Notes |
- #Générale#AMEDEE II
5° comte
fils d othon et dAdélaïde de Suse
frère et successeur de pierre en 1057 (1060 ?)
il épouse en 1065 (1070 ?) Jeanne de Genevois, fille de Gerold I comte de Genevois et de Gisela N....(qui lui apporte en dot le Valromey et la rive droite du Rhône entre Culoz et Bellegarde)
dont il a
1°/ Adélaïde, qui épouse en 1086 le seigneur de Cologny.
2°/ Auxilia, qui épouse vers 1080 Humbert de Beaujeu, veuf déjà de Wandemode de Thiern (et de Chalon sur Saône)
3°/ humbert comte de Savoie
4°/ Othon (Odon).
décédé en 1077 (1080 ?), inhumé à Saint-Jean de Maurienne
Son règne :
Sous son règne eurent lieu les difficiles démêlés entre le pape Grégoire VII et le souverain du Saint-Empire, Henri IV de la maison de Franconie au sujet des investitures. Adélaïde et Amédée II servirent de médiateurs entre les deux puissances. Parents par alliance, ils aidèrent efficacement l'empereur qui les récompensa en donnant le Bugey à Amédée II et en reconnaissant les droits et l'inféodation du marquisat d'Ivrée à Adélaïde de Suse.
L'apport politique essentiel du comte Amédée II, réside dans le début de la prise de conscience par les princes de la maison de Savoie, de l'importance de leur position géographique, au carrefour du Saint-Empire, des États pontificaux, de Venise, du royaume de France, mais surtout en tant que gardiens des passages alpins.
Leur jeu politique à l'intérieur de leurs terres, sera désormais de jouer les Piémontais contre les Savoyards, et, les Savoyards contre les Piémontais.
Leur jeu diplomatique, face aux puissants, sera de se fortifier dans les montagnes, de contrôler efficacement les passages alpins, et surtout de s'agrandir dans toutes les directions aux dépens de leurs voisins, par un intense travail de diplomatie et d'alliances.
Amédée II accorda un grand nombre d'immunités au clergé, et en particuliers aux ordres de Saint-Bernard et de Saint-Augustin. Depuis longtemps, les évêques eux-mêmes donnaient des terres aux monastères, alors que de nombreux et puissants barons entraient dans les ordres pour expier leur fautes et leur vies de violence, de rapines et de tueries, tentant ainsi d'échapper au remord de leur conscience, mais surtout, ils apportaient aussi de nombreux biens.
À la fin du règne d'Amédée, des monastères opulents s'élevaient partout sur les terres du comte de Savoie, la moitié du territoire appartenait aux nombreuses abbayes et toutes ces terres étaient cultivées par plus de cent cinquante mille serfs, qui avaient en général une vie plus rude et étaient plus malheureux que les serfs des seigneurs. De nombreux serfs, chaque année tentaient de s'enfuir vers le Piémont, poursuivis et chassés par les officiers abbatiaux. Certains seigneurs, jaloux de la puissance des abbayes, ou en procès contre elles, protégaient et aidaient ces désertions
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