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- #Générale#La famille seigneuriale de Neublans est possessionnée dans le nord de la plaine de Bresse, entre Saône (rive droite, Est) et bas Doubs, depuis le XIe siècle au moins voire la fin du Xe siècle. C'est une Maison localement puissante, qui ne cesse de grandir par ses alliances, mais aussi de se diviser ; la branche cadette d'Antigny connaîtra un destin illustre sous le nom de Maison de Vienne à partir du XIIIe siècle. En fait, les titulaires de la seigneurie, fractionnée, s'enchevêtrent : l'historien franc-comtois Alphonse Rousset a pu dire (1854) : « Il est extrêmement difficile, pour ne pas dire impossible, d’établir une série exacte des Seigneurs de Neublans, parce que cette terre se divisait entre plusieurs familles dont les titres ne déterminent pas les droits d’une manière précise. Notons en particulier : Les Seigneurs de Neublans de la Maison de Vienne, les Seigneurs de Neublans en la partie de Longwy et les Seigneurs de Neublans en la partie de Rye »4. Neublans avait rang de vicomté.
Les tentatives de construction d'un arbre généalogique ne peuvent donc être que partielles et imprécises. Cependant, il semble bien que les familles de Neublans, de Neublans d'Antigny (alias de Vienne ou d'Antigny ou de Sainte-Croix ensuite), de Chaussin et de Longwy, de Rye, sont étroitement apparentées au début, ce qui ne les empêche pas d'être rivales et même ennemies à l'occasion ; ainsi les de Vienne et les Longwy se font la guerre en 1275-1283, qui mènera à la mort de Simonin de Longwy en 1283, d'où le mariage de réconciliation entre Hugues V de Vienne et Gil(l)e/Gil(l)ette de Chaussin dame de Longwy en (majeure) partie en 1288 ; et Alphonse Rousset rappelle que le pape Eugène IV accorde en 1436 une dispense de parenté pour le mariage entre Jeanne de Vienne dame héritière de Neublans, Pagny et Binans avec Jean III de Longwy sire de Gevry, pour mettre fin aux guerres et procès entre les deux familles.
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