Nom |
Philippe LEFORT |
Naissance |
vers 1641 |
Moulle, 62, Pas de Calais, Pas-de-Calais, France, |
Genre |
Masculin |
Profession |
Tisserand de toille |
Etat - Titre ou Situation |
Bailli de la paroisse (1720-1722), Membre de la confrérie du Rosaire (1722), Tisserand de toille |
Origine de la source |
Trouvé dans les relevés BMS de Bayenghem-les-Eperlecques par Martine Dupont en 08-2004 |
Décès |
28 oct 1722 |
Moulle, 62, Pas de Calais, Pas-de-Calais, France, [1] |
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le Fort-Philippe +28-10-1722.JPG
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Inhumation |
29 oct 1722 |
Moulle, 62, Pas de Calais, Pas-de-Calais, France, |
- #Générale#Enterré dans l'église de la commune de Moulle.
Depuis le Moyen âge, dans un contexte d’ignorance et de superstition, l’âme d’un corps placé dans l’église était supposée aller plus vite et plus prés de dieu au paradis ; ceci moyennant finance, les places les plus proches du chœur étant les plus chères ; les familles achetaient un caveau à tel emplacement ; leurs enfants et descendants, dans leur testament, “élisaient leur sépulture dans telle tombe où sont enterrés leurs prédécesseurs”, parfois en précisant l’emplacement à l’intérieur de l’église par exemple “à côté de la chapelle Ste Catherine” (trouvé dans un testament).
Les corps étaient enterrés sous les dalles du pavement de l’église, dalles soulevées à l’occasion d’un enterrement ; les familles aisées pouvaient faire construire une chapelle sur les côtés de l’église, à l’intérieur d’une église, chapelle dédiée à un saint protecteur, et où étaient ensevelis les membres de la famille ; l’ornement de ces chapelles reflétait la gloire et la richesse des familles.
Un édit de 1776 interdit les inhumations dans les églises pour des raisons de salubrité, mais cet édit n’est pas totalement respecté ; depuis 1950 seuls les archevêques ont eu le droit d’être enterrés dans une église ou cathédrale, par exemple la Cathédrale Saint Sauveur d’Aix en Provence.
Au Moyen âge et sous l’Ancien régime, avec l’évolution de la population et des villes, se développent les cimetières, à la fois lieu béni et sacré, mais aussi lieux de marché ou pâturage pour le petit bétail. Un édit de 1695 fait obligation aux habitants de clôturer le cimetière paroissial. En 1715, la plupart des cimetières de campagne étaient clôturés. D’abord situés dans les villes, à partir de 1730, les cimetières sont transférés à la périphérie des villes pour raison d’infection. Cette coutume n’est définitivement adoptée qu’à partir des années 1780.
Certains actes de sépulture mentionnent l’endroit exact où le corps a été inhumé dans l’église. Il peut s’agir d’une localisation géographique : à main droite en entrant dans l’église ou d’une localisation familiale. Ainsi le jeune Noël Marie est enterré dans l’église, à côté de ses frères, sous le banc de son père… En 1776, une ordonnance de Louis XVI interdit, pour des raisons sanitaires d’ensevelir dans les églises. (Article du SYGENE)
Il était membre de la Confrérie du Rosaire. Une Confrérie du Rosaire est une association chrétienne apostolique visant à diffuser largement la pratique du rosaire en vue d'indulgences, d'une protection spéciale de Notre-Dame du Rosaire et de contribuer à l'épanouissement spirituel général à travers la communion des saints. (wikipédia)
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ID personne |
I54584 |
Généalogie Méresse et Facon |
Dernière modif. |
25 nov 2024 |
Famille |
Catherine CADART, n. vers 1652, Moulle, 62, Pas de Calais, Pas-de-Calais, France, d. 24 nov 1724, Moulle, 62, Pas de Calais, Pas-de-Calais, France, (Âgé de ~ 72 ans) |
Mariage |
07 jan 1679 |
Moulle, 62, Pas de Calais, Pas-de-Calais, France, [2] |
- #Générale#Contrats de Mariages du bailliage de Saint-Omer 1550-1700. Contrat n°1679-054
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Le Fort-Philippus X 07-01-1679 à Cadart-Catharina n°1.JPG
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Le Fort-Philippus X 07-01-1679 à Cadart-Catharina n°2.JPG
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Age au mariage |
Il avait ~ 38 ans et 1 mois - Elle avait ~ 27 ans et 1 mois. |
Notes |
- #Générale#Philippe LEFORT a succédé en tant que Bailli à Jean Degrave décédé en 1665.
Bailli : officier qui rendait la justice au nom du roi de France ; A partir du XIVe siècle, les baillis eurent recours à des suppléants nommés par eux, les lieutenants.Le bailli vient du latin bajulus (gouverneur). Il est au sens général, le représentant d'une autorité sur un territoire.Plus particulièrement, les baillis et les sénéchaux étaient en France des officiers royaux exerçant par délégation les pouvoirs de justice et militaires sur une province du royaume. Les baillis de robe courte étaient nobles.
Le couple LEFORT-MACREL avait pris sous son aile, un neveu de Jacqueline MACREL, Philippe Joseph MACREL qui avait le même âge que l'un de ses fils. Ce garçon figure à de nombreuses reprises sur les listes des "prima Familia" établies par les curés successifs de la Paroisse St Nicolas de Moulle . Il est d'ailleurs sorti de la liste familiale Lefort- Cadart lors de son mariage à 23 ans avec Marie Jeanne FICHAUX
Les différentes listes disponibles (de ses 9 ans à ses 23 ans) ne précisaient pas toutes le lien avec Philippe Lefort.
Reconnaissances 1678 : 97 piéces à Saint-Omer 4E5/458 :
824) Reconnaissance N° 95 le 17/4/1678 : Phles LEFORT tisserand de toille, vefvier de Jacquelinne MACREL de Moulle, curateur aux biens vaccans par le trespas de Jean MACREL l’aisnée, vivant battelier au dit Moulle. Au proffit d’Estienne DEPOTTRE marchand tanneur en ceste ville, héritier de Mre Franchois DEPOTTRE, son frére ; rente, recheu à la distribuon des deniers procédans de la vente des biens délaissés par Simon MACREL, acte signé « DE BALINGHEM », hypotecque en ceste ville le 7/11/1630, hypotecque des bailly de Moulle le 17/1/1674, avecq la quictance du Sr DE BEAUFFORT Seigr de Moulle, du 24/1/1674.
- #Générale#Le 7/1/1679 : Phles LEFORT de Moulle, vefvier de Jacquelinne MACQUEREL, adsisté de Hugues BECQUART, du dit lieu, son beau pére ; Jean CADART mannouvrier à Bienques paroisse de Pihem et Marie FLOURY sa femme, Catherinne CADART leur fille à marier, adsisté de Benoist QUIN son oncle et Jean DENIELLES son oncle et parin, dems à Pihem ;
époux : ustensils du mestier de thisserand ; il doit à Hughes Fanchois LEFORT son enffans, pour rachapt mobiliaire de la dite MACQUEREL sa mére.
Une rente créée par Philippe LEFORT laboureur à Moulle et Catherine CADART sa femme au profit du dit OGIER le 13 février 1719, joint un contrat contenant un arrangement perpétuel accordé au dit LEFORT de23 mesures de terres par Jean Maximilien DE CROIX écuyer seigneur de Stracelles et Philippe Constant DE COUPIGNY écuyer seigneur de Faucquière par devant notaires de Beuvry le 8 avril 1705, rente restée au dit OGIER..sur un jugement sur reconnaissance de la rente du 9 mai 1726 contre Louis François LEFORT fils et héritier des constituants… pas d'arriérage du temps de la mort du dit OGIER 15 août 1731
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Enfants |
| 1. Marie Catherine LEFORT, n. 02 août 1688, Moulle, 62, Pas de Calais, Pas-de-Calais, France, |
+ | 2. Philippe LEFORT, n. 11 mars 1692, Moulle, 62, Pas de Calais, Pas-de-Calais, France, d. 22 mars 1726, Bayenghem-lès-Eperlecques, 62, Pas de Calais, Pas-de-Calais, France, (Âgé de 34 ans) |
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ID Famille |
F5154 |
Feuille familiale | Tableau familial |
Dernière modif. |
25 nov 2024 |