Généalogie de la famille Méresse - Facon

Notre Généalogie Familiale

Childéric Ier DES FRANCS

M vers 0436 - Estimé 0481  (~ 45 ans)


Information Personnelle

  • Nom Childéric Ier DES FRANCS 
    Naissance vers 0436  ?, ?, , ?, ?, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu 
    Sexe
    Origine de la source Christian Settipani dans Gé-Magazine n°153 (Octobre 1996) page 24 à 32 
    Décès Estimé 26 nov 0481  Tournai, , , Hainaut, Belgique, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu 
    Notes 
    • #Générale#Roi franc en 0458, régnait en Thuringe
      Détrôné à cause de sa vie dissolue, doit se réfugier en Thuringe chez Basin de COLOGNE
      Grégoire de TOURS
      Childéric - Basine (1)

      Childéric (Childeric) Ier du nom (, roi desFrancsSaliensde c. 456-457 à c. 481-482 (, fils deMérovée. Il était maître dun territoire s' étendant du cours supérieur de la Sambre au cours supérieur de la Lys, et dont la "capitale " était Tournai. Quoi que son règne ne nous soit connu pour l'essentiel qu'au travers de l'image d'Épinal du récit de Grégoire de Tours, il est assuré aujourd'hui que Childéric ne conçut vraisemblablement son règne que dans le cadre de son époque, qui était celui de l'Empire romain. Bien certainement, se sentit-il autant, sinon plus, général romain que rex d'une tribu franque
      Le premier événement que nous connaissions à son sujet est sa participation à une bataille près dOrléans, mentionnée par Grégoire de Tours (7) ; or, plusieurs documents contemporains font en effet état d'une bataille qui sest déroulée en 463 à Orléans contre lesGoths, et dans laquelle Ægidius, maître de la milice de lempereur Majorien, conduisait des troupes franques (8). Il est possible, comme on le croit dordinaire, que les deux événements soient identiques, auquel cas ce serait en 463 que Childéric aurait fait sa première apparition. Il était donc l'allié des derniers représentants de l'autorité romaine en Gaule. Grégoire de Tours ajoute qu'il combattit les Goths et prit la ville d'Angers (9), cependant que la biographie de sainte Geneviève dit qu'il assiégea Paris (10), en 463-464 vraisemblablement.
      A partir de 468, les annalistes gardèrent le silence sur lui. Il mourut en 481 ou 482 ( 11) à Tournai où on retrouva sa tombe près de l'actuelle église Saint-Brice. G. Kurth précisait (12) : " Selon les prescriptions de la loi romaine, sa tombe fut creusée hors ville, dans le cimetière qui longeait la chaussée publique sur la rive droite de l'Escaut, et qui sans doute abritait depuis longtemps la population de Tournai.

      Toute la pompe du rite barbare paraît avoir été déployée dans la funèbre cérémonie. Il fut revêtu d'habits de soie brochée dor, et drapé dans les larges plis d'un manteau de pourpre semé d'abeilles dor sans nombre. A son ceinturon, garni de clous de même métal, on suspendit une bourse contenant plus de trois cent monnaies d'or et da'rgent aux effigies des empereurs romains. On lui mit au cou un collier formé de médailles, au bras un bracelet, au doigt sa bague nuptiale et son anneau sigillaire, dont le chaton était orné de son image gravée en creux, avec cette légende : " Childerici regis ".

      Ses armes prirent place à côté de lui comme des compagnons inséparables : cétaient, d'une part, la framée ou lance royale, qui était comme le sceptre du roi germain ; de lautre, sa grande " épée ethache" francisque ou hache darmes, l'instrument national du peuple qu'il gouvernait ". Le lieu de la sépulture de Childéric était oublié depuis longtemps lorsque, le 27 mai 1653, en creusant près de l'église Sainte-Brice à Tournai, on mit à nu son tombeau.
      Si l'étendue du royaume de Childéric est inconnue, il englobait au moins la Belgique seconde (Reims, Soissons et Tournai), comme le prouve une lettre de saint Rémi à Clovis, mais il pouvait fort bien aller au-delà. G. KURTH autrefois le limitait à cela, sous prétexte que Childéric, étant enterré à Tournai, cette ville devait être le centre de son royaume. On pense aujourd'hui que celui-ci était plus vaste qu'on ne l'a cru (13). Son sceau est connu (14).
      Épouse Basine (Basina), femme ( ?) de Basinus, roi des Thuringiens, après l'avoir enlevée à son précédent mari (23). On ignore son origine : on a voulu de façon assez gratuite en faire une princesse franque rhénane (.23) ; plus vraisemblablement, peut-on penser, sur la base de son nom, quelle était apparentée au roi Basinus dont Grégoire de Tours fait son mari, ce qui nest peut-être pas exact (17). On peut à cet effet faire valoir le passage de Grégoire de Tours ( 18) où Basina déclare à son mari : " Tu sauras, en effet, que si dans le pays d'outremer, j'avais connu quelquun de plus méritant que toi, jaurai cherché à tout prix à cohabiter avec lui ". Il est tentant d'y voir une indication, sinon une preuve formelle, de l'origine " outremer " de Basina elle-même (puisqu'il est difficile de voir ici une référence à des liens de Basina provenant de son premier époux), vraisemblablement de lun des établissements thuringiens formés au début du Vème siècle en Bretagne sud-orientale, ou du rameau thuringien encore confiné en Scandinavie (19).

      Dont,
      1.Clovis, roi des Francs.

      2. Lantilde (Landechildis), connue par une brève mention de Grégoire de Tours comme ayant reçu le baptême en même temps que son frère (20), ayant abjuré lhérésie des ariens.

      3. Audofledis, qui épouse vers 492 ( Théoderic Ier le Grand (ou l'Amale), roi des Goths dItalie, dont elle eut vraisemblablement une fille, Amalasuintha. Fils de Theodomir, roi des Goths, et de sa concubine Erelieva, Theoderic est envoyé en 461 comme otage à la cour de Constantinople à lâge de 7 ans, retourne auprès de son père à lâge de 18 ans et lui succède en 475. En 481, il commande tous lesOstrogoths. En 488, à la tête de son peuple, il se dirige vers l'Italie, sen rend maître en 493, tuant Odoacre et reçoit de ses compagnons le titre royal (dominus rerum). Adopté par lempereur Zénon, il accole à son nom le gentilice Flavius (23)et porte le titre de magister militum et la qualification de patrice. Sa résidence est Ravenne. Il reconnaît l'autorité (théorique) de lempereur (Byzance). Il sauve la royauté wisigothique, régnant aussi sur l'Espagne à la mort de son gendre Alaric II (507), se posant comme tuteur de son petit-fils Amalric, fils d'Alaric II et de sa fiille Theodegotha, couvrant de son influence la Gothie gauloise, des Alpes aux Pyrénées, avec l'Espagne jusquen 526. Régnant sur Rome, il est respecté du monde barbare. Il meurt le 30 août 526

      4. Albofedis, baptisée en même temps que son frère, se consacra à la religion mais mourut peu après, sa mort faisant lobjet dune lettre de consolation de saint Rémi à Clovis "Settipani_1993" 1993, pp. 50-53. Mérovingiens, degré II.Le nom signifie : " puissant dans la bataille ".
      Extrêmement brutaux et belliqueux, les Francs, dont le nom signifiait " hardis ", nétaient pas encore convertis au christianisme. Lécrivain gaulois Sidoine Apollinaire a tracé un portrait saisissant de ces guerriers : Leur chevelure blonde retombe du sommet de leur tête jusque sur leur front ; ils ont la nuque rasée ; leur visage aussi est entièrement rasé, à lexception de maigres moustaches. Des habits collants enserrent leurs membres élancés et sont relevés pour laisser les mollets à découvert. Cest un jeu pour eux de lancer dans lespace leur francisque (hache à deux tranchants), de mesurer du regard lendroit quils sont sûrs de frapper, de faire tourner leur bouclier, de bondir plus vite que les javelots quils ont décochés et datteindre lennemi avant eux ;SALLES, 1988, p. 75.
      La Rhénanie et les pays situés au nord de la Somme étaient soumis à la domination des Francs, divisés en plusieurs tribus gouvernées par différents rois, notamment les Francs du Rhin, près de Cologne, et les Francs Saliens, fixés dans la Belgique et lArtois ;SALLES, 1988, p. 75.
      La chronologie de Chidéric a été discuttée. Grégoire de Tourschroniqueur du VIe siècle (Historia Libri decem [594],MGH, SRM, I, 1951, trad. Fr. (fautive), Histoire des Francs, R. Latouche, Paris, 1963, 2 vol. (CHF), II, 12 sqq.) raconte que Childéric fut détrôné en raison de ses débauches et qu'il passa sept ans en exil (il revint durant la huitième année). Sachant par ailleurs qu'il était de nouveau roi en 463, il faut mettre son exil c. 456. Son remplaçant sur le trône fut, durant ce temps, le général romain Ægidius, nommé en effet en 456/457 comme magister militum per Gallias., au VIIème siècle, lui prête vingt-quatre ans de règne (c. 9) et qu'il mourut en 481/482. Emilienne DEMOUGEOT (La formation de l'Europe et les invasions barbares, tome II, De l'avènement de Dioclétien (284) à l'occupation germanique de l'Empire romain au début du VIe siècle, Paris 1979, 2 vol.),considère qu'il faut en réalité placer sa restauration en 457/458, et donc le début de son règne c. 451. En affet, ajoute-t-elle, Ægidius ne saurait avoir été roi des Francs durant son mandat officiel comme magister militum, et son règne est donc antérieur à 457. Cette démonstration n'est pas du tout convaincante. En premier lieu, la tradition d'un règne effectif d'Ægidius a toutes les chances d'être déforméePLRE, II, s.v. Aegidius, p. 12) ; en second lieu, les vingt-quatre ans de règne de Childéric doivent évidemment être comptés à partir de son intronisation et non de son retour d'exil. Les sources sont donc (plus ou moins) cohérentes avec un règne datant de c. 456/457 à 481/482. Le scepticisme d'Edward JAMES (Childéric, Syagrius et la disparition du royaume de Soissons, Revue archéologique de Picardie, 3-4 (1988), p. 68) sur la valeur qu'il faut attribuer à l'histoire de l'exil de Childéric est excessif. Il y a vraisemblablement au départ une source analytique, comme l'indique la précison sur la durée de l'exil.
      Significatif est, à cet égard, le fait quil se fit enterrer avec un ceinturon de général romain, comme la montré lanalyse des objets contenus dans sa tombeSalles" SALLES, 1988, p. 76, précise qu'il était un des petits rois francs fédérés de l'empire romain. Il se battit aux côtés de général romain Ægidius contre lesSaxons, les Wisigoths? et les Alains.
      Grégoire de Tours, Historia Libri decem, II, 18. Sur ce passage et les problèmes chronologiques ou autres qu'il pose, voir maintenant J-M. ROPARS (La défense de l'Armorique dans les dernières années de l'Empire romain d'Occident, à travers une nouvelle interprétation d'un texte de Grégoire de Tours, Annales de Bretagne et des Pays de l'Ouest, 100, 1, 1993, pp. 3-17.
      Hydatius Chronica [c. 470], éd. et tr. fr. A. TRANOY, 2 vol., Paris, 1974, c. 218 (I, p. 169).
      Grégoire de Tours, Historia Libri decem, II, 19.
      () Vita S. Genovefa, c. 26.
      Les monnaies trouvées dans sa tombe montrent quil est mort après 477 et avant 484.
      (" "N12" 12) Godefroid KURTH, Histoire politique des Mérovingiens, Paris 1893, pp. 205-206.
      En dernier, Edward JAMES, The Franks, Oxford, 1988, p. 65.
      .Voir le récit romanesque de Grégoire de Tours, Historia , II, 12, 27, suivi par les chroniques postérieures ((pseudo-) Frédégaire, Chronica [mil. VIIème s.], III, 12,MGH, SRM) , II,LHF, c. 7).
      Joseph DEPOIN, Etudes Mérovingiennes. I. La légende de saint Goar et les rois francs de Cologne. II. L'informateur de Grégoire de Tours sur la vie privée des premiers rois francs, Revue des études historiques, 75 (1909)p. 370. Son argumentation est la suivante : Clovis s'adresse à Sigebert de Cologne en le qualifiant de parens meus (Grégoire de Tours, Historia , II, 40). Or, chez cet auteur, le terme parens a pour principale acception " oncle " ou " cousin ". Ainsi devrait-on faire de Basina, mère de Chodovech, la propre soeur de Sigebert. On expliquerait ainsi que le nom Sigebert se retrouve dans la postérité de Chodovech. Plus encore, Sigebert étant pour J. DEPOIN le fils d'un Chodovech, on aurait là l'origine du nom du roi mérovingien. Outre que la filiation de Sigebert que donne DEPOIN est inexacte, l'emploi du terme parens est vraiment trop varié (voir Maurice CHAUME, La famille de saint Guillaume de Gellone, Annales de Bourgogne, 1929, p. 30, n. I, qui révèle les sens d'oncle, grand-oncle, arrière-arrière-grand-oncle, cousin germain ou du troisième degré, etc ;), pour que l'on puisse en tirer des conclusions aussi précises. D'ailleurs, à partir de la parenté de Chodovech et Sigebert, Munderic, petit-fils sans doute de ce dernier, qualifiera le même Theodoris, fils de Chodovech, de parens, ce qui montre assez l'extension sématique du terme.
      ) Cf. Emilienne DEMOUGEOT, La formation de l'Europe et les invasions barbares, tome II, De l'avènement de Dioclétien (284) à l'occupation germanique de l'Empire romain au début du VIe siècle, Paris 1979, 2 vol., II, 2, pp. 747-748. Sur l'origine de Basina, voir Erich ZÖLLNER, geschichte der franken bis zur mitte des sechsten jahrhunders, Münich 1970, p. 40 ; Eugen EWIG, Die Namengebung bei den ältesten Frankenkönigen und im merowingischen Königshaus, Francia, 18, 1 (1991), n° 3, p. 49. On a retrouvé à Weimar, sur le territoire de la Thuringie, une cuillère en argent portant les lettres " BASN ", qui peuvent sinterpréter comme " Basena ", renforçant la possibilité de lorigine thuringienne de la reine.
      Grégoire de Tours, Historia, II, 12. Le mot transmarus a bien chez Grégoire la signification de outremer.
      () Cf. E. EWIG, Die Namengebung ..., p. 49.
      (20) Cf. Grégoire de Tours, Historia, II, 31. Cf. , s.v. p. 657. La Vita Scaribergae, de date tardive, donne celle-ci comme la nièce de Chlodovech, ce qui ne serait possible que par Landechildis. Mais nous ne crvoyons pas qu'il y ait lieu d'ajouter créance à ce texte d'époque récente, qui commet plus d'une confusion.
      () JORDANES, Getica [c. 550], , V, pp. 53 ; trad. fr. G. FOURNIER DE MOUJAN, Paris 1851 (" "CAL" CAL)
      (22) Grégoire de Tours, Historia, III, 31 ;PLRE_II" PLRE, II, s.v. p. 185. Amalasuintha gouverna l'Italie durant huit ans,, à la mort de son père Theoderic. De son époux, Flavius Eutharic, cadet de la famille royale des Ostrogoths, elle eut un fils, Athalaric, et uner fille, Mathasuentha. A la mort de son fils, elle assuma le titre de reine mais fut exilée à la fin de 534 par Theodahad, et finalement assassinée, sans doute le 30 avril 535 (PLRE, II, s.v. p. 65).
      (" "N23" 23) La signification de ce gentilice ne serait rien d'autre qu'un nom honorifique comme " monsieur " ou " sir ".
      () , s.v. Theodericus 7, pp. 1077-1084.
      (25) Grégoire de Tours, Historia, II, 31. Cf. , s.v. p. 54.
      Abréviations :
      CAL : Collection des auteurs latins, avec la traduction en français, sous la direction de C. NISARD.
      LHF : Liber Historiae Francorum [727], MGH, SRM, II, pp. 215-328 ; tr. angl. S . Bachrach, 1973.
      MGH : Monumenta Germaniae Historica.
      MGH, AA :" "MGH" MGH, Auctores Antiquissimi, 15 vol., éd. T. MOMMSEN et alii.
      MGH, SRM : , Scriptores Rerum Merovingicarum, éd. B. KRUSCH, W. LEVISON, 7 volumes.
      PLRE, II : John R. MARTINDALE, The prosopography of the Later Roman Empire, II, 395-527, Cambridge, 1980.
    ID personne I38746  Généalogie Méresse et Facon
    Dernière modif. 9 nov 2021 

    Père Mérovée II ou Merowig DES FRANCS,   n. vers 0420, ?, ?, , ?, ?, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu,   d. Estimé 0457, ?, ?, , ?, ?, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu  (Âgé de ~ 37 ans) 
    Mère Chlodeswinthe DE THEROUANNE,   n. vers 0418, ?, ?, , ?, ?, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu,   d. Estimé 0449, Rome, Ita, , Ita, Italie, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu  (Âgé de ~ 31 ans) 
    Mariage vers 0435  ?, ?, , ?, ?, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu 
    ID Famille F3849  Feuille familiale  |  Tableau familial

    Famille Basine DE COLOGNE,   n. vers 0438, ?, ?, , ?, ?, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu,   d. Estimé 0491, ?, ?, , ?, ?, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu  (Âgé de ~ 53 ans) 
    Mariage vers 0464  ?, ?, , ?, ?, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu 
    Age au mariage Lui : 28 ans - Elle : 26 ans 
    Enfants 
     1. Audofléde DE FRANCE,   n. vers 0460, ?, ?, , ?, ?, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu
     2. Clovis Ier (Chlodevech) DES FRANCS,   n. vers août 0465, Orléans, 45, Loiret, Centre, France, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu,   d. 27 nov 0511, Paris, 75, Paris, Paris, France, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu  (Âgé de ~ 46 ans)
    Dernière modif. 9 nov 2021 
    ID Famille F2556  Feuille familiale  |  Tableau familial