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- #Générale#Le comte Ouri Ier avait des fils qui ont continué les mauvaises pratiques d'annexions paternelles. Sans doute l'accensement du Val-de-Rognon lui avait-il été retiré quand il fut excommunié, ce qui expliquerait pourquoi ses fils reprirent de force cette seigneurie aux chanoines de Reims, légitimes possesseurs depuis la donation du comte Hugues vers 961. Pour en obtenir la restitution, les chanoines durent recourir en 1025 au puissant comte de Champagne Eude, qui profita de l'occasionpour en devenir co-seigneur par indi vis. Dans l'acte qui scella cet accord, on lit cette phrase : perdebamus (il s'agit des chanoines) illic (= dans le Val-de-Rognon) villaspleras que, quas per violentiam auferebant nobisfîlii Odalrici comitis quifoetus fuerat monachus. L'un de ces fils fut certainement Ouri II. Nous le voyons apposer en 1019 sa signature, signum Odelricifîlii Odelrici comitis, au bas d'une transaction faite entre l'évêque Berthoud et un noble lorrain, du nom d'Ouri, vraisemblablementseigneur de Void (Meuse) d'après la série des biens qu'il possédait aux environs de cette ville.
Il essaya avec son frère de reprendre par la force aux chanoines de Reims le Val-de-Rognon, confisqué à leur père lors de son excommunication. Il fallut l'intervention du comte de Champagne Eudes pour obtenir le restitution aux chanoines.
Enfant probable : Arnoul qui succéda.
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