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- #Générale#né à Charbonnières en 1178 d’Humbert III et de Béatrix de Macon
9e comte à la mort de son père en 1189
il épouse en 1196 Beatrix de Genevois, fille de Guillaume Ier de Genevois et de Béatrix de Faucigny (morte en 1236 ou 1257 ?, enterrée à Hautecombe)
dont il a
1°/ Amédée IV, (1197-1253) 10e comte de Savoie
2°/ Humbert, 1198-1223 (mort en Hongrie)
3°/ Thomas II, chanoine de Lausanne en 1224-1227 puis à Lyon, comte et vicaire général du Saint-Empire en Italie en 1245, comte de Hainaut et de Flandre en 1237-1244, comte de Piémont. Il épouse à Gand en 1237 Jeanne comtesse de Hainaut et de Flandres, fille du comte Bauduin devenu empereur de Constantinople et édifie en 1248 le château du Bourget. Il meurt en 1259 et est inhumé à la cathédrale d’Aoste.
4°/ Aymon, seigneur de Chillin, de Villeneuve et de Chablais, mort de la lèpre en 1242
5°/ Aymon, seigneur de Valley, décédé en 1238
6°/ Guillaume, évêque de Valence (1224), de Liège en 1238, de Winchester en 1238, mort empoisonné à Viterbe en 1239, inhumé à Hautecombe.
7°/ Boniface, prieur à Nantua (Ain)
8°/ Humbert, décédé en 1223
9°/ Amédée, évêque de Maurienne en 1220, décédé en 1268
10°/ Pierre II, (1203- 1268) 12e comte de Savoie
11°/ Philippe I, (1207-1285) 13e comte de Savoie
12°/ Boniface, chartreux à Portes (Ain), évêque de Belley, archevêque de Canterbury et primat d’Angleterre en 1241, évêque de Durham, décédé en Savoie en 1270, inhumé à Hautecombe, béatifié en 1838.
13°/ Béatrix, épouse en 1220 Raymond Bérenger IV, comte de Provence (mort en 1245) dont elle a quatre filles d’une grande beauté : Marguerite (1221-1295) épouse en 1234 de Louis IX, roi de France, Eléonore (1223-1291) qui épouse en 1236 le roi d’Angleterre Henri III, Sanche (1225-1261) épouse en 1241 Richard d’Angleterre, roi des Romains et Béatrice (1234-1267) qui épouse en 1246 Charles d’Anjou, frère de Louis IX et roi de Sicile. Mentionnons aussi Jeanne mariée à Philippe roi de Navarre. Beatrix meurt aux Echelles en 1266 (au château du Menuet, près duquel elle installa un hôpital et une commanderie de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem)
14°/ Alice (Alix) abbesse bénédictine de Saint-Pierre des Terreaux en 1250, décédée en 1277, inhumée à Hautecombe.
15°/ Agathe, abbesse bénédictine de Saint-Pierre des Terreaux
16°/ Marguerite (1212-1270 ou 73) épouse en 1218 Hartmann IV comte Von Kybourg.
17°/ Avita, elle épouse en 1237 Baldwin de Rivières, comte de Devonshire,
18/ Berold (enfant naturel)
19/ Bénédict (enfant naturel)
Le marquis de Montferrat qui assure la tutelle du jeune comte à son avènement, le ramène dans l’alliance gibeline et à devenir donc partisan systématique de l’empereur, ce qui lui permet d’acheter Chieri en 1207, de recevoir la charge théorique de vicaire du Saint Empire et de bénéficier d’une expansion tous azimuts dans le Bugey (vallée de l’Albarine), dans le pays de Vaud (avec Romont et Moudon) enfin en Piémont qu’il libère de la menace lombarde et où il acquiert Carignan, Pignerol, Moncalieri, Vigone, Albenga, Savone) jusqu’aux portes de Saluces et de Gênes.
Il libère le Piémont de la ligue lombarde.
Il est célèbre pour son achat de la ville de Chambéry en 1232 (à laquelle il accorde tout de suite une charte de franchise), d’ailleurs il est célèbre par sa facilité à accorder aux villes des franchises (ainsi à Aoste), d’où son surnom d’«ami des communes».
Il a aussi créé le système durable des châtelains, gestionnaires et contrôleurs précis des domaines comtaux (dont les archives de Chambéry et d’Annecy ont conservé les précieux rouleaux de comptabilité).
Il ne sait pas profiter de ses acquisitions territoriales car il partage le tout entre ses enfants, ses Etats ne seront réunis de nouveau qu’au début du règne d’Amédée VIII.
Il est le premier comte à se faire appeler couramment comte de Savoie.
Il meurt à Moncalieri en 1233 et est inhumé à Saint-Michel de la Cluse.
Bibliographie essentielle :
ARMINJON (H.) : Le mariage de Thomas I°, comte de Savoie. Annecy. 1990.
COGNASO (F.) : Tommaso I ed Amedeo IV. Turin, 1940.
FAUCIGNY-LUCINGE (province de) : Le mariage de Thomas I° et de Marguerite de Faucigny. Paris, 1911.
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