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- #Générale#Gérard IV assista, en 1213, à la ba- taille de Bouvines, où il fut fait prison- nier par les bourgeois de Beauvais ; en- fermé au Grand-Châtelet, de Paris, il ne put obtenir sa liberté que moyennant une rançon qui fut fixée à 2,100 livres, somme énorme pour le temps, et dont quatorze seigneurs français garantirent le payement. Dans les années suivantes, il fit beaucoup de largesses aux établis- sements monastiques, surtout aux reli- gieux de Grimberghe, à qui il céda : le 24 mars 1217-1218, son manoir, dans ce village, en échange de trois manses de terres; le 24 novembre 1220, toutes
ses dîmes dans la même localité ; en oc- tobre 1225, les tailles et exactions se levant sur les tenanciers du monastère. Lui et son frère Guillaume restèrent fidèles à la comtesse de Flandre Jeanne, lors de l'apparition du faux Baudouin, tandis que presque tous les autres sujets de cette princesse l'abandonnaient. Eux et leur parent Arnoul, étaient alors en contestation avec le duc Henri I« et il y eut même, entre eux, quelques hostili- tés; mais, en vertu d'un accord conclu à Bruxelles, le 27 mars 1223-1224, des arbitres furent nommés et parvinrent à mettre fin à ce différend. Gérard IV mourut à Rumpst, le 12 novembre 1225. Il fut enterré dans l'abbaye de Ninove, près de sa femme Agnès, fille du seigneur de Beveren, qu'il avait épousée, en 1214. De cette union il ne naquit que deux filles : Alice, dame de Grimberghe et de Ninove, femme de Godefroid de Louvain ou de Brabant, seigneur de Perwez, morte en 1250, et Agnès, dame de Dongelberg , femme d'Enguerrand, frère de ce Godefroid. C'est ainsi que la principale fraction de l'antique domaine des Berthout sortit des mains de cette famille et passa à une branche de la lignée ducale, peut-être en conséquence d'une des stipulations de l'accord conclu en 1224.
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