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- #Générale#Raolin de Saint-Andoche. (souche de l'arbre) -1271-
C'est donc du côté de l'abbaye de Saint-Andoche qu'il faut chercher son berceau. Dès 1289, l'obituaire du monastère mentionne un certain Raolin le Tixerant, dans lequel on serait tenté de saluer son premier représentant. Mais force est d'avouer que le personnage demeure isolé, impossible à suivre dans sa descendance, en sorte que l'on ne saurait affirmer si l'on se trouve en présence du nom patronymique ou d'un simple prénom. Il est donc prudent de considérer ce modeste artisan comme simplement homonyme et contemporain d'un autre Rolin qui, pour sa part, se rattache sans aucun doute au chancelier de Bourgogne. De celui-ci, au reste, on ne sait rien que son nom qui apparaît une seule fois, et probablement après sa mort, dans un titre de l'extrême fin du treizième siècle : Raolin de Saint-Andoche. A cette unique mention, aucun commentaire ne saurait être joint qui ne rentrât dans le domaine de l'hypothèse. On en peut rapprocher celle d'un autre Raulin, dit de Saint-Pancrace, "Raulinus de Sancto Pancracio", qui, en 1271, vendait à Gauthier Pourchot son office de sergent de l'hôtel de l'évêque, et conclure de la nature, pour ainsi dire topographique, des deux noms au désir de deux individus, peut-être parents, peut-être frères l'un de l'autre, d'éviter par une désignation caractéristique, les confusions possibles. Mais un seul point reste acquis à l'actif de Raolin de Saint-Andoche, c'est qu'il laissa au moins un fils dénommé Perrenet Rolin.
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