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- #Générale#Avocat de la citée de Saint Omer (1410-1413)
Nicolas Rollin Chancelier (1376 à 1462) Nicolas de Rollin est une grande figure politique de la Bourgogne et de la France du XVe siècle. Il fut chancelier de Philippe le Bon, duc de Bourgogne durant 40 ans. Nicolas Rollin, était d'origine modeste, mais grâce à son habileté et surtout à une parfaite absence de scrupules, il accéda à la charge de chancelier du duché de Bourgogne. Sous sa férule redoutable, le duché devint l'une des plus grandes puissances d'Europe. Nicolas Rollin cherchait en bon catholique à assurer le salut de son âme par des Åôuvres de charité et un culte ostentatoire à la sainte Vierge. Ce portrait nous prouve que l'orgueil et l'humilité s'y tenaient en balance. Né en 1376 au sein d'une famille bourgeoise d'Autun, il épousa Marie des Landes, mariage qui favorisa son entrée dans la bourgeoisie de Paris. En 1422, Nicolas Rollin fut nommé chancelier de Philippe le Bon, duc de Bourgogne. Il fut très lié à Jean sans Peur, qui fut le parrain de son troisième fils. Veuf, il épouse en 1421, Guigone de Salins issue de la noblesse comtoise. Sa maison natale est devenue le musée de la ville d'Autun baptisé Musée Rolin. Le fondateur des Hospices de Beaune Il est également le fondateur, avec sa femme Guigone de Salins, des Hospices de Beaune, en 1443. Il crée en 1452 un nouvel ordre religieux : Les soeurs hospitalières de Beaune. C'est lui qui commande le polyptyque du Jugement dernier au peintre flamand Rogier van der Weyden, pour les hospices. Après avoir été l'un des piliers du traité d'Arras (1435), qui marqua la réconciliation entre le roi de France Charles VII et le duc de Bourgogne. Il décède en 1462.
Source: Dictionnaire historique et archéologique du Pas-de-Calais. Tome 3 / publié par la commission départementale des monuments historiques, Georges Valat modifier le code]
« Moi, Nicolas Rolin, chevalier, citoyen d’Autun, seigneur d’Authume et chancelier de Bourgogne, en ce jour de dimanche, le 4 du mois d’août, en l’an de Seigneur 1443… dans l’intérêt de mon salut, désireux d’échanger contre des biens célestes, les biens temporels… je fonde, et dote irrévocablement en la ville de Beaune, un hôpital pour les pauvres malades, avec une chapelle, en l’honneur de Dieu et de sa glorieuse mère… »
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