Charles Martel de HERSTAL

Charles Martel de HERSTAL

Masculin 0686 - 0741  (55 ans)

Information Personnelle    |    Notes    |    Sources    |    Tous    |    PDF

  • Nom Charles Martel de HERSTAL 
    Naissance 26 août 0686  Andenne, Namur, , Namur, Belgique, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu 
    Genre Masculin 
    Etat - Titre ou Situation Duc des Francs, Maire du Palais d'Austrasie et de Neustrie 
    Origine de la donnée VanHoegarden.ged par mail le 15/12/2021 
    Origine de la source Christian Settipani dans "Les ancêtres de Charlemagne" page n°18 
    Décès 22 oct 0741  Quierzy, 02, Aisne, Aisne, France, Château de Crécy sur Oise Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu  [1
    Inhumation Saint-Denis, 93, Seine Saint Denis, Seine-Saint-Denis, France, Abbaye de Saint Denis Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu 
    ID personne I45803  Généalogie Méresse et Facon
    Dernière modif. 25 nov 2024 

    Père Pépin II le Jeune le Gros de HERSTAL,   n. 0635, Herstal, Liège, , Liège, Belgique, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieud. 16 déc 0714, Jupille-sur-Meuse, Liège, , Liège, Belgique, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu (Âgé de ~ 79 ans) 
    Mère Alpaïde de BRUYERES en ETAMPOIS,   n. vers 0660, Herstal, Liège, , Liège, Belgique, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieud. Estimé 0705, Orp-le-Grand, , , , Belgique, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu (Âgé de ~ 45 ans) 
    Mariage 0685  Herstal, Liège, , Liège, Belgique, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu  [2
    Age au mariage Il avait ~ 50 ans - Elle avait ~ 25 ans. 
    ID Famille F1996  Feuille familiale  |  Tableau familial

    Famille 1 Rothilde, Rothaide de GELLONE,   n. vers 0720, ?, ?, , ?, ?, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu 
    Enfants 
    +1. Jerôme (Hieronymus) MARTEL
    ID Famille F4688  Feuille familiale  |  Tableau familial
    Dernière modif. 25 nov 2024 

    Famille 2 Chrotrude Ou Rotrude ou Rothrude de GELLONE,   n. vers 0690, ?, ?, , ?, ?, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieud. Estimé 0724, ?, ?, , ?, ?, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu (Âgé de ~ 34 ans) 
    Mariage vers 0705  ?, ?, , ?, ?, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu  [3
    Age au mariage Il avait ~ 18 ans et 4 mois - Elle avait ~ 15 ans
    Enfants 
    +1. Chiltrude de FRANCE
    +2. Pépin III dit le Bref de HERSTAL,   n. vers 0715, Jupille-sur-Meuse, Liège, , Liège, Belgique, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieud. 24 sept 0768, Saint-Denis, 93, Seine Saint Denis, Seine-Saint-Denis, France, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu (Âgé de ~ 53 ans)
    +3. Carloman Ier d'AUSTRASIE,   n. vers 0715, ?, ?, , ?, ?, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieud. vers 17 août 0754, Vienne, 38, Isère, Isère, France, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu (Âgé de ~ 39 ans)
    +4. Landrade de FRANCE,   n. vers 0720, ?, ?, , ?, ?, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieud. Estimé 0770, ?, ?, , ?, ?, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu (Âgé de ~ 50 ans)
    +5. Bernhard Bernard de SAINT QUENTIN,   n. vers 0730, ?, ?, , ?, ?, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieud. vers 0809, ?, ?, , ?, ?, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu (Âgé de ~ 79 ans)
    ID Famille F679  Feuille familiale  |  Tableau familial
    Dernière modif. 25 nov 2024 

    Famille 3 Swanehilde ou Sonichilde de BAVIERE,   n. vers 0705, ?, ?, , ?, ?, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieud. 0740 (Âgé de ~ 35 ans) 
    Mariage vers 0726  ?, ?, , ?, ?, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu  [3
    Age au mariage Il avait ~ 39 ans et 4 mois - Elle avait ~ 21 ans. 
    Enfants 
    +1. Aldane ou Aude de FRANCE,   n. vers 0722, ?, ?, , ?, ?, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieud. vers 0790, ?, ?, , ?, ?, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu (Âgé de ~ 68 ans)
    ID Famille F1000  Feuille familiale  |  Tableau familial
    Dernière modif. 25 nov 2024 

  • Notes 
    • #Générale#Duc des Francs
      0711 Repousse les attaques des Saxons
      0732 Repousse les Arabes à Poitiers
      Maire du Palais d'Austrasie et de Neustrie
      CHARLES MARTEL, né en 689, duc des Francs, maire des palais de d'Austrasie et de Neustrie (ou de Soissons), mort le 22 octobre 741 à Quierzy-sur-Oise,
      "A la suite d'obscures intrigues de famille, Charles Martel, qui devait exercer une si puissante influence sur les destinées de la France, commença sa vie politique dans une prison, où le retenait la femme de son père. Pepin d'Héristal, las de sa femme légitime, Plectrude, avait pris pour concubine la jeune et belle Alpaïde, qui fut mère de Charles Martel ; mais, dans les dernières années de sa vie, lorsque l'âge eut amorti ses passions, il revint à Plectrude. Cette femme ambitieuse acquit sur lui un tel ascendant qu'il la nomma tutrice de son petit-fils, Théobald, auquel il légua tous ses titres et ses pouvoirs. Ainsi, à la mort de son père, Charles Martel se trouvait dépouillé de tout héritage et privé de sa liberté ; mais il avait vingt ans, du génie et de l'audace, et les mains d'une femme et d'un enfant étaient bien faibles pour soutenir le lourd fardeau que leur laissait Pépin.
      Dès l'année 715, Charles s'échappa de sa prison et se réfugia chez les Austrasiens qui le proclamèrent duc d'Austrasie, titre qu'avait porté son père. Quatre ans plus tard, une victoire complète, qu'il remporta sur les Bourguignons et les Neustriens, en lui permettant de rentrer en posession de la Mairie de ces deux royaumes, réunit sur sa tête toutes les fonctions et toute l'autorité dont Pépin d'Héristal avait investi Théobald. Ainsi, Charles succéda à son père par droit de conquête et par droit de naissance ; sa puissance n'en fut que plus solide.
      Depuis sa victoire sur les Bourguignons et les Neustriens, jusqu'à sa mort (de 719 à 741), Charles régna sur les états qui constituent la France actuelle et sur une partie de la Germanie. Pour pouvoir s'intituler maire du Palais, il créa ou toléra d'abord quelques rois, dont les noms feraient inutilement confusion dans l'histoire ; et lorsque le dernier de ces fantômes s'évanouit en 737, Charles Martel, devenu assez fort pour se passer d'une fiction, ne lui nomma pas de successeur. Pendant quatre ans, il gouverna sans titre : il n'osait prendre une qualification qu'il ne voulait plus donner à personne. Cette hésitation est facile à comprendre. Pour lui, régner comme maire, c'est à dire comme délégué, c'était continuer un état de choses établi depuis plus d'un siècle ; régner comme roi, c'est à dire tirer de lui même son autorité, c'eût été innover, faire une révolution ; il prit un terme moyen entre ces deux partis : il ne régna plus comme maire et pas encore comme roi. C'était un pas immense qu'il faisait faire à sa race vers le trône.
      Cete époque de Charles Martel, de quelque qualification qu'on la désigne, est l'une des plus intéressantes de l'histoire de France. Elle vit jeter les premiers fondements de l'édifice féodal qui devait si rapidement s'élever. Roi (nous lui donnerons ce titre qu'il ne porta pas, parce qu'il faut plus s'attacher aux choses qu'aux mots) par la force, il devait songer à perpétuer la force dans ses mains, c'est à dire à se créer une armée permanente. Les dons de terres faits par les rois de la premère race à leurs barons ne servaient qu'à épuiser le domaine royal sans compensations, parce qu'accordés sans conditions, ces bénéfices ne liaient point le donataire au donateur. Charles Martel imagina d'utiliser ces libéralités en y attachant certaines clauses. Il distribua des terres à ses capitaines, sous cette condition que ceux qui les posséderaient lui rendraient des services militaires et domestiques. Ces bénéfices peuvent être considérés comme une solde qui, une fois payée, engageaient à perpétuité ceux qui la recevaient, ainsi que leurs descendants (lorsque les biens, non encore héréditaires, leur étaient transmis), envers celui qui la leur comptait. L'exécution de ce contrat était garanti par une clause pénale, en vertu de laquelle le vassal, en cas de violation, perdait le bénéfice reversible au suzerain. Ces trois expressions furent adoptées, pour désigner le donataire, la terre donnée et le donateur. Dès le règne suivant, les vassaux directs du roi se créèrent eux-mêmes des vassaux en morcelant leurs propriétés, de sorte que, peu à peu, presque tout le territoire de la France se trouva inféodé. Pour se donner un grand nombres de feudataires, Charles dépouilla le clergé qui possédaient alors des domaines immenses ; il avait peu à craindre des prêtres, et beaucoup à attendre des soldats. Cette spoliation facilita l'institution de la féodalité, mais elle contenait le germe de sa ruine. Elle divisa le clergé et la noblesse : plus tard, par esprit de vengeance, les prêtres appuyèrent les rois contre les barons.
      Ce n'était pas seulement pour résister aux ennemis de son ambition et de sa puissance que Charles Martel sentait le besoin de s'assurer une armée puissante ; elle lui était nécessaire pour repousser les ennemis étrangers du pays. Les barbares se ruaient alors sur la France comme ils s'étaient jetés, quelques siècles auparavent, sur l'empire romain. En même temps que le Nord et la Germanie continuaient à verser leur excédant de population sur la Gaule, arrivaient du midi de nouveaux envahisseurs qui avaient déjà subjugués l'Espagne. Les Frisons, les Saxons, les Bavarois ravageaient les provinces Rhénanes ; non seulement Charles les chassa du territoire français, mais il les poursuivit jusque dans leur repaire, les fit chrétiens et tributaires, et laissa sur les bords de l'Inn, du Danube et de l'Elbe, des trophées que devait retrouver son petit-fils Charlemagne. Ses combats contre les envahisseurs méridionaux sont plus célèbres dans l'histoire, et la victoire qu'il remporta sur les Sarrasins en 732 lui a fait une popularité que le temps n'a pas encore usée. Beaucoup de chroniqueurs ont écrit que le nom de Martel lui fut donné parce que, dans cette journée, il écrasait les infidèles à coups de marteau. Cette explication séduisante a été généralement adoptée ; cependant, pour en apprécier la futilité, il suffit de savoir que le nom de Martel (modification du nom de saint Martin, saint très considéré des Francs) était héréditaire dans la famille de Charles, puisque des Pépin l'avaient porté avant lui. Quiqu'on lise que 375 000 Sarrazins perdirent la vie à la bataille de Poitiers, la victoire ne fut cependant point complète, car il fallut encore sept ans de combats à Charles Martel pour les expulser entièrement de la Provence.
      Charles Martel ébaucha tout ce que ses deux successeurs, Pépin et Charlemagne, achevèrent, car, malgré les spoliations dont il frappa le clergé, il vécut dans une étroite iintimité avec le Saint-Siège qui cherchait déjà en France un appui contre les empereurs Grecs et les rois Lombards. Grégoire III l'eût sacré roi aussi volontiers que Zacharie sacra Pépin (23 septembre 768), et des négociations étaient entamées pour le rétablissement de l'empire d'Occident, en faveur de Charles Martel, lorsque le maître de la France mourut. Il considérait si bien la France comme sa propriété qu'il la partagea entre ses fils par son testament. Ce partage, en divisant la puissance des Pépin, retarda l'avènement de leur famille au trône ; Pépin le Bref ne se fit roi que lorsque le temps eut fait rentrer dans ses mains les apanages de ses frères.
      Toujours occupé à préparer ou à livrer des batailles, Charles Martel ne fut que soldat ; tous ses efforts tendirent à l'accroissement de son pouvoir matériel, c'est à dire à l'augmentation de son armée : et c'était avec raison ; alors, pour fonder, il fallait être guerrier, ce n'est que pour conserver qu'il faut être administrateur et faire des institutions civiles. L'établissement de la féodalité ne fut qu'une spéculation militaire : la seule conséquence que Charles y vit, et qu'il en attendit, ce fut l'organisation régulière d'une forte armée.
      Les temps et sa position imposaient donc à Charles le seul rôle qui convint à sa nature altière, franche et courageuse, le rôle de guerrier, et il le remplit avec une supériorité remarquable, parce qu'il eut non seulement un bras vigoureux et une valeur chevaleresque, mais encore une intelligence forte et rapide.
      Il meurt le 22 octobre 741 et est inhumé sous les voûtes royales de Saint-Denis"
      "A l'automne 741, c'est un prince au faîte de sa puissance ; le pape lui donne le titre de vice-roi. En effet, depuis la mort du mérovingien Thierry IV, en 737, les Francs n'ont plus de roi, le duc n'ayant pas jugé nécessaire de pourvoir à sa succession. Il répartit son héritage, c'est à dire les royaumes, de la façon suivante : Carloman, l'aîné, reçoit la partie orientale ; Pépin, le cadet, les peuples et territoires de l'ouest ; Griffon, issu d'une épouse de second rang, des parcelles éparses. De plus, chacun reçoit une partie de la région moselle-rhénane, berceau de la famille" [sources L. Theis, 1992]
      X avec Chrodtrude, alias Chrothais, alias Rothrude, fille de Saint Liutwin, évêque de Trèves, morte en 724,
      XX avec Swanahilde, alias Sonichilde, fille de Théobald de Bavière
      XXX avec Ruodhaid,
      dont, du premier mariage :
      Hiltrude, morte en 754,
      X avec Odilon, duc de Bavière, mort en 748 [dynasties de BAVIERE], dont :
      Tassilon III de Bavière,
      Bienheureux Carloman, maire du palais d'Austrasie (705/710-747). Fils de Charles Martel et de Rotrude, il s'entend avec son frère Pépin III pour réprimer les révoltes après la mort de leur père survenue en 741, pour rétablir le roi mérovingien Childéric III et pour combattre les Aquitains. Avec l'aide de Boniface, il réforme l'église (par le concile germanique de 742 ou 743). Il abdique en 747 et se retire au monastère du Mont-Soracte. Le roi lombard Astolf essaie de l'utiliser pour empêcher l'expédition de Pépin III : Carloman est alors enfermé dans un monastère de Vienne sur le Rhône où il mourrut en 754 [sources P. Riché],
      X avec Ne..., dont :
      Drogon, mort en 747,
      Pépin III, qui suit,
      du second mariage :
      Griffon, né en 726, mort en 753,
      Bernard, comte et abbé de Saint-Quentin
      X avec Ne..., dont :
      Saint Adalard, abbé de Saint-Pierre de Corbie, mort en 826,
      Wala, alias Valla, abbé de Bobbio et de Saint-Pierre de Corbie, mort en 836,
      X avec Rolinde, fille de Guillaume I, comte de Toulouse [dynastie GUILHEMIDE],
      Gundrade, religieuse,
      Bernard ou Bernier, moine,
      Théodrade, religieuse, morte en 845,
      Jérôme,
      X avec Ne..., dont :
      Fulrad, abbé de Saint-Quentin,
      Un fils naturel :
      Saint Rémi, archevêque de Rouen, mort en 771.

  • Sources 
    1. RP Anselme.
      Histoire de la maison Royale de France Tome I par le Reverend Pere Anselme en 1673

    2. saltimba.

    3. http://genealogiequebec.info.