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- #Générale#Comte de Vannes à partir de juillet 819, Nominoë est désigné missus imperatoris de Louis le Pieux et ducatus ipsius gentis des Bretons à partir de 831.
À la mort de ce dernier en 840 il soutient dans un premier temps Charles II le Chauve puis revendique son indépendance, que Charles doit reconnaître vers 846 suite à la bataille de Ballon. Il s'empare de Nantes en 850, lance des raids sur le Bessin et l'Anjou.
Nominoë meurt invaincu le 7 mars 851 près de Vendôme, ayant pu conquérir le Maine et l'Anjou.
Contrairement à la croyance générale Nominoë n'a jamais porté le titre de roi. Dans le cartulaire de Redon, il est tour à tour qualifié de duc des Bretons, de duc en Bretagne, de duc de toute la Bretagne, de prince de Bretagne et de prince de toute la Bretagne. C'est son fils et successeur Erispoë qui a le premier usé de ce titre, confirmé par Charles le Chauve après la bataille de Jengland. Avec Alain Barbe-Torte, on abandonnera le titre de roi et les souverains de Bretagne prendront le titre de brittonum dux.
Son nom en breton est Nevenoe. Dans son Histoire de la Bretagne, Arthur de La Borderie lui a décerné le qualificatif de Tad ar Vro, c'est-à-dire « père de la patrie ».
Ses origines :
Certains le qualifient de « prince des Vénètes », mais c'est peut-être seulement en raison de sa fonction de comte de Vannes. D'autres pensent que s'il possédait beaucoup de biens familiaux dans la cité des Vénètes, il y ferait davantage de cadeaux à ses amis vénètes. Son nom, rare, a été rapproché du nom breton Nevenou, mais les noms sont parfois trompeurs, surtout à cette époque. On trouvait de nombreux Bernaardt en Basse-Bretagne mais ils n'étaient pas Francs, c'est-à-dire qu'ils n'avaient rien de germanique à part leur prénom. À contrario, les Geoffroy qui allaient bientôt devenir très nombreux en Europe, ne partageaient pas forcément les origines bretonnes de leur prénom. Plus tard, sur la base de généalogies imaginaires, on trouva à Nominoë des origines dans le Poher. D'autres ont situé ses origines à Dinan ou dans ses environs, sans doute en raison des bienfaits qu'il prodigua aux moines de Léhon, près de Dinan. Chez les Francs, Réginon de Prüm a raconté plus tard que Nominoë était fils d'un paysan enrichi par la découverte d'un trésor, thèse aussitôt reprise par les Francs d'Anjou de la famille Foulques (Plantagenêt) et leurs services de propagande cléricaux, mais c'était peut-être une malveillance.
Après l'assassinat de Nominoë et de son fils Erispoë, leurs descendants réussissent brillamment à Rennes, toujours grâce à l'efficacité de leur cavalerie. Comme l'a révélé le conflit entre Gurvant et Pascweten en 875, les Vénètes n'avait pas de cavalerie digne de ce nom.
Autre indice, Renac, le domicile préféré de Nominoë se situait certes sur le territoire de la cité des Vénètes comme il convenait à un comte de Vannes, mais dans ses confins limitrophes de la cité des Riedones, juste à côté du lieudit « Roton » ou Conwoïon faisait construire une abbaye grâce au soutien actif de Nominoë. On sait combien Lambert tenait à Nantes, mais Nominoë ne tenait-il pas tout autant à Rennes. En 850, c'est d'abord de Rennes qu'ils sont venus s'emparer, juste avant de récidiver dans la foulée à Nantes. Leurs demeures respectives de Craon et de Renac n'étant pas très éloignées avec un bon cheval, on peut penser que ces deux cavaliers confirmés se rendaient visite à domicile pour parler politique. Renac faisait sûrement très campagne à côté de Craon, la ville antique avec son abbaye Saint-Clément et son prieuré, toutefois Conwoïon avait déjà bien compensé en faisant construire l'abbaye Saint-Sauveur sur le chantier du lieudit « Roton ».
Autres sources:
Symbole du pays breton indépendant, Nominoë a vu son histoire devenir une légende, un mythe.
Il reste peu de textes parlant de ses origines, mais tout porte à croire qu'il venait de Vannes( Gwened) dans le Morbihan.
Nominoë était probablement un noble ou un prince Breton, mais on dit aussi de lui qu'il naquit pauvre et devint riche à la suite de la découverte d'un trésor…
Il aurait été conte de vannes en 819 puis duc de Bretagne et Missus imperatoris en 826... Mais il ne reste aucune preuve de ces nominations…
Ce qui est sur c'est qu'en 833 Louis le Pieux, Empereur d'Occident (Louis Ier le Pieux ou le Débonnaire 778-840), s'inquiète de l'agitation du peuple Breton et de son refus d'obéissance à l'Empire.
Il demande à Nominoë d'être gouverneur de Bretagne. Nominoë prête alors serment de fidélité et d'obéissance à l'Empereur et ramène l'ordre en Bretagne.
Lorsque Charles le Chauve (fils de Louis le Pieux et de Judith de Bavière) prend le pouvoir en 840, Nominoë ne tarde pas à se rebeller contre la couronne impériale.
En 845 il prend Rennes et Nantes. Les troupes de Nominoë envahissent alors tout le Maine (région qui correspond aujourd'hui à peu près aux départements de la Mayenne et la Sarthe).
Immédiatement Charles le Chauve prépare sa contre attaque. L'Empereur ne veut pas laisser cette région aux mains des rebelles. Il lève une armée et part à l'assaut de la Bretagne.
Mais sa stratégie est prévisible, il entre à Redon et poursuit les Bretons qui l'attirent dans les marécages de la Sarthe (autour de Ballon). L'armée impériale se fait littéralement massacrer... et le 22 novembre 845 la Bretagne déclare son indépendance.
La paix est signée entre Charles le Chauve et Nominoë en 846 qui reconnaît l'indépendance Bretonne.
Le pape Léon IV (Saint Léon IV pape de 847 à 855) reconnaît la souveraineté du Duché et Nominoë est consacré à Dol de Bretagne où il reçoit la couronne d'or...
Il reste que Rennes et Nantes en font pas encore partie de la Bretagne selon le traité de paix signé avec Charles le Chauve... Nominoë reprend alors les armes et conquiert ces 2 villes, ainsi qu'Angers.
Lorsqu'il meurt le 7 mars 851, le duché de Bretagne est assis sur de bonnes bases. Il le laisse à son fils héritier Erispoë qui règnera à son tour sur la Bretagne.
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