Notes |
- #Générale#Louis Rolin D'Aymeries:
Chevalier, gouverneur, grand maréchal, grand veneur et premier vicomte du Hainaut, conseiller et chambellan du Saint Empire, seigneur d'Authume, Grandmont, la Roche-sur-l'Ognon, Aymeries, Raismes, Mignault, Saint-Vaast, Preseau, Houdeng, sire de Lens. Il décéda le 17 septembre 1528 et fut inhumé à la chartreuse de Marly de Valenciennes aux côté de son père. Héritier de son père. Louis Rolin participa au tournoi de l'arbre d'or en 1468. en 1484, il est au nombre des députés de la noblesse du Hainaut convoqué le 12 mars par le roi des Romains, Maximilien, qui l'arma chevalier le 9 avril 1485 lors du couronnement d'Aix-la-Chapelle. Il épousa Gilette de Berlamont, fille de Gilles et de Marie d'Almerida, sa première femme. Sans enfants légitime avec Gilette de Berlamont il céda ses titres à son cousin Georges Rolin fils de François Rolin, et petit fils de Guillaume (voir page précédente).
Beaucoup ont donné à Louis Rolin une descendance illégitime avec une certaine Jacqueline d'Arunda dite demoiselle d'honneur de son épouse, nous verrons que cela est presque impossible. Jacqueline d'Arunda fut certes une maîtresse mais celle de Georges Rolin l'héritier de Louis sub-nommé, cette liaison est attesté par un procès qu'elle lui attenta et dont nous avons conservé la procédure dans les archives Départementales du Nord. De plus Jacqueline d'Arunda eut des enfants avec Georges Rolin vers 1543 il est donc presque impossible que celle-ci eut aussi un ou des enfants avec Louis Rolin car elle doit être née au plus tôt entre 1510 et 1520 pour être mère en 1543. Elle aurait donc eut entre 8 et 18 ans à la mort de Louis Rolin d'Aymeries. Par contre ce qui est attesté par les Archives Départementales du Nord (Lille) c'est une maîtresse de Louis Rolin d'Aymeries une certaine Catherine Conrarde et la naissance d'un fils nommé David Rolin, dit bâtard d'Aymeries, né vers 1467, Militaire il a remporté la bataille de Thérouanne, fut blessé au cours de celle de Denain, il décède le 25 octobre 1521 de la suite de ses blessures. Il épouse Cécile de la Marck fille naturel d'Evrard de la Marck époux de Nicole Rollin.
Cela -excusé moi l'expression- semble faire un "beau sac de noeuds" en effet Louis Rolin fils d'Antoine était le frère de Nicole, il était donc le beau-frère d'Evrard de la Marck, et leurs enfants "illégitimes" réciproques, David pour Louis et Cécile pour Everard s'unissent "par les liens du mariage" et de cette union il semble qu'est né à Saint Omer alors que David guerroyait autour de Thérouanne "première bataille de Thérouanne" ou bataille des Éperons qui eut lieu, le 16 août 1513.
(voir article). un fils nommé Jacques Rolin .
Ils seraient selon nos conclusions né à Saint Omer alors que David et Cécile résidaient tous deux dans cette ville, et ce serait ce Jacques Rollin qui donnera naissance à une partie des deux branches Artésiennes.
Union avec Gilette de Berlaymont:
recherches Didier Descamps
Le contrat de mariage passé à Mons le 5 février 1491 (n. st.) entre Louis Rolin d’Aymeries et Gilette de Berlaymont apporte peu de renseignements directs sur les personnages. Mais leur entourage est important.
Louis Rolin (45 ans) était assisté par son père Antoine Rolin (66 ans), Grand bailli du Hainaut.
Gilette de Berlaymont (~ 20 ans) avait perdu son père Gilles l’année précédente. Sa mère, la portugaise Brites da Cunha de Almada, était décédée également Gilles s’étant remarié avec la portugaise Catarina de Coïmbra (non citée dans l’acte). Gilette était donc assistée par un mambourg, Jean de Ligne (55 ans), chevalier de la Toison d’or, neveu de Marie de Ligne (+), grand-mère paternelle de Gilette. Jean de Ligne avait été conseiller et chambellan de Charles le Téméraire. La signature du contrat de mariage eut lieu chez lui, dans son hôtel de Mons.
On remarque dans l’assistance Marguerite d’York (44 ans), fille de Richard Plantagenêt, soeur des ex-rois d’Angleterre Edouard IV et Richard III, veuve depuis 14 ans de feu Charles le Téméraire dont elle avait été la troisième épouse. Jean de Ligne, qui fut chambellan du Téméraire, était un proche du couple: il était du nombre des invités à leur mariage célébré avec fastes en 1468 à Damme. Au temps de sa splendeur, Marguerite d’York passait pour la duchesse la plus élégante, la plus riche et la puissante d’Europe.
Autre personnage notable présent: Jacques de Gavre, Grand Bailli du Hainaut, Chevalier de la Toison d'Or, Chambellan de Charles Quint. Son père Godefroy avait racheté la terre d’Ollignies à Jean de Ligne, fait prisonnier lors de la bataille de Guinegatte, pour payer sa rançon.
Et enfin, Loys de Blois, gouverneur de Béthune, beau-frère de Jean de Ligne par son épouse Jeanne de Ligne.
Dix ans plus tôt, Maximilien d’Autriche et Marie de Bourgogne, fille du Téméraire conseillée par sa belle -mère Marguerite d’York, avaient anobli l’espagnol Juan Salazar, seigneur de Saint-Martin, dit Petit Salazar, en le faisant chevalier et lui avaient fait don de leur seigneurie de Blaton pour le récompenser des services rendus au père de Marie, ainsi que pour avoir épousé Beatrix de Portugal, une bâtarde parente de Maximilien, veuve du grand-père de Gilette, Gilles, dit Charles de Berlaymont, lui-même veuf de Marie de Ligne (+1462), tante de Jean III de Ligne, compagnon d’armes de Petit Salazar.
|