Généalogie de la famille Méresse et Facon

Notre Généalogie Familiale

Robert Guiscard de HAUTEVILLE

Robert Guiscard de HAUTEVILLE

Masculin vers 1020 - 1085  (~ 65 ans)

Information Personnelle

  • Nom Robert Guiscard de HAUTEVILLE 
    Autre nom "l'avisé" 
    Naissance vers 1020  ?, ?, , ?, ?, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu 
    Genre Masculin 
    Description physique D'azur à la bande échiquetée de gueules et d'argent 
    _IMG
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    de HAUTEVILLE_Robert_Img.jpg
    _ORI L'art de vérifier les dates de Nicolas Viton de Saint-Allais Tome n°18 (1819) page n°168 
    Décès 17 juil 1085  Vonitza, ?, , Cephalonie, Grece, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu 
    Notes 
    • #Générale#Robert Guiscard, fils aîné de Fressende, suivit ses aînés en Italie. En
      février 1047, Pandulf IV de Capoue prit à son service Robert Guiscard de
      Hauteville, demi frère de Drogo, duc des Pouilles, et lui promit sa fille en
      mariage, avec un château. Mais lorsqu¹arriva le jour fixé, Pandulf changea
      d¹avis. Robert retourna alors auprès de son frère Drogo. Ces évènements sont
      postérieurs au retour de Pandulf à Capoue en février 1047, et antérieurs à
      son décès en 1049 (Aimé III , 6). Au printemps 1058, Gisulf II de Salerne
      rechercha l¹aide de Robert Guiscard, qui demanda en échange la main de
      Sichelgaita, soeur du prince et fille de Gaimar IV et de sa seconde épouse
      Gemma. Le prince accepta, mais Robert dut d¹abord aller soumettre son frère
      Guillaume du Principat avant de célébrer les noces qui eurent lieu à Melfi
      en grandes pompes (MALATERRA, I, 31 : nuptias solemnas). Robert pour ce
      faire répudia sa première épouse, Alberada, tante de Gérard de Buonalbergo,
      qu¹il avait épousé quelques années auparavant (Will. APUL, II, 421-424, p
      154 ; AIME, III, 11). Il mourut à Vonitza, sur l¹île de Céphalonie le 17
      juillet 1085. Il eut un fils, Bohémond, de sa première femme; 3 fils et 5 ou
      6 filles de la seconde.


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      Robert Guiscard - « l'Avisé » - (Roberto D'Altavilla - il Guiscardo en italien), né vers 1015 (après l'an 1020 selon d'autres sources), est le plus remarquable des aventuriers normands issus du duché de Normandie. Á partir de 1057, il commence la conquête de l'Italie du Sud, principalement sur les Byzantins, avant d'entamer celle de la Sicile musulmane à partir de 1061, en compagnie de son frère cadet Roger.

      A partir de l'an 999 selon la légende, les premiers mercenaires normands, réputés bons guerriers, commencent à servir les ducs et princes lombards (ou Langobards) et Grecs d'Italie méridionale : quand le duc grec Serge IV de Naples installe l'un de leur principal chef (Rainulf Drengot) dans la forteresse d'Aversa en 1029 (premier établissement des Normands du duché en Italie et en Méditerranée), ils commencent à organiser la conquête d'un pays divisé et en proie à l'anarchie.

      Vers l'an 1035 arrivent en Italie les premiers Hauteville, les frères Guillaume (bientôt surnommé « Bras-de-Fer ») et Drogon, les deux fils aînés de Tancrède, petit seigneur normand du Cotentin ; en à peine quelques années, après avoir servit de mercenaires jusqu'en 1040, ils prennent louest de l'Apulie aux Byzantins et combattent à leur propre compte. En 1042, Melfi est choisie comme capitale de leur fief d'Apulie (cf. comté d'Apulie) et Guillaume Bras-de-Fer y est élu chef des Normands d'Italie en septembre de la même année. Ce dernier s'auto-proclame bientôt, « roi en Apulie ». En 1044 arrive un autre de leurs nombreux frères, Onfroi qui, avec sa bande, sert ses aînés, puis, environ trois ans plus tard, c'est Robert, le sixième des fils de Tancrède, qui arrive à la tête de cinq chevaliers et trente-cinq fantassins (1046/47).

      Accueilli froidement par son frère Drogon devenu comte d'Apulie depuis peu (ils manquent même de s'entretuer lors d'un banquet), Robert est alors dirigé avec sa petite bande armée en Calabre. Il y mène dès lors, à partir de son principal repère de San Marco Argentano, sur les hauteurs du Crati (près de Cosenza), une vie de brigand, connaissant aussi bien la faim, la soif, et la misère, que la fortune, pillant les riches monastères et les églises, volant du bétail, rançonnant la population et détroussant les voyageurs, harcelant les troupes byzantines et semant la terreur dans la région. C'est durant cette période qu'il reçoit son surnom normand de « Guiscard », l'« Avisé », l'« Astucieux ». En même temps de cette vie de bandit, il sert occasionnellement le prince lombard Pandulf IV de Capoue, ainsi que ses frères Drogon puis Onfroi, comte d'Apulie en 1051. Il poursuit sa vie de voleur jusqu'à son mariage vers 1051/52 avec une normande du nom d'Aubrée, parente d'un puissant baron d'Apulie servant le duché lombard de Bénévent ; par ce mariage avantageux qui améliore sa condition, il reçoit en dot, l'autorité d'une troupe de quelques deux cents chevaliers normands. En 1053, aux côtés de ses frères et du comte normand Richard d'Aversa, il participe vaillamment à la bataille de Civitate sur le Fortore (près de San Severo), opposant Normands d'Italie et leurs opposants soutenus par le pape Léon IX, tous inquiets des entreprises normandes, des Normands détestés et qualifiés de « nouveaux sarrasins », se montrant de plus en plus pressants, entreprenants, agressifs, et incontrôlables. Larmée papale est sévèrement battue. En 1057, Robert Guiscard succède à Onfroi comme comte d'Apulie, évinçant ses deux jeunes neveux, Abagelard et Herman. Il entreprend dès lors, en compagnie de son jeune frère Roger, surnommé « Bosso », récemment arrivé en Italie, la conquête totale de l'Apulie, conquête qu'il achève en partie hormis le sud qui reste aux mains des Byzantins, notamment avec Bari, qui résiste. Il commence également à s'attaquer à la Calabre pendant que Richard d'Aversa fait main-basse sur la principauté de Capoue qu'il place sous son autorité.

      La Papauté, en grande difficulté et de plus en plus isolée du fait de sa rupture d'un côté avec lEmpire germanique dans l'affaire des Investitures, et de l'autre côté en rupture avec l'Empire byzantin causé par le schisme religieux de 1054, décide alors de reconnaître l'autorité des Normands et d'en faire ses alliés officiels. Aussi à Melfi, haut-lieu normand, le 23 août 1059, le pape Nicolas II officialise leurs possessions en échange du versement dune rente annuelle et de porter la bannière papale dans leurs guerres. Robert Guiscard devient alors duc d'Apulie, de Calabre et de Sicile. À partir de cette date clef, les Normands ont les mains libres et peuvent maintenant servir l'Église et la Papauté : ils peuvent surtout mieux les servir pour se servir d'elles, et légitimité leurs actions et leurs prises de pouvoir en Italie du Sud et en Sicile.

      Pendant la quinzaine d'années qui suit, Robert Guiscard fait une série surprenante de conquêtes. Il envahit la Sicile avec Roger à partir de février 1061, et ensemble, malgré le peu d'hommes qu'ils disposent (rarement plus d'un millier), font la conquête de Messine. La conquête de l'île est lente et difficile, tant par le manque de guerriers normands et expérimentés dont Robert et Roger disposent pour pouvoir se battre efficacement sur plusieurs fronts, que par le nombre important de forteresses musulmanes qui quadrillent la Sicile. Notons dans cette conquête de la Sicile (une véritable « croisade » avant l'heure), l'éclatante victoire des Normands en 1063 à Cérami, malgré leur faiblesse numérique face aux « innombrables » troupes musulmanes. Quelques années plus tard, Guiscard, qui a chassé définitivement les Byzantins d'Italie avec la prise de Bari en avril 1071, commence le siège de Palerme par mer, tandis que son frère prend la ville à revers, par voie terrestre (1071) ; la ville, musulmane depuis plus de deux siècles, tombe enfin aux mains des Normands l'année d'après (1072). En Italie, le duché d'Amalfi est supprimé 1073 et les Grecs sont expulsés en grand nombre du sud du pays. La principauté de Salerne appartient déjà à Robert mais en 1076, il assiège et prend la ville, chassant le dernier prince lombard Gisulf, dont il avait auparavant épousé la sœur Sykelgaite : en 1077, Robert Guiscard fait de cette ville riche, sa capitale principale. Lattaque normande sur Bénévent, fief papal depuis 1053, alarme et irrite le pape Grégoire VII qui excommunie un temps Guiscard, mais, pressé durement par lempereur germanique Henri III, il concède à Céprano au Normand tout le sud des Abruzzes sauf Salerne (1080).

      La dernière grande expédition de Guiscard est dattaquer lEmpire romain d'Orient avec ses vassaux. Peut-être même de s'emparer de Byzance. En effet, les Normands détestent les Byzantins, qu'ils trouvent trop « efféminés », et l'ambitieux Normand songe à prendre la capitale de l'Empire espérant se saisir du trône du basileus, prenant dès lors la cause de Michel VII qui a été déposé en 1078. De plus, l'un de ses fils est fiancé à la fille de Michel VII. Il s'embarque donc avec 16.000 hommes (des troupes en majorité non-normandes) en mai 1081 et en février 1082, il occupe Corfou et Durazzo, après avoir infliger une lourde défaite à lempereur Alexis Comnène (octobre 1081). Cependant il est rappelé à laide par le pape Grégoire VII, assiégé par lempereur germanique Henri IV en juin 1083, et doit retourner en Italie, laissant le commandement à son fils aîné Bohémond.

      Marchant vers le nord avec 36 000 hommes, quasiment tous des mercenaires sarrasins et musulmans (dans les grandes entreprises militaires, les Normands, trop peu nombreux, ne forment que les cadres militaires et des corps d'élites), il entre dans Rome et force Henri, pris de court, à se retirer. Cependant, un mouvement de panique gagne les citoyens romains, ce qui provoque trois jours de mise à sac total de la ville en mai 1084 ; le pape, lui-même épouvanté, quitte la ville pour aller se réfugier en lieu sûr, dans la forteresse de Salerne. Durant ce temps, Bohémond, un temps maître de la Thessalie, perd les conquêtes en Grèce. Robert, revenant pour les reprendre, réoccupe Corfou et l'île de Céphalonie, avant d'y décéder de fièvre et de dysenterie le 15 juillet 1085. Son corps est ramené en Apulie et il est inhumé à Venosa, sépulture familiale des Hauteville, endroit qu'il avait lui-même choisi.

      Son fils Roger, né de son mariage avec Sykelgaite, lui succède, favorisé par cette dernière, alors que Bohémond est écarté de l'héritage paternel.

      Nous connaissons une description partielle de Robert Guiscard : « […] il était de très haute stature, large et robuste, les cheveux blonds, un teint coloré et des yeux d'un bleu très clair, la voix puissante, un regard vif mais qui inquiète […] ».

      Nous ne savons pas sil sut un jour lire et écrire mais nous savons qu'il apprit à parler et à comprendre la langue grecque, toujours usitée en Italie méridionale et qu'il était fasciné par l'Empire byzantin et la culture grecque. Le chroniqueur d'origine normande Guillaume de Pouille nous a laissé l'histoire de Robert Guiscard dans son ouvrage, Geste de Robert Guiscard (Gesti Rodberti Wiscardi), narrant notamment les aventures normandes en Méditerranée de l'année 1016 à 1085, et l'ascension de Guiscard.
    ID personne I44563  Généalogie Méresse et Facon
    Dernière modif. 6 nov 2024 

    Père Tancrede de HAUTEVILLE 
    Mère Fressende X 
    Notes 
    • #Générale#Récupérée de « http://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_de_Hauteville »


      La Maison de Hauteville ou la Casa D'Altavilla en italien, est une famille de la petite noblesse normande issu de Hialtt et dont de nombreux membres s'établirent à partir des années 1030 dans le Sud de l'Italie pour en faire petit à petit la conquête, avant de s'attaquer à la Sicile alors sous domination musulmane. Elle est à l'origine du royaume de Sicile.

      Une branche de cette famille fait également souche en Angleterre après la bataille d'Hastings de 1066, branche issue d'un arrière-petit-fils de Tancrède de Hauteville.


      Armoiries :
      D'azur, à la bande échiquetée de gueules et d'argent.

      Généalogie :
      Tancrède
      X 1) Murielle
      X 2) Frédésende

      Guillaume dit « Bras-de-Fer »

      Drogon

      Richard
      X une sœur de Tancrède de Hauteville

      Roger
      X Hodierne de Rethel

      Marie
      X Josselin Ier de Courtenay

      Onfroi
      X Altrude de Sorrente

      Abagelard
      Herman

      Godefroi
      X 1) une inconnue en Normandie
      X 2) Théodora de Capaccio

      Robert
      Raoul
      Guillaume
      Tancrède

      Serlon

      Serlon

      Robert dit « Guiscard »
      X 1) Aubrée de Buonalbergo
      X 2) Sykelgaite de Salerne

      Bohémond
      X Constance de France

      Bohémond
      X Alix de Jérusalem

      Constance
      X 1) Raymond de Poitiers
      X 2) Renaud de Châtillon

      Roger dit « Borsa »
      X Adèle de Flandre

      Guillaume d'Apulie
      | |
      | |-2> Gui

      Emma de Hauteville
      X Odon Bonmarchis

      Tancrède

      une inconnue
      X Richard
      | |
      | |-2> Robert dit « Scalio »
      | |
      | |-2> Guillaume

      Héria
      X Hugues V du Maine

      Sybille
      X Ebles II de Roucy

      Mathilde
      X 1) Raymond Berenger II de Barcelonne
      X 2) Aimery Ier de Narbonne

      Mauger

      Guillaume

      Alvarède

      Humbert

      Tancrède

      Frédésende
      X Richard Ier d'Aversa
      Roger dit « Bosso »
      X 1) Judith d'Evreux
      X 2) Eremberge de Mortain
      X 3) Adélaïde de Savone

      Mathilde
      X Raymond IV de Toulouse

      Emma
      X Guillaume VI d'Auvergne

      Félicie
      X Koloman

      inconnue
      X Conrad de Franconie

      Yolande
      X Robert de Bourgogne
      |
      |-3> Simon

      Roger
      X 1) Elvire de Castille
      X 2) Sibylle de Bourgogne
      X 1) Beatrix de Rethel

      Roger
      X Emma de Lecce

      Tancrède
      X Sybille de Medania

      Roger
      X Irène Ange

      Guillaume

      Marie Albine
      X 1) 1200 Gautier III de Brienne
      X 2) Giacomo di San Severino
      X 3) Tigrini Guidi

      Valdrade
      X Jacopo Tiepolo

      Tancrède

      Alphonse

      Guillaume dit le « Mauvais »
      X Marguerite de Navarre

      Roger

      Guillaume II dit le « Bon »
      X Jeanne d'Angleterre

      Bohémond

      Henri

      Simon

      Roger

      Constance de Sicile
      X Henri Hohenstaufen le Cruel
      |
      |
      |--> Frédéric-Roger Hohenstaufen

      La saga des Hauteville en Méditerranée [modifier]
      La maison D'Altavilla (casa D'Altavilla en italien) est une puissante famille issue de la petite noblesse normande, famille importante dans l'histoire de l'Italie, plus précisément dans l'histoire de l'Italie méridionale (le Mezzogiorno) et la Sicile, famille fondatrice notamment du royaume de Sicile.

      D'origines normandes, cette famille ((de) Hauteville en français) est issu d'un petit noble normand du Cotentin en Normandie, Tancrède, seigneur de Hauteville (aujourd'hui Hauteville-la-Guichard près de Coutances). Ce Tancrède (Tancredi D'Altavilla) est lui-même le proche descendant d'un Viking nommé Hialtt, probablement un Norvègien, arrivé dans le duché de Normandie au Xe siècle. De ce Hialtt vient l'origine du patronyme de la maison : « Hialttus Villa » ou « Alta Villa » en latin, qui donne « Hauteville » en français moderne.

      Tancrède de Hauteville (avant 990 - 1041), qui a à sa tête 10 chevaliers normands, est par la suite très estimé par le duc de Normandie Richard l'Irascible pour son courage, sa valeur guerrière aux armées duquel il sert, armées où il peut porter bannière et avoir cri de guerre. Selon la légende, les deux femmes ou concubines connues de Tancrède sont les filles du duc Richard l'Irascible. L'une offerte notamment par le duc lui-même pour le remercier de lui avoir sauvé la vie lors d'une partie de chasse en Cotentin, près de ses terres. En effet, alors que le duc Richard est violemment chargé par un gros sanglier, Tancrède tue ce dernier d'un seul coup d'épée qu'il lui enfonce en pleine tête.
      De ces 12 fils, 8 au moins partent progressivement s'illuster en Méditerranée à partir des années 1030. Les plus illustres :

      Guillaume (Guglielmo D'Altavilla - Bracio-di-Ferro), un colosse bientôt surnommé « Bras-de-Fer » après une bataille en Sicile contre les forces musulmanes et où il embroche vif et d'un seul coup de lance le seigneur arabe de la ville de Troina ;
      Drogon (Drogone D'Altavilla), qui arrive en Italie du Sud vers 1037 avec son frère Guillaume ;
      Onfroi (Umfredo D'Altavilla), qui arrive en Italie du Sud vers 1044 ;
      Robert (Roberto D'Altavilla - Il Guiscardo), un géant bientôt nommé « Guiscard », surnom normand donné lors de sa vie de pillard en Calabre. Il arrive en Italie du Sud peu après la mort de son frère aîné Guillaume survenu après avril 1046 ;
      Roger (Ruggero D'Altavilla - Il Bosso), surnommé « Bosso », le cadet des fils de Tancrède, arrive en Italie du Sud vers 1057.
      Ces fils, les plus connus de Tancrède, des soudards turbulents et violents peu habitués aux bonnes manières et attirés par l'appât du gain, jettent peu-à-peu dès l'an 1042, les fondements du futur royaume normanno-sicilien, se mêlant d'abord aux affaires d'une Italie méridionale en plein désordre, profitant des guerres intestines et des divisions qui affaiblissent toujours un peu plus les détenteurs du pouvoir local, notamment les Byzantins et les Lombards. Dans ce cadre là, les Hauteville se font de plus en plus puissants et influents, tout en se démarquant des autres chefs normands.

      Les frères Hauteville, servant d'abord comme simples mercenaires autant les Lombards que les Byzantins, commencent en 1042 la conquête de l'Apulie (cf comté d'Apulie). Vient par la suite la Calabre, d'où ils chassent les Byzantins en 1060, et le sud de l'Apulie, où ils chassent de nouveau les Byzantins en 1071 avec la prise de Bari. Et alors que l'Italie subie depuis le IXe siècle les incessants pillages des pirates sarasins, alors que la Sicile est sous domination musulmane depuis environ deux siècles, devenant de moins en moins occidentale et chrétienne, les Hauteville deviennent les champions de la chrétienté. C'est ainsi que Robert Guiscard conclu en 1059 l'alliance avec la Papauté : en cette année, ce Guiscard, cet ancien pillard d'églises et de monastères, devient un guerrier de l'Église tandis que cette dernière comparait encore peu de temps avant les Normands à de « nouveaux sarrasins ». Robert Guiscard et ses frères comprennent vite l'importance et l'influence de l'Église et de la Papauté et de ce fait, les Hauteville et leurs guerriers et chevaliers normands servent l'Église pour mieux se servir d'elle, et pour asseoir toujours un peu plus leur domination et leur pouvoir : surtout aussi pour légitimiser leurs conquêtes face notamment à l'Empire byzantin et à l'Empire germanique.

      En 1061, le cadet des Hauteville, Roger Bosso, chargé de libérer l'île des Musulmans se lance dans la longue et pénible conquête de la Sicile, une véritable « croisade ». En 1072, Palerme est enfin reconquise et les cloches des églises remplacent les appels en arabe à la prière. En 1091, la prise de Noto achève la reconquête de la Sicile.

      Á la fin du XIe siècle, les 8 frères Hauteville et leurs descendants sont bien implantés en Italie du Sud et en Sicile, occupant des postes clefs, malgré les nombreuses contestations et révoltes de la part d'autres barons normands, cherchant à supplanter les Hauteville ou à se rendre indépendants. Seul une famille rivalise encore à cette époque avec les Hauteville, c'est une puissante famille issue des 5 frères Quarrel, des Normands arrivés en Italie en 1016. Cette famille perd bientôt son importance et son influence et est décimée entre les années 1130 et 50, quand l'un des fils de Roger Bosso, Roger (Ruggero II di Sicilia), soumet tout les barons refusant son autorité après avoir proclamé le royaume de Sicile (1130). Sous ce grand roi normand, jamais égalé par ses successeurs, les Hauteville peuvent se placer parmi les plus grandes familles du Monde connu, aussi bien en Occident, qu'en Orient, en Asie et en Afrique, et rivaliser avec elles.

      La puissance des Hauteville (tout comme la puissance normande en Méditerranée) commence à décliner après le milieu du XIIe siècle, ils perdent progressivement leur pouvoir après la mort sans descendance légitime du roi Guillaume II de Sicile en 1189.

      Les Hohenstaufen, puissante dynastie royale et impériale de l'Empire germanique, s'empare sans trop de difficulté du pouvoir en Italie du Sud et en Sicile, évinçant la maison Hauteville du trône. Constance de Hauteville (Constanzia D'Altavilla), princesse normande et fille posthume du roi Roger II de Sicile, devient reine de l'ancien royaume normanno-sicilien en décembre 1194 par son mariage en 1186 avec Henri Hohenstaufen dit le « Cruel » ou le « Sévère » (mort en 1197), héritier par alliance des rois normands. La maison Hauteville, les D'Altavilla d'Italie, disparait dès lors de l'histoire avec la mort de la reine Constance dès l'an 1198.

      Cependant, la famille D'Altavilla survit encore un temps par le jeune fils et successeur du roi Henri le Cruel, Frédéric-Roger Hohenstaufen (mort en 1250), la « stupor mundi » à moitié normand par sa mère.
    ID Famille F4581  Feuille familiale  |  Tableau familial

    Famille Sykelgaite (Sichelgaita) de SALERNE,   n. vers 1033, ?, ?, , ?, ?, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieud. 27 juil 1090, ?, ?, , ?, ?, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu (Âgé de ~ 57 ans) 
    Mariage vers 1058  Melfi, Potenza, , Basilicate, Italie, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu 
    Age au mariage Lui : ~ 38 ans - Elle : ~ 25 ans. 
    Enfants 
    +1. Sibille Sybille de POUILLE
    +2. Macbaud de la POUILLE
    +3. Roger Ier de SICILE   d. vers 1101, ?, ?, , ?, ?, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu
    ID Famille F4580  Feuille familiale  |  Tableau familial
    Dernière modif. 6 nov 2024