1182), seigneur de La Noue
    Marié en secondes noces vers 1144 avec Harvise (1118 † 1152) fille de Gautier d'Evreux, comte de Salisbury, d'où :

    Adèle (1145, morte après 1210), mariée après 1156 avec Valéran III, comte de Breteuil, puis en secondes noces en 1161 avec Guy II, seigneur de Châtillon, en troisièmes noces avec Jean Ier de Thorotte, mort en 1176 et en dernières noces avant 1183 avec Raoul Ier de Nesle, comte de Soissons, mort en 1235
    Marié en troisièmes noces en 1152 avec Agnès, comtesse de Braine (1130 † 1202/18) fille de Guy de Baudemont, comte de Braine

    Robert II (1154 † 1218), comte de Dreux et de Braine
    Henri (1155 † 1199), évêque d'Orléans
    Alix (1156 † ap.1217), mariée en 1174 à Raoul Ier (1135 † 1191), seigneur de Coucy
    Philippe (1158 † 1217), évêque de Beauvais
    Isabeau (1160 † 1239), mariée en 1178 à Hugues III de Broyes († 1199)
    Pierre (1161 † 1186)
    Guillaume (1163 † ap.1189), seigneur de Braye, de Torcy et de Chilly
    Jean (1164 † ap.1189)
    Mamilie (1166 † 1200)
    Marguerite (1167 † ), religieuse

    Blason: Échiqueté d'or & d'azur à la bordure de gueules

    Robert a épousé Agnès DE TRAINEL vers 1152 à ?, ?, , ?, ?, . Agnès (fille de Guy DE BAUDEMENT et Alix X) est née vers 1130 à ?, ?, , ?, ?, ; est morte le 11 juil 1218 à ?, ?, , ?, ?, ; a été enterrée à Braine, 02, Aisne, Aisne, France, Abbaye de Saint Ived de Braine. [Feuille familiale] [Tableau familial]


  2. 5.  Agnès DE TRAINELAgnès DE TRAINEL est née vers 1130 à ?, ?, , ?, ?, (fille de Guy DE BAUDEMENT et Alix X); est morte le 11 juil 1218 à ?, ?, , ?, ?, ; a été enterrée à Braine, 02, Aisne, Aisne, France, Abbaye de Saint Ived de Braine.

    Autres événements:

    • Description du blasonnement: Echiqueté d'or et d'azur à la bordure de gueules
    • Origine de la donnée: Geneatique2018
    • Origine de la source: "Histoire de la maison Royale de France" Tome Ier par le Reverend Pere Anselme page n° 362
    • Origine de la source: Histoire de la ville et de l'ancien comté de Bar-sur-Seine Volume 1 page n°384
    • Rubrique libre: Elle fonda l'Abbaye de Saint Ived de Braine

    Notes:

    #Générale#Elle fonda l'Abbaye de Saint Ived de Braine

    Enfants:
    1. 2. Robert II le Jeune DE DREUX est né vers 1154 à Braine, 02, Aisne, Aisne, France, ; est mort le 28 déc 1218; a été enterré à Braine, 02, Aisne, Aisne, France, .
    2. Henry DE FRANCE est né en 1155 à Dreux, 28, Eure et Loir, Eure-et-Loire, France, ; est mort le 25 avr 1198 à Rome, Ita, , Ita, Italie, .
    3. Alix ou Adèle DE DREUX est née vers 1156 à ?, ?, , ?, ?, ; est morte après 1217.
    4. Philippe DE DREUX est né en 1158; est mort le 04 nov 1217 à Beauvais, 60, Oise, Oise, France, .
    5. Isabelle DE DREUX est née vers 1160 à ?, ?, , ?, ?, ; est morte estimé 1229 à ?, ?, , ?, ?, .
    6. Guillaume DE DREUX est mort en 1189.
    7. Pierre DE DREUX est né en 1161; est mort en 1185.
    8. Jean DE DREUX est né en 1164; est mort en 1189.
    9. Missilie Beatrix DE DREUX est née en 1167; est morte le 20 juin 1200.
    10. Margurite DE DREUX est née en 1167.

  3. 6.  Raoul Ier DE COUCYRaoul Ier DE COUCY est né vers 1135 à ?, ?, , ?, ?, (fils de Enguerrand II DE COUCY et Agnès DE BOISGENCY); est mort le 15 oct 1191 à Saint-Jean-d'Acre, Isr, , Isr, Israël, .

    Autres événements:

    • Source complémentaire: "Histoire Genealogique des maisons de Guines-d'Ardres-de Gand et de Coucy" par André du Chesne p 210
    • Description du blasonnement: Fascé de vair et de gueules de six pièces
    • Origine de la source: "Histoire de la maison Royale de France" Tome Ier par le Reverend Pere Anselme page n° 363
    • Rubrique libre: il accompagna le roi Louis le Jeune à la deuxième croisade.

    Notes:

    #Générale#Raoul de Coucy[1], (v. 1134 - † 1191),
    Sire de Coucy, seigneur de Marle, de La Fère, de Crécy (sur-Serre), de Vervins, de Pinon, de Landouzy (la-Ville), de Fontaine (lès-Vervins).
    Il partit pour la Terre sainte où il périt au siège de Saint-Jean-d'Acre (appelée Ptolèmaïs pendant l'Antiquité), en novembre 1191.
    Généalogie
    Son arrière grand-père : Enguerrand de Boves († v. 1118 ou après), comte d'Amiens, seigneur de Boves, de la Fère, devint possesseur en 1108 du château de Coucy dont il devint vicomte, et en donna le nom à ses descendants.
    La maison de Boves tirait son origine de Dreux ou Drogon, seigneur de Boves. Ce dernier, vraisemblablement père d'Enguerrand, s'illustra sous les règnes des rois Robert II et de Henri Ier.
    Son grand-père : Thomas de Marle († 1130), fils d'Enguerrand de Boves et d'Ade de Marle, seigneur de Boves, de Marle, de la Fère et comte d'Amiens. Il mourut à Laon en 1130.
    Son père : Enguerrand II de Coucy († av.1147), fils de Thomas de Marle, épousa en 1132 Agnès de Beaugency, cousine germaine du roi Louis VII de France, et fille de Mahaut ou Mathilde de Vermandois, elle-même fille d'Hugues Ier de Vermandois, frère du roi Philippe Ier de France. S'étant croisé, ainsi qu'Évrard de Breteuil, son beau-frère, il accompagna le roi Louis le Jeune à la deuxième croisade.
    Raoul Ier de Coucy s'est marié :

    en premières noces avec Agnès de Hainaut (? - († v. 1173), dite la Boiteuse, fille du comte Baudouin IV de Hainaut, tante d'Isabelle de Hainaut, première femme de Philippe Auguste. Il eut pour enfants :
    Yolande de Coucy (v. 1161- † 18 mars 1222), mariée en 1184 à Robert II de Dreux, (v. 1154 - † 28 décembre 1218), frère d'Alix de Dreux (1156 - († ap. 1217)
    Isabeau, mariée en premières noces à Raoul, comte de Roucy, et en secondes noces à Henri de Joyeuse, [† 1211), comte de Grandpré.
    Ade, mariée à Thierry , seigneur de Beure (Diederich III van Beveren).
    En secondes noces avec Alix († ap. 1217), fille de Robert Ier de Dreux, frère du roi Louis VII de France, et d'Adèle de Dreux († ap. 1210). Il eut pour enfants :
    Enguerrand III de Coucy, (1182 - † 1243), dit le Bâtisseur
    Thomas de Coucy-Vervins († 1252/1253), fut l'auteur de la branche des Coucy-Vervins. Il épousa Mahaut de Rethel († ap. 1255), fille de Hugues II de Rethel († v. 1227), comte de Rethel et de Félicité de Broyes, († 1257) dame de Beaufort
    Raoul II de Coucy, ecclésiastique,
    Robert de Pinon, (1185 - † ap. 1234), sire de Pinon, qui épousa Élisabeth (v. 1205 - † 1219), vicomtesse de Mareuil, fille de Robert de Pierrepont et d'Eustachie de Roucy (1170 - † 1221)
    Agnès de Coucy,(† 1214 ou après), mariée à Gilles de Beaumetz, châtelain de Bapaume

    Histoire
    Raoul de Coucy, se voyant veuf, et désireux d'enfant mâle, reprit une seconde alliance avec Alix de Dreux, princesse de sang royal, et sa parente au quatrième degré car sa mère, Agnès de Beaugency, était la fille de Mahaut de Vermandois, fille ainée de Hugues de France dit le Grand, frère du roi Philippe Ier. Pareillement cette Alix de Dreux était fille de Robert Ier de Dreux, comte de Dreux, petit-fils du même roi Philippe Ier, et nièce du roi Louis VII le Jeune. Alix de Dreux eut pour mère Agnès de Baudémont, comtesse de Braine, troisième femme de son père Robert Ier de Dreux, et pour frère Robert II le Jeune († 28 décembre 1218), comte de Dreux et de Braine, qui fut marié avec Yolande de Coucy fille aînée de notre Raoul et d'Agnès de Hainaut sa première épouse. Au moyen desquels deux mariages, Raoul devint beau-père d'un grand prince, gendre d'un fils de France, et cousin germain par sa femme du roi Philippe Auguste. Raoul assista le roi de France en 1181 pendant la guerre contre Philippe d'Alsace, comte de Flandre, bien qu'auparavant il eut pris de lui en hommage les terres de Marle et Vervins, au fief de la Ferté-Beliard, que le comte lui transporta. Mais par le traité de paix accordée depuis le roi voulut que ce comte lui remit cet hommage. Et d'ailleurs le même Raoul devint homme lige du roi pour le fief de la seigneurie de La Fère, lequel il avait tenu jusqu'alors de l'Église de Laon. Car Roger de Rosoy, évêque de Laon, le céda au roi Philippe Auguste, par lettre passées à Paris en 1185, en présence de Baudouin V de Hainaut, comte de Hainaut, d'Enguerrand, archidiacre de Laon, de Jean de Fontenay, de Girard Chotard, et de Geoffroy, chapelain du roi.
    Cependant du mariage de la princesse Alix de Dreux et de ce Raoul, seigneur de Coucy, vinrent plusieurs enfants. Du consentement desquels, et de leur mère, il octroya à l'abbaye Notre-Dame de Mont-Saint-Martin, (Gouy (Aisne)) du diocèse de Cambrai, l'exemption du droit de vinage pour huit chariots de vin tous les ans, par lettres expédiées à Coucy en 1187. Et ensuite il bailla la moitié de sa chaussée de Crécy à faire et entretenir à Robert de l'Acre: à condition que de chaque charriot et charrette fermée, il reçoit un denier de telle monnaie qu'on lui payait pour les vinages, et des non ferrés un denier de la monnaie commune qui avait cours en la Terre. À quoi consentit la même Alix son épouse, en la présence de Raoul, clerc son neveu, de Marguerite, sa nièce femme de Jobert, seigneur de la Ferté-Bélard, de Raoul de Houssel, d'Albéric de Boomont, d'Arnoul de Monceaux, et autres. Puis en 1188, du gré et volonté de la susdite Alix et de ses enfants, il admortit eux religieux de l'abbaye Notre-Dame de Thenailles huit muids de froment de rente à la mesure de Marle, qui lui furent aumoné par Robert, chevalier seigneur d'Emblaincourt. Il leur donna d'ailleurs une terre appelée la Haye de Blaincourt : à la charge qu'étant essartée et cultivée; lui et ses successeurs auraient la moitié des fruits qui y croissent. Car ainsi le portent les lettres, que Pierre son chancelier leur en délivra l'an 1089. Bref étant, fut le point d'aller au voyage de la Terre sainte avec le roi Philippe Auguste, il confirma et augmenta encore avec le consentement de sa femme les donations que son père Enguerrand II de Coucy avait concédées à l'abbaye de Clairfontaines. De quoi il y eut d'autres lettres assées à Vervins le 25 mai 1190. Toutefois avant que de partir, il fit un partage de ses terres et seigneuries entre les enfants nés de lui et de cette Alix de Dreux, sa seconde épouse.
    "Moi, Raoul, Seigneur de Coucy, veux qu'il soit notoire de tous, présents et futurs, qu'étant prêt à partir pour Jérusalem, et craignant qu'il ne s'élève quelques difficultés entre mes enfants, au sujet de la part de chacun d'eux, j'ai disposé de mes biens, selon que j'ai jugé convenable, et après avoir pris le conseil des gens de probité qui me sont attachés. "J'ai donc donné à Enguerrand, mon fils aîné, toutes mes terres et seigneuries, pour être par lui possédées paisiblement, et sans réclamation quelconque, excepté les démembrements qui en ont été faits en faveur de mes autres enfants, et qui sont tels:
    "Je veux que Thomas, mon fils, ait en libre et tranquille possession, et sans être inquiété de personne, Vervins, Fontaine et Landouzy; et qu'il retire annuellement sur les droits de vinage de Vervins et de Landouzy soixante livres en monnaie, telle qu'on l'emploie dans lesdits vinage, et dans ses possessions, il sera homme-lige de son frère Enguerrand.
    "J'ai assigné à Raoul, qui possède un titre clérical, quarante livres de rente, à prendre sur mes revenus de Roye, et ce, tout le temps de sa vie.
    "Quant à Robert, il aura pour sa part tous les biens qui m'ont été apportés en mariage par sa mère, et ma terre de Pinon, avec la redevance entière d'un certain bois que l'on nomme vugairement le passage de Pinon; et il tiendra tous ces biens à la charge de plein hommage à son frère Enguerrand; et s'il arrive que ledit frère Enguerrand vienne à mourir sans héritier, sa part retournera à Thomas son frère; et si au contraire un desdits enfants, quel qu'il soit, vient à décéder sans laisser d'héritier, sa part retournera entièrement à l'ainé.
    "Pour ce qui est de ma fille Agnès, je lui donne mille et six cents livres, monnaie d'Artois, à prendre sur les revenus de Marle et Crécy; laquelle somme elle fera l'espace de huit ans à recevoir, à commencer seulement trois ans échus après mon départ. Ainsi, le jour de saint Remi de chaque année, elle recevra cent livres à Marle, et les cent autres livres restantes à Crécy; et l'on chargera l'église de Prémontré du soin de lui faire toucher ses revenus.
    Et s'il arrive que, pendant mon voyage d'outre-mer, je vienne à décéder, si de même ladite Agnès, ma fille, cesse de vivre avant d'être mariée, tout ce qui lui restera d'argent oomptant sera partagé en deux moitiés, dont une sera donnée à Alix, sa mère, qui est mon épouse, et l'autre sera léguée en aumône aux Hospitaliers, aux Templiers et à l'église de Prémontré, pour être partagés par égale part.
    "Et enfin s'il nous arrive, à Alix, ma femme aisi qu'à moi, de mourir, une moitié de ladite somme passera à fils aîné, et l'autre aura la première destination.
    "J'entends que mes possessions, ainsi que les droits d'Alix ma femme, ne furent aucunement grévés, voulant que mes arrangements, même singés de moi, faisant tout le temps je vivrai dépendants de ma volonté; or, pour que cet acte de partage de mes biens soit authentique et irrévocable (à moins cependant que je me sois porté à y changer quelque chose), j'ai voulu qu'il fut écrit, et scellé de mon sceau. Fait l'an de l'incarnation de JC 1190. [L'original est en latin]
    Car il fut tué au siège de la ville d'Acre l'an mille cent quatre vingt onze, et son corps apporté en l'abbaye de Foigny en Thiérache. Ensuite de quoi, Alix sa veuve envoya la commune de Marle au secours de Robert, seigneur de Pierrepont, en vue guerre qu'il eut l'an mille cent quatre vingt quinze dans le diocèse de Laon à l'encontre de Nicolas, seigneur de Rumigny. Et en l'année mille deux cent sept elle approuva toutes les aumônes que le même Raoul, son mari, avait octroyées sur son douaire à l'Église de Prémontré. Bref elle vivait encore en l'année mille deux cent douze, comme enseigne un accord passé lors entre Thomas et Robert ses enfants, auquel elle assista.
    Extrait de "Histoire généalogique des maisons de Guines, d'Ardres, de Gand et de Coucy" - Paris 1631

    Raoul a épousé Agnes DE HAINAUT. Agnes (fille de Baudouin IV DE HAINAUT et Alix DE NAMUR) est morte estimé 1174 à ?, ?, , ?, ?, . [Feuille familiale] [Tableau familial]


  4. 7.  Agnes DE HAINAUTAgnes DE HAINAUT (fille de Baudouin IV DE HAINAUT et Alix DE NAMUR); est morte estimé 1174 à ?, ?, , ?, ?, .

    Autres événements:

    • Description du blasonnement: Chevronné d'or et de sable de six pièces
    • Origine de la source: "Histoire Genealogique des maisons de Guines-d'Ardres-de Gand et de Coucy" par André du Chesne p 212
    • Rubrique libre: Elle est signalée un peu Boiteuse

    Enfants:
    1. 3. Yolande DE COUCY est née vers 1161 à ?, ?, , ?, ?, ; est morte le 18 mars 1222 à Braine, 02, Aisne, Aisne, France, ; a été enterrée à Braine, 02, Aisne, Aisne, France, .
    2. Ada DE COUCY
    3. Isabeau DE COUCY


Génération: 4

  1. 8.  Louis VI CAPETLouis VI CAPET est né vers 1081 à Vincennes, 94, Val de Marne, Val de Marne, France, Chateau de Vincennes (fils de Philippe Ier CAPET et Berthe DE HOLLANDE); est mort le 01 août 1137 à PAris, 75, Paris, Paris, France, ; a été enterré à Saint-Denis, 93, Seine Saint Denis, Seine-Saint-Denis, France, .

    Autres événements:

    • Description du blasonnement: D'azur semé de lys d'or
    • Origine de la donnée: Geneatique2018
    • Origine de la source: "Histoire de la maison Royale de France" Tome Ier par le Reverend Pere Anselme page n° 74 et 75
    • Rubrique libre: Fut sacré et couronné Roi de France dans l'église de sainte Croix d'Orleans le 02 Aout 1108

    Notes:

    #Générale#LOUIS VI le Gros ou le Batailleur
    (né en décembre 1081, mort le 1er août 1137)
    Roi de France : règne 1108-1137
    Blason: D'azur semé de lys d'or.
    Surnommé le Gros ou Thibaut, il fut aussi appelé le Batailleur. Il était fils de Philippe Ier et de la reine Berthe. Né en 1081, il fut associé par son père au gouvernement en l'année 1100, et lui succéda au mois de juillet 1108. Il fut sacré à Orléans par l'archevêque de Sens.
    Louis VI monta sur le trône n'ayant que des domaines peu considérables, séparés les uns des autres par des fiefs qui appartenaient à des seigneurs rivaux de leur roi, tyrans de leurs vassaux, ennemis de leurs voisins, et ne reconnaissant d'autre droit que la force, d'autre honte que la défaite, d'autre gloire que le succès. Le monarque devait assistance à ses vassaux, c'est-à-dire qu'il était obligé de les secourir
    quand ils réclamaient son appui ; de sorte qu'avec peu de forces à sa disposition (puisqu'il ne pouvait lever de troupes que dans ses domaines) il était appelé par les querelles des grands à se mêler de toutes les guerres qui éclataient dans le royaume.
    Philippe, qui n'avait jamais eu d'affaires plus importantes que ses plaisirs, était mort généralement méprisé. Louis, son fils, en prenant les rênes du gouvernement, eut pour ennemis tous les seigneurs que par son courage il avait ramenés au devoir pendant l'excommunication de son père ; leurs projets n'allaient pas moins qu'à le priver du trône. Louis les prévint par son activité ; il poussa si rudement les révoltés qu'il les battit, les divisa, et devint en moins de deux ans plus puissant qu'aucun de ses prédécesseurs depuis Hugues Capet.
    A peine ce monarque avait-il obligé à se soumettre un de ces petits seigneurs qui de leurs châteaux faisaient sans cesse des incursions dans le voisinage, et pillaient les peuples et les églises, qu'il était obligé de marcher contre un autre de ces véritables tyrans. Comme un nouvel Hercule, il les réduisit tous successivement, ce qui le rendit en même temps le restaurateur de l'autorité royale et le bienfaiteur de ses peuples.
    Ce fut ainsi qu'il eut à combattre son propre frère Philippe, comte de Mantes, fils d'une autre mère, Bertrade ; celle-ci poussait Philippe à disputer à Louis le Gros la couronne. Une ligue s'était formée entre le comte de Mantes, son oncle, Amauri, comte de Montfort, et Foulques, comte d'Anjou. Louis cita son frère devant les pairs du duché de France, s'empara de Mantes et d'Arpajon et détermina ses gens de Montlhéry à chasser les gens de Philippe. Louis eut ensuite à combattre Guy de Rochefort, son fils, Hugues de Créci, et Eudes, fils de Bouchard de Montmorency, ainsi que plusieurs autres barons.
    Ces guerres toutes de sièges et d'escarmouches se continuèrent pendant toute la première partie du règne du monarque. L'une de ses entreprises les plus difficiles fut l'attaque du château du Puiset, qu'occupait Hugues le Beau, qui exerçait son brigandage dans toute la Beauce : ce seigneur fut fait prisonnier et envoyé à la forteresse de Château-Landon. Enfin tous les seigneurs insurgés furent soumis et firent leur hommage au roi ; la plupart devinrent ses défenseurs les plus zélés.
    Sa puissance eût été alors établie sans la moindre contestation ; mais il comptait parmi ses vassaux Henri Ier, roi d'Angleterre, et malheureusement duc de Normandie. Il était de la politique de Henri de seconder tous les mécontents de France, afin de conserver les domaines qu'il y possédait : par le même motif, les possesseurs de grands fiefs s'unissaient volontiers à lui ; car si le duché de Normandie rentrait dans les domaines de la couronne, il n'y avait plus de garantie pour eux contre le pouvoir des rois de France.
    Ces intérêts produisirent beaucoup de guerres qui ne furent ni vives, ni longues, et autant de traités qui ne durèrent pas davantage. Si le roi d'Angleterre trouvait des alliés dans les seigneurs français, le roi de France trouvait de puissants appuis dans les neveux du roi d'Angleterre, qui excitaient en leur faveur des révoltes dans cette Normandie, objet de tant de contestations. On laissa d'abord avec trop d'indifférence le monarque anglais s'établir dans le Vexin : il avait promis dès le commencement de raser la forteresse de Gisors ; mais plus tard il s'y refusa, et le roi de France se vit obligé de marcher contre lui en l'an 1109.
    Les deux armées étaient en présence à Néaufle, sur la rivière d'Epte, lorsque Louis fait proposer à son ennemi de vider leur différend par un combat singulier de roi à roi, pour épargner le sang de leurs sujets. Le monarque anglais ne répond à ce défi que par une plaisanterie ; et l'on en vient à une bataille, où il est défait et obligé de prendre la fuite. La guerre continua, avec des alternatives de revers et de succès, jusqu'à l'an 1113, où la lassitude des peuples obligea Louis VI d'abandonner Gisors au monarque anglais, et celui-ci d'en faire hommage au roi de France.
    Cet arrangement avait mis fin aux hostilités ; mais elles recommencèrent bientôt lorsque Louis voulut prendre sous sa protection Guillaume Cliton, fils de Robert Courtecuisse, qui avait été dépouillé de la Normandie par son frère Henri. Le monarque français, malgré la valeur personnelle qu'il déploya, fut battu au combat de Brenneville en 1119. Après cet échec, Louis consentit à la paix ; mais le roi d'Angleterre ayant perdu toute sa famille et une grande partie de sa noblesse qui périt dans un naufrage, Cliton profita de cette circonstance pour lui faire encore la guerre, qu'appuyait secrètement Louis.
    Henri s'en vengea en suscitant au roi de France un ennemi puissant dans la personne de Henri V, empereur, qui haïssait Louis comme protecteur du pape Calixte II, par lequel il avait été excommunié. Henri V leva une armée formidable composée de Lorrains, d'Allemands, de Saxons, de Bavarois et de tous les autres peuples au delà du Rhin, avec l'intention de venir brûler la ville de Reims, où s'était tenu le concile qui avait fulminé contre lui la sentence d'excommunication.
    Louis convoqua une assemblée générale des seigneurs, et leur représenta qu'il s'agissait d'une guerre étrangère, dans laquelle les intérêts et l'honneur de la France étaient compromis : il avait de l'éloquence, et passait avec raison pour le plus intrépide soldat de son royaume. Il s'empara si bien des esprits que toutes les querelles particulières cessèrent aussitôt : les seigneurs les plus dévoués au roi d'Angleterre se montrèrent dignes de leur patrie, et la France trouva deux cent mille hommes à opposer à ses ennemis.
    D'autres grands vassaux éloignés accouraient encore à la tête de leurs troupes afin de grossir l'armée royale. Pour rencontrer un pareil exemple d'union, de promptitude et de patriotisme, il faudrait remonter jusqu'à Charlemagne. L'empereur, étonné de voir un roi si faible contre ses feudataires déployer tant de forces contre l'étranger, retourna sur ses pas ; et la tranquillité de la France fut assurée sans combat. Louis le Gros aurait bien voulu profiter d'une si belle occasion pour enlever le duché de Normandie au roi d'Angleterre ; mais l'intérêt des grands s'y opposa : ils distinguaient les guerres de la nation d'avec les guerres du prince, et n'étaient pas tentés d'augmenter son pouvoir ; ils intervinrent pour ménager la paix entre les deux royaumes, et cette fois elle fut durable.
    Louis ne se reposa cependant point : les querelles entre les grands n'avaient cédé qu'à un intérêt national ; le danger passé, chacun reprit ses animosités, ses prétentions ; et le roi continua d'avoir les armes à la main pour se faire obéir. En 1126 il marcha au secours de l'évêque de Clermont, chassé de son siège par le comte d'Auvergne ; et il fut accompagné dans cette expédition par plusieurs grands seigneurs qui avaient d'abord été ses ennemis, tels que Conan, duc de Bretagne, Foulques d'Anjou et le comte de Nevers. Il força les passages des montagnes, assiégea le château de Montferrand, près de Clermont, qu'il prit, et obligea le comte rebelle à rétablir le prélat.
    Quelques années plus tard, le même seigneur, oubliant son serment, recommença ses premières vexations contre l'évêque. Le monarque franchit de nouveau les montagnes, et obligea encore le comte à reconnaître son autorité, malgré le duc d'Aquitaine, qui était accouru à son secours, mais qui, ayant vu les forces du roi, se soumit lui-même et lui fit hommage de la manière la plus humble.
    Enfin le monarque jouissait des douceurs de la paix, lorsqu'il se vit obligé d'aller punir les assassins du comte de Flandre. Ce comte ne laissant point d'enfants, il lui fit donner pour successeur le fils du duc de Normandie, Cliton, dont il chercha toujours à augmenter la puissance, afin d'en faire au roi d'Angleterre un ennemi plus redoutable. Mais ce jeune prince périt peu de temps après, les armes à la main, en poursuivant les troupes de son compétiteur, le comte d'Alsace, qu'il avait battu dans les plaines d'Alost.
    Vers le même temps, l'évêque de Paris, sans aucune considération des services que Louis avait rendus à l'Eglise, se plaignant de la nomination faite par ce monarque à quelques bénéfices, avait été jusqu'à prononcer une excommunication contre son souverain : mais, malgré les plaintes de Bernard, abbé de Clairvaux, qui s'était réuni au prélat, le pape Honoré II déclara l'excommunication abusive, et leva l'interdit. Si l'on en excepte cette circonstance, Louis fut toujours parfaitement d'accord avec l'autorité ecclésiastique.
    La pureté de ses mœurs, l'amour qu'il conserva toujours envers Alix ou Adélaïde de Savoie, sa femme, le soin qu'il mit à défendre le clergé de l'avarice et de la brutalité des nobles, le sauvèrent de toute discussion avec la cour de Rome. On vit sous son règne cinq papes venir chercher un asile en France ; et il eut besoin de beaucoup de prudence pour terminer le schisme né de la rivalité d'Innocent II et d'Anaclet, revêtus ensemble, par des partis opposés, de la dignité papale.
    En 1128, il fit couronner à Reims son fils aîné, Philippe ; mais ce prince mourut d'une chute de cheval le 13 octobre 1131. Louis avait trop de vertus pour n'être pas un excellent père ; et quoiqu'il eût beaucoup d'enfants, on n'en vit aucun dans ces temps de révoltes prêter son nom aux rebelles. Il se montra fort sensible à la perte de son fils aîné ; mais le pape Innocent II, qui était alors à Paris, l'abbé Suger et ses courtisans intimes lui firent sentir que l'intérêt du royaume exigeait qu'il ne mît aucun retard à désigner son successeur : il choisit Louis, son second fils, qui fut sacré à Reims par le pape Innocent, douze jours après la mort de Philippe.
    La dernière expédition de Louis VI eut lieu en 1135, contre le seigneur de Saint-Brisson-sur-Loire, qui exerçait toutes sortes de brigandages dans les environs de son château. Le roi assiégea cette forteresse, et après l'avoir prise d'assaut, il la réduisit en cendres. Mais les fatigues qu'il essuya dans cette occasion lui causèrent une dysenterie qui le conduisit au tombeau, après deux ans de souffrances.
    Avant de fermer les yeux, il eut la satisfaction d'apprendre que le duc d'Aquitaine, qui n'avait qu'une fille nommée Eléonore, l'offrait par testament au jeune Louis, avec les immenses domaines qu'il possédait ; il envoya son fils en Guyenne pour accomplir ce mariage, et mourut avant le retour du prince, le 1er août 1137, dans sa 57e année, comblé des bénédictions du peuple, dont il avait toujours été le défenseur. Les historiens ne lui reprochent que d'avoir manqué de cette politique qui ne s'accordait pas toujours avec les vertus qu'il possédait dans un degré éminent.
    Il laissa en mourant, outre Louis VII, qui lui succéda, cinq fils et une fille. La reine Adélaïde, sa veuve, épousa Matthieu de Montmorency, connétable de France. On attribue à Louis le Gros l'établissement des communes, desquelles est sorti le tiers état ou troisième ordre ; car il est remarquable que sous la première dynastie il n'y eut qu'un ordre politique, celui des conquérants ou gentilshommes (gentis homines), hommes de la nation.
    Sous la seconde dynastie le clergé devint un ordre politique, c'est-à-dire qu'il prit place dans les assemblées nationales ; et ce fut lui particulièrement qui fit passer la couronne sur la tête de Pépin. Sous la troisième dynastie s'éleva le tiers état, qui n'était pas alors composé du peuple, mais des bourgeois (burgenses), des propriétaires en charge, et des chefs de corporations.
    Les guerres continuelles des seigneurs et le mouvement donné par les croisades ayant relâché les liens de la servitude, il se forma des bandes de brigands, qui pillaient indistinctement tous les partis : le commerce sentit qu'il le devait attendre de protection que de lui-même ; et l'on vit se relever peu à peu le pouvoir municipal, origine et soutien de toutes les libertés.
    Les paysans avaient été organisés par le clergé en communautés paroissiales conduites par leurs curés ; ces communautés prêtèrent plusieurs fois secours au roi, ainsi que cela eut lieu notamment au siège du château de Puiset. Déjà antérieurement à Louis le Gros, Beauvais, St-Quentin, Noyon avaient obtenu de leurs seigneurs des chartes de commune. La ville de Laon eut une charte en 1112 ; et deux ans après, Amiens en eut à son tour. Puis un grand nombre d'autres villes obtinrent des franchises analogues, dont on trouve du reste des traces avant le règne de Louis VI.
    Dès lors, le contingent des troupes à fournir, la part à prendre dans les contributions, la police à exercer dans le territoire, le droit même de juger, en un mot tout ce qui constituait le pouvoir des grands passa aux communes, que gagna aussi l'esprit d'indépendance qui régnait à cette époque. L'usage de présenter aux rois les clefs des villes qu'ils traversent rappelle le temps où l'on refusait souvent de les y recevoir. Les villes affranchies devinrent d'autant plus fortes, que les châtelains des environs se faisaient recevoir membres de la cité, afin de profiter des avantages de l'association : ils donnaient leur esprit guerrier aux citadins en échange de l'esprit d'ordre et d'union qu'ils en recevaient.
    Le pouvoir municipal existait dans les Gaules lors de la conquête franque, et s'était conservé sous la première dynastie : il se perdit sous la seconde, mais le souvenir n'en fut jamais anéanti. Louis le Gros en a secondé le rétablissement, décidé en grande partie par la force même des circonstances ; car on voit ce pouvoir se reproduire à la même époque en Italie, en Allemagne, en Angleterre où il a gardé le nom de communes : il n'avait jamais été totalement aboli dans la Flandre, où l'activité du commerce rendait les bourgeois des personnages considérables. La preuve s'en trouve dans le règne même de Louis le Gros, qui fut obligé de marcher contre les bourgeois de Bruges, assez puissants en richesses et en nombre pour tenter une révolution contre leur souverain.
    Louis VI est le premier de nos rois qui soit allé prendre l'oriflamme à Saint-Denis, à l'occasion de la guerre nationale dont on a parlé. Cette espèce d'étendard rouge, suspendu au bout d'une lance dorée, avait d'abord été porté dans les guerres que le monastère de Saint-Denis soutenait pour la défense de ses domaines avant leur réunion à la couronne. L'oriflamme parut pour la dernière fois à la bataille d'Azincourt, en 1415.

    Décès:
    Il mourut d'une Diarrhée

    Louis a épousé Adelaide (Alix) DE SAVOIE vers 03 août 0115 à PAris, 75, Paris, Paris, France, Notre Dame. Adelaide (fille de Humbert II DE MAURIENNE et Gisèle DE BOURGOGNE-COMTÉ) est née vers 1092 à ?, ?, , ?, ?, ; est morte le 18 nov 1154 à Paris, 75, Paris, Paris, France, Montmartre; a été enterrée à Paris, 75, Paris, Paris, France, Eglise Saint Pierre de Montmartre. [Feuille familiale] [Tableau familial]


  2. 9.  Adelaide (Alix) DE SAVOIEAdelaide (Alix) DE SAVOIE est née vers 1092 à ?, ?, , ?, ?, (fille de Humbert II DE MAURIENNE et Gisèle DE BOURGOGNE-COMTÉ); est morte le 18 nov 1154 à Paris, 75, Paris, Paris, France, Montmartre; a été enterrée à Paris, 75, Paris, Paris, France, Eglise Saint Pierre de Montmartre.

    Autres événements:

    • Description du blasonnement: D'or à l'aigle de sable
    • Origine de la source: "Histoire de la maison Royale de France" Tome Ier par le Reverend Pere Anselme page n° 75

    Notes:

    #Générale#Adèle de Savoie,
    Blason: D'or, à l'aigle de sable.
    Alix ou Adélaïde de Maurienne (vers 1100-1154, à Montmartre), reine de France, est la fille du comte Humbert II de Savoie et de Gisèle de Bourgogne, et nièce du pape Calixte II.

    Elle épousa en seconde noce, le 3 août 1115, en l'église Notre-Dame de Paris, le roi Louis VI le Gros, au passé mouvementé, mais qui à 35 ans aspire à une vie calme.

    Avec Adèle de Savoie, une branche des Bosonides se fonde dans les Capétiens, c'est une femme réputée laide mais attentive et pieuse, et enfantera de six fils et deux filles :

    Philippe (1116-1131), à ne pas confondre avec son frère du même nom, mort des suites d'une chute de cheval.
    Louis VII le Jeune (1120-1180), roi de France.
    Henri (1121-1175), sans alliance ni postérité, évêque de Beauvais (1149-1161) puis archevêque-duc de Reims (1161-1175)
    Hugues (v. 1123, mort jeune)
    Robert Ier de Dreux (v. 1123-1188), dit Robert le Grand, comte de Dreux (1137-1184), comte du Perche
    Constance de France (v. 1124-1180), épouse (1) en 1140 Eustache IV (1127-1153), dit Eustache de Blois, comte de Boulogne - sans postérité connue épouse (2) en 1154 Raymond V (1134-1194), comte de Toulouse
    Philippe (v. 1125-1161), à ne pas confondre avec son frère aîné du même nom - sans alliance ni postérité, évêque de Paris
    Pierre Ier de Courtenay (v. 1125-v. 1182), marié vers 1152 avec Élisabeth de Courtenay (v. 1135-1206), dame de Courtenay
    Robert de Dreux et Pierre de Courtenay, sont les souches de deux importantes lignées.

    Après la mort du roi, en 1137, d'un excès de bonne chère, elle fait un second mariage avec le connétable Mathieu de Montmorency, dont elle eut une fille.

    En 1153, elle obtient de son mari, de se retirer à l'abbaye de Montmartre qu'elle avait fondé avec le roi Louis VII, et y meurt le 18 novembre 1154. Son tombeau est en l'église Saint-Pierre-de-Montmartre.

    Enfants:
    1. Philippe DE FRANCE est né le 29 août 1116 à Reims, , , , France, ; est mort le 13 oct 1131 à Vincennes, 94, Val de Marne, Val de Marne, France, Château de Vincennes.
    2. Louis VII CAPET est né vers 1120 à ?, ?, , ?, ?, ; est mort le 18 sept 1180 à Paris, 75, Paris, Paris, France, ; a été enterré en 1180 à Fontainebleau, 77, Seine et Marne, Seine-et-Marne, France, Abbaye de Notre Dame de Barbeau.
    3. Henri Caper de Bauvais DE FRANCE est né en 1121 à Reims, , , , France, ; est mort le 13 nov 1175 à Reims, , , , France, .
    4. 4. Robert Ier DE FRANCE est né vers 1123 à Reims, , , , France, ; est mort le 11 oct 1188 à Braine, 02, Aisne, Aisne, France, ; a été enterré à Braine, 02, Aisne, Aisne, France, Abbaye de Sainte Ived.
    5. Constance DE FRANCE est née vers 1124 à Reims, , , , France, ; est morte vers 1180 à Reims, , , , France, .
    6. Philippe DE FRANCE est né en 1125 à Reims, , , , France, ; est mort le 04 sept 1161 à Vincennes, 94, Val de Marne, Val de Marne, France, Chateau de Vincennes.
    7. Pierre Ier DE FRANCE est né vers 1126 à ?, ?, , ?, ?, ; est mort le 10 avr 1183 à Palestine, , , , , .
    8. Marie DE FRANCE est née en 1145; est morte en 1198.

  3. 10.  Guy DE BAUDEMENTGuy DE BAUDEMENT est né vers 1100 à ?, ?, , ?, ?, (fils de André DE BAUDEMENT et Agnès DE BRAINE); est mort estimé 1144 à ?, ?, , ?, ?, .

    Autres événements:

    • Description du blasonnement: Echiqueté d'or et d'azur à la bordure de gueules
    • Origine de la source: "Histoire de la maison Royale de France" Tome Ier par le Reverend Pere Anselme page n° 362

    Notes:

    #Générale#Seigneur de Braine

    Guy a épousé Alix X. Alix est née vers 1100 à ?, ?, , ?, ?, . [Feuille familiale] [Tableau familial]


  4. 11.  Alix X est née vers 1100 à ?, ?, , ?, ?, .

    Autres événements:

    • Origine de la source: "Histoire de la maison Royale de France" Tome Ier par le Reverend Pere Anselme page n° 362

    Enfants:
    1. 5. Agnès DE TRAINEL est née vers 1130 à ?, ?, , ?, ?, ; est morte le 11 juil 1218 à ?, ?, , ?, ?, ; a été enterrée à Braine, 02, Aisne, Aisne, France, Abbaye de Saint Ived de Braine.

  5. 12.  Enguerrand II DE COUCYEnguerrand II DE COUCY est né vers 1110 à ?, ?, , ?, ?, (fils de Thomas DE COUCY et Mélissende DE CRECY); est mort estimé 1148 à Damas, , , , Syrie, .

    Autres événements:

    • Description du blasonnement: Fascé de vair et de gueules de six pièces
    • Origine de la source: "Histoire Genealogique des maisons de Guines-d'Ardres-de Gand et de Coucy" par André du Chesne p 205
    • Rubrique libre: Mort en Croisade

    Notes:

    #Générale#Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

    Enguerrand II de Coucy

    Seigneur de Coucy, de Marle et de Boves (1130-1149). Membre d'une grande famille noble du Moyen-Âge.

    Enguerrand II, contrairement à son père le seigneur-brigand Thomas de Marle, administre paisiblement son domaine et s'attache surtout à gouverner ses terres, dotant notamment son château d'une chapelle dont les substructions constituent de nos jours les vestiges les plus anciens de Coucy.

    Epoux dAgnès de Beaugency, cousine du roi de France, il passe le plus clair de ses loisirs à chasser dans les bois, où la légende raconte qu'il aurait tué une bête féroce (un lion, selon certaines sources) qui terrorisait le pays.

    Enguerrand II meurt lors de la deuxième croisade, conduite de 1147 à 1149 par le roi de France Louis VII le Jeune et l'empereur Conrad III.

    Enguerrand a épousé Agnès DE BOISGENCY vers 1132 à ?, ?, , ?, ?, . [Feuille familiale] [Tableau familial]


  6. 13.  Agnès DE BOISGENCYAgnès DE BOISGENCY (fille de Raoul Ier DE BOISGENCY et Mahaut DE VERMANDOIS).

    Autres événements:

    • Description du blasonnement: Échiqueté d'or et d'azur à une fasce de gueules
    • Origine de la source: "Histoire Genealogique des maisons de Guines-d'Ardres-de Gand et de Coucy" par André du Chesne p 207

    Enfants:
    1. 6. Raoul Ier DE COUCY est né vers 1135 à ?, ?, , ?, ?, ; est mort le 15 oct 1191 à Saint-Jean-d'Acre, Isr, , Isr, Israël, .

  7. 14.  Baudouin IV DE HAINAUTBaudouin IV DE HAINAUT est né vers 1110 à ?, ?, , ?, ?, (fils de Baudouin III DE HAINAUT et Yolande DE GUELDRE); est mort le 08 nov 1171 à ?, ?, , ?, ?, .

    Autres événements:

    • Description du blasonnement: Chevronné d'or et de sable de six pièces
    • Origine de la donnée: MERESSE PHILIPPE
    • Origine de la source: "Histoire Genealogique des maisons de Guines-d'Ardres-de Gand et de Coucy" par André du Chesne p 211

    Notes:

    #Générale#Baudouin IV de Hainaut,
    Blason: Chevronné d'Or et de sable de six pièces

    né en 1108, mort le 8 novembre 1171, comte de Hainaut de 1120 à 1171, fils de Baudouin III, comte de Hainaut, et de Yolande de Wassemberg.

    Comme il était mineur à la mort de son père, la régence fut assuré par sa mère qui dirigea le pays avec prudence et fermeté. Elle négocia les fiancailles de son fils avec Alix de Namur, et assura par traité les droits de cette dernière au comté de Namur. Elle laissa son fils gouverner en 1127.

    Peu après, le comte de Flandre Charles de Danemark fut assassiné et plusieurs prétendants, parmi lesquels figuraient Baudouin, se manifestèrent. Le roi de France Louis VI le Gros choisit Guillaume Cliton. Irrité, Baudouin envahit le pays d'Alost, mais se rendit compte qu'il ne pouvait garder sa conquête et se retira en incendiant Audenarde. Après la mort de Guillaume (1128), il tente à nouveau de conquérir la Flandre, mais est repoussé par Thierry d'Alsace, le nouveau comte.

    En 1147, il profite du départ de Thierry d'Alsace en croisade, il envahit à nouveau la Flandre, malgré le risque d'excommunication qu'il encourait pour s'attaquer aux biens d'un croisé. Sibylle d'Anjou, la femme de Thierry réussit à défendre ses terres, le temps que Thierry revienne en hâte de Constantinople, et la guerre fit rage et ravagea les deux comtés. Finalement, les deux comtes, las de faire la guerre, conclurent la paix en 1151 et fiancèrent leur enfants. Ce mariage conduira quarante ans plus tard à la réunion des deux comtés.

    Baudouin se consacra à soumettre ses vassaux les plus indociles, et réunit au comté plusieurs terres. Il acquit son surnom de bâtisseur en fortifiant la plupart des villes du Hainaut et en favorisant la construction d'églises et de cathédrales. En 1169, à l'occasion des noces de son fils avec Marguerite d'Alsace, il fit visiter son palais du Quesnoy en construction à plusieurs seigneurs. Ils eurent l'imprudence de monter sur des échafaudages mal étayés qui s'écroulèrent sous eux. Certains se relevèrent légèrement blessés, mais Baudouin avait les cuisses et les reins brisés, et mourut deux ans plus tard.

    Mariage et enfants :
    Il épouse vers 1130 Alix de Namur (1115 † 1169), dernière fille de Godefroy, comte de Namur, et d'Ermensende de Luxembourg, sa seconde femme. Elle meurt en juillet 1169 inhumée dans l'église de Sainte Waudru de Mons (Hainaut). C'est par ce mariage que leurs descendants hériteront du marquisat de Namur. Leurs enfants sont :

    Baudouin, mort jeune, enterré à Binche,
    Godefroy, comte d'Ostrevant, mort à Mons à 16 ans le 6 avril 1159 (ou 1161) sans postérité, marié à 15 ans avec Éléonore de Vermandois.
    Baudouin V (1150 † 1195), comte de Hainaut.
    Guillaume, seigneur de Château-Thierry au comté de Namur, marié en premières noces avec Mahaud de Lalain, et en secondes noces avec Avoye de Saint-Sauve,
    Henri, seigneur de Sebourg, d'Angre et du Fay. Il gît à Sebourg où, sur sa tombe, il est écrit « oncle de Baudouin, empereur de Constantinople »,marié avec Jeanne de Cisoing,
    Yolande, mariée en premières noces avec Yves III, seigneur de Néelle et de Falvy, comte de Soissons, mort sans enfants en 1157, puis en secondes noces avec Hugues IV Campdavaine, comte de Saint-Pol,
    Agnès, dite la Boîteuse, première femme de Raoul, sire de Coucy, de Marle, la Fere, Crécy, Vervins, Landousies et de Pinon, morte avant 1173,
    Laurence, avec son second mari, elle fait beaucoup de biens à l'abbaye du Val, ordre de Citeaux, au diocèse de Paris, où elle est enterrée après sa mort arrivée le 9 août 1181 ; mariée avec Thierry de Gand, dernier seigneur d'Alost et de Waës, avec lequel elle vit encore en 1160 et qui mourut sans enfants en 1165, puis en secondes noces peu après 1171 avec Bouchard IV, seigneur de Montmorency

    Baudouin a épousé Alix DE NAMUR vers 1130 à ?, ?, , ?, ?, . Alix (fille de Godefroid Ier DE NAMUR et Ermessinde ou Ermensor DE LUXEMBOURG) est née vers 1109 à ?, ?, , ?, ?, ; est morte en juil 1169 à ?, ?, , ?, ?, . [Feuille familiale] [Tableau familial]


  8. 15.  Alix DE NAMUR est née vers 1109 à ?, ?, , ?, ?, (fille de Godefroid Ier DE NAMUR et Ermessinde ou Ermensor DE LUXEMBOURG); est morte en juil 1169 à ?, ?, , ?, ?, .

    Autres événements:

    • Description du blasonnement: Les armoiries antérieurs à 1190 ne sont pas connues
    • Origine de la source: "Histoire Genealogique des maisons de Guines-d'Ardres-de Gand et de Coucy" par André du Chesne p 211

    Notes:

    #Générale#Naissance : ou 1115

    Enfants:
    1. Yolande DE HAINAUT est née vers 1145 à ?, ?, , ?, ?, .
    2. Florence ou Laurette DE HAINAUT est née vers 1150 à ?, ?, , ?, ?, ; est morte le 09 août 1181 à ?, ?, , ?, ?, .
    3. Baudouin V DE MONS est né vers 1150 à ?, ?, , ?, ?, ; est mort le 17 déc 1195 à Mons, Mons, , Hainaut, Belgique, ; a été enterré à Mons, Mons, , Hainaut, Belgique, Paroisse Sainte Waudru.
    4. 7. Agnes DE HAINAUT est morte estimé 1174 à ?, ?, , ?, ?, .
    5. Henri DE HAINAUT
    6. Guillaume DE HAINAUT