Notes |
- #Générale#né à Montmeillan de Thomas I et de Béatrix de Genevois en 1197
successeur de son père en 1233, 10e comte
il épouse
1°/ en 1222 Anne (Marguerite) de Bourgogne, fils de Hughes III, duc de Bourgogne, et de Béatrix, comtesse d’Albon et dauphinée de Viennois, elle meurt en 1242
2°/ en 1244 Cécile (dite Passerose) des Baux, qui décède en 1275
dont il a
1°/ Béatrice de Savoie : qui épouse en 1233 Manfred III, marquis de Saluces puis en 1247 Manfred de Hohenstaufen, roi de Sicile (il se remariera en 1259 avec une princesse épirote)
2°/ Marguerite, qui épouse en 1235 Boniface II, marquis de Montferrat
3°/ Boniface, (1244-1263), 11e comte de Savoie
4°/ Béatrice, qui épouse en 1258 Pierre de Chalon de Bourgogne-Ivrea, puis elle se remarie en 1274 avec l’infant Manuel de Castille,
5°/ Eléonore, qui épouse en 1269 Guichard de Beaujeu, comte de Forez
Comme son père, il a une politique pro-impériale et gibeline, ce qui amène Frédéric II à lui octroyer en 1238 le titre de duc de Chablais et d’Aoste.
Très habile, il sait utiliser tous ses frères et sœurs pour l’accomplissement de sa politique à la fois prudente (entre le pape et l’empereur) et ambitieuse (expansion tous azimuts de ses Etats aussi bien en Viennois, en Bresse et en Lyonnais, qu’en Piémont, en Ligurie ou en Suisse romande)
Il acquiert le marquisat d’Ivrée en 1248, mais il ne peut s’emparer de Turin. En fait sa politique est plus axée sur l’Angleterre que sur le Piémont et les Alpes.
Il est le premier comte à mettre «Sabaudia» sur ses monnaies.
Comme son père, il abuse des apanages donnés à ses frères, le Chablais en apanage à Aymon, le Piémont à son frère Thomas (de Flandre) et Romont à Pierre (II)
il meurt en 1253 à Montmélian inhumé à Hautecombe.
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