Hugues Capet CAPET

Hugues Capet CAPET

Masculin vers 0939 - 0997  (~ 58 ans)

Information Personnelle    |    Sources    |    Tous

  • Nom Hugues Capet CAPET 
    Naissance vers 0939  Noyon, 02, Aisne, Aisne, France, Château de Dourdan Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu 
    Genre Masculin 
    Etat - Titre ou Situation Comte de Vermandois, Duc des Francs en 0956, Roi de 0987 à 0996, Chef de la Dynastie des Capétiens 
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    Blason Royal avant 1300.jpg
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    Origine de la donnée VanHoegarden.ged par mail le 15/12/2021 
    Origine de la source "Histoire de la maison Royale de France" Tome Ier par le Reverend Pere Anselme en 1673 page n° 69 
    Rubrique libre Mort de la Variole, Sacré et Couronné Roi à Reims le 03 de Juillet 987 
    Décès 24 oct 0997  Paris, 75, Paris, Paris, France, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu  [1
    Inhumation , , , , France, Abbaye de Saint Denis Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu  [1
    Notes 
    • #Générale#Comte de Vermandois, Roi de 0987 à 0996, Duc des Francs en 0956
      Chef de la Dynastie des Capétiens
      HUGUES Capet ou à la Chape
      (né en 941, mort le 24 octobre 996)
      Duc des Francs : règne 960-987. Roi des Francs : règne 987-996
      Hugues Capet ou à la Chape devrait son surnom, soit au mot latin Capito signifiant grosse tête, soit à l'espèce de chaperon que ce prince porta le premier. L'origine de sa famille se perd dans la nuit des temps, au rapport de Glaber, historien contemporain. D'anciens historiens le font descendre de saint Arnoul, et même d'une fille de Clotaire Ier, fils de Clovis le Grand ; d'autres le font arrière-petit-fils du Saxon Witikind ; d'autres encore le font descendre des rois de Lombardie.
      Chef de la troisième dynastie qui a donné trente-deux rois à la France, Hugues Capet était le plus puissant seigneur du royaume lorsque, la couronne lui ayant été déférée dans une assemblée tenue à Noyon, il fut sacré par Adalberon, archevêque de Reims, le 3 juillet 987.
      Cette assemblée ne devait pas être nombreuse : depuis le triomphe de la féodalité, il ne pouvait plus y avoir d'assemblées de la nation, puisque les hommes libres étaient peu à peu tombés en servitude, et que les nobles relevaient, pour leurs fiefs, de quelques grands propriétaires qui seuls exerçaient le pouvoir politique et qu'on désignait par le titre de vassaux de la couronne. Le nombre des grands vassaux n'allait pas alors au delà de huit, à savoir : le duc de Gascogne, le duc d'Aquitaine, le comte de Toulouse, le duc de
      France, le comte de Flandre, le duc de Bourgogne, le comte de Champagne et le duc de Normandie, duquel la Bretagne relevait encore à cette époque.
      Rels étaient les seigneurs qui avaient un intérêt réel au choix du monarque, parce que seuls ils traitaient directement avec lui : les autres Français n'étaient plus les sujets du roi, mais les hommes des grands vassaux, et s'inquiétaient fort peu à qui serait offerte une royauté qui ne s'étendait plus jusqu'à eux. Si l'ordre de succession au trône eût été établi sous la seconde dynastie, Charles, duc de la basse Lorraine, frère de Louis d'Outremer, aurait succédé à son neveu Louis V ; mais on ne manqua pas de raisons pour l'exclure : on l'accusa de s'être fait vassal du roi de Germanie, d'avoir le cœur plus allemand que français ; en un mot, il fut en butte à mille reproches, parmi lesquels on oublia le véritable : c'est qu'étant issu de Charlemagne, il croirait ne régner qu'en vertu de sa naissance.
      Or, on voulait un roi complice du morcellement de la France en plusieurs souverainetés à peu près indépendantes, afin que, n'ayant aucun prétexte pour essayer de revenir sur le passé, il ne songeât qu'à maintenir ce que le temps avait consacré. Hugues Capet, qui comptait déjà parmi ses aïeux deux rois élus par le suffrage des grands, qui possédait le duché de France et disposait par son frère du duché de Bourgogne, fut préféré dans l'assemblée de Noyon, où se trouvaient aussi les chefs du clergé, non comme le plus capable de rendre au trône son éclat, mais comme entièrement désintéressé dans le rétablissement de la monarchie telle qu'elle était sous Clovis et sous Charlemagne.
      C'est ainsi que souvent les princes libres de l'empire, auxquels les grands vassaux de France ressemblaient en tous points, choisissaient pour empereur celui qui, par sa position et ses intérêts, ne leur laissait appréhender aucune tentative contre leur indépendance. La famille de Hugues était depuis longtemps à la tête du parti opposé au pouvoir royal des Carolingiens ; et l'on peut dire qu'il reçut la royauté telle que ses ancêtres l'avaient faite : c'était bien peu de chose à cette époque.
      On est si porté à croire que le fondateur d'une dynastie qui a régné pendant huit siècles était un homme extraordinaire, que les historiens qui n'ont pas remonté jusqu'à l'esprit du temps ont attribué à Hugues Capet des établissements admirables, des lois profondes dont ils faisaient honneur à son génie.
      Il ne tenta rien, n'établit rien, ne porta aucune loi ; son plus grand mérite est d'avoir senti qu'une extrême modération de sa part pouvait seule accoutumer les grands à voir la royauté se perpétuer dans sa famille. Six mois après son couronnement, il obtint en effet la permission d'associer au trône son fils unique Robert, qui fut sacré à Orléans le 1er janvier 988.
      Ce prince donna à son père quelques légers regrets de s'être tant pressé ; mais si Hugues Capet eût attendu plus tard, peut-être n'aurait-il pas trouvé les seigneurs dans des dispositions aussi favorables, car Charles de Lorraine était entré en France à la tête d'une armée, pour soutenir les droits qu'il prétendait avoir à la couronne. Le duc de Guyenne combattait pour lui ; plusieurs évêques soutenaient sa cause, et le comte de Champagne menaçait pour se faire acheter.
      Hugues Capet n'était pas puissant parce qu'il était roi, mais parce qu'il avait fortifié le trône par ses immenses domaines, qu'il pouvait compter sur le duché de Bourgogne que possédait son frère, et que ses alliances avec plusieurs autres grands vassaux lui garantissaient leur secours. Il battit le duc de Guyenne et fut battu à son tour par Charles, qui, après lui avoir enlevé de vive force la ville de Laon, seul véritable domaine de la couronne, s'empara par surprise de la ville de Reims. Un jeune homme nommé Arnoul, neveu de Charles, fils naturel du roi Lothaire, et par conséquent de la famille carolingienne, joua un grand rôle dans la prise de Laon et de Reims : il trahit Charles pour être fait archevêque de Reims par Hugues Capet, et trahit ensuite Hugues Capet en faveur de Charles, qu'il voyait vainqueur.
      Un archevêché donnait à cette époque une souveraineté réelle sur une grande étendue de pays ; et, comme le pape intervenait en sa qualité de chef de l'Eglise, dans l'élection et la déposition des évêques, il se trouvait arbitre du gouvernement féodal pour ce qui concernait les fiefs ecclésiastiques ; tout s'accordait alors pour restreindre le pouvoir des rois.
      En rentrant en vainqueur dans la ville de Laon, Hugues Capet fit prisonniers Charles et l'archevêque Arnoul ; il les fit conduire à Orléans, où le premier mourut deux ans après : ce n'était qu'un prince souverain ; il ne trouva personne pour le protéger ; mais le second était un prélat, on ne pouvait disposer de son sort sans le consentement des évêques.
      Il fallut assembler un concile, qui ne prononça la déposition du coupable qu'à condition qu'il ne perdrait pas la vie, restriction d'autant plus désagréable à Hugues Capet qu'Arnoul était de la famille de Charlemagne. Le pape trouva mauvais qu'un archevêque eût été condamné sans l'aveu de la cour de Rome. Cette affaire devint si considérable qu'elle occupa le reste du règne de ce monarque, qui mourut de la variole sans la voir terminée, le 24 octobre 996, la dixième année de son règne.
      Ce prince, dont l'autorité n'était point supérieure à celle des grands vassaux, dont il avait été l'égal, sut tirer de ses forces tout le parti que lui permirent les circonstances : les alliances qu'il contracta ne laissent aucun doute sur la connaissance profonde qu'il avait des intérêts de l'Europe ; il fixa son séjour à Paris et fit de son palais une église (c'était celle de Saint-Barthélemy, dans la cité). Il fit fortifier, contre les irruptions des Danois et des Normands, une métairie qu'il avait comme abbé de Saint-Riquier (Abbatis villa), et qui le rendait maître du cours de la Somme : telle fut l'origine d'Abbeville.
      Hugues Capet joignit au courage l'art de ménager les esprits, et se fit, par son zèle pour la religion, des amis assez sincères parmi les évêques pour qu'ils ne balançassent pas à se commettre avec le pape dans la déposition d'Arnoul. Blessé de voir les biens de l'Église envahis par les hommes de guerre, il renonça aux riches abbayes qu'il possédait par héritage comme duc de France ; et, dans l'impossibilité où il était de donner une loi à cet égard, il offrit au moins aux seigneurs un bel exemple à suivre.
      Plusieurs de ses successeurs l'ont imité en établissant dans leurs domaines des usages si favorables à l'ordre qu'ils s'étendirent ensuite sur toute la France. Les actions des rois suppléaient ainsi à leur autorité, et préparaient le retour de leur puissance en fixant tous les regards sur le trône.
      Hugues Capet était si peu maître hors de ses domaines, qu'ayant voulu empêcher Audebert, comte de la Marche, de poursuivre une guerre injuste, le gentilhomme qu'il lui députa, piqué de la résistance qu'il trouvait, s'emporta jusqu'à lui demander qui l'avait fait comte : « Ce sont, répondit Audebert, ceux-là mêmes qui ont fait rois Hugues et son fils Robert » ; et il continua son entreprise, sûr que l'intérêt de tous les seigneurs justifierait sa réponse ; il ne se trompa point.
      La couronne, qui avait été élective sous la seconde dynastie, parce qu'elle s'était unie, dans la personne de Pépin, la mairie du palais, qui ne s'obtenait que par le suffrage des grands, redevint héréditaire sous la troisième dynastie, parce qu'elle se confondit dans la personne de Hugues Capet avec les grands fiefs qu'il possédait, et que les fiefs alors étaient incontestablement héréditaires. On peut même assurer qu'il ne fut élu que pour consacrer l'usurpation des fiefs, déjà sanctionnée par une longue possession ; et l'on ne peut s'empêcher d'admirer par quels secrets ressorts, d'une mesure prise contre le pouvoir des rois, sortirent avec le temps l'hérédité et l'individualité de la couronne, les deux bases fondamentales de toute véritable monarchie.
      On croit que Hugues avait épousé Blanche, veuve de Louis le Fainéant, dont il n'eut point d'enfants. De sa deuxième femme, Adélaïde, fille du duc de Guyenne, il eut un fils, Robert, qui régna seul après lui, et trois filles, Adwige, Adélaïde et Gisèle.
    ID personne I13371  Généalogie Méresse et Facon
    Dernière modif. 9 nov 2024 

    Père Hugues de FRANCE,   n. 24 août 0898, Paris, 75, Paris, Paris, France, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieud. 16 juin 0956, Dourdan, 91, Essonne, Essonne, France, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu (Âgé de 57 ans) 
    Mère Hadwige de GERMANIE,   n. vers 0920, ?, ?, , ?, ?, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieud. Estimé 10 mai 0965, ?, ?, , ?, ?, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu (Âgé de ~ 45 ans) 
    Mariage vers 14 sept 0938  Ingelheim, Rpf, , Rheinland-Pfalz, Allemagne, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu  [2, 3
    Age au mariage Lui : 40 ans et 1 mois - Elle : ~ 18 ans et 9 mois. 
    ID Famille F1685  Feuille familiale  |  Tableau familial

    Famille Adélaïde ou Alaïs d'AQUITAINE,   n. vers 0950, ?, ?, , ?, ?, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieud. vers 01 avr 1006, ?, ?, , ?, ?, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu (Âgé de ~ 56 ans) 
    Mariage vers 0968  ?, ?, , ?, ?, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu 
    Age au mariage Lui : ~ 29 ans - Elle : ~ 18 ans. 
    Enfants 
    +1. Robert II le Pieux CAPET,   n. 27 mars 0972, Orléans, 45, Loiret, Loiret, France, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieud. 20 juil 1031, Melun, 77, Seine et Marne, Seine-et-Marne, France, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu (Âgé de 59 ans)
    +2. Gisèle CAPET,   n. vers 0974, ?, ?, , ?, ?, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieud. 1002, Abbeville, 80, Somme, Somme, France, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu (Âgé de ~ 28 ans)
    +3. Hadwige Avoise CAPET,   n. vers 0975, ?, ?, , ?, ?, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieud. après 1015, ?, ?, , ?, ?, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu (Âgé de ~ 41 ans)
     4. Gauzlin CAPET   d. 1030
     5. Hedwige CAPET,   n. 0975   d. après 1013 (Âgé de ~ 39 ans)
     6. Adélaïde CAPET,   n. 0990   d. après 1063 (Âgé de ~ 74 ans)
    ID Famille F435  Feuille familiale  |  Tableau familial
    Dernière modif. 9 nov 2024 

  • Sources 
    1. RP Anselme.
      BNF" Histoire de la maison Royale de France" Père Anselme Tome n°1 page n°69

    2. RP Anselme.
      BNF" Histoire de la maison Royale de France" Père Anselme Tome n°1 page n°67

    3. .
      Données de Hervé Defretin, merci !


 

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